al te bie-Britannique. centre Information Le Soleil de Colombie s'associe 4 Educacentre, le sec- teur éducatif du Centre cultu- rel francophone de Vancouver, pour vous présenter une fois par mois, un dossier sur l'éducation en francais en Co- lombie-Britannique. Le premier reportage dresse un bilan de l'alphabétisa- tion dans la pro- vince. A Vheure actuelle, Educa- centre de Van- couverestleseul groupe qui inter- vient en alphabé- tisation en fran- ¢ais en Colom- Depuis mars 1990, ce service dispense des cours aux adul- tes tant en alpha- bétisation, en for- mation de base ou en vue de 1’ob- tention d’un di- pléme d’équiva- lence d’études secondaires. De plus, depuis 1’au- tomne, Educa- coor- donne, conjointe- ment avec le Centre Evelyne Saller de Van- couver, un pro- jet de recherche sur les besoins ee des francophones Quelques-unes du Downtown Pléniere. Eastside de Vancouver. Pour ce qui est des diffé- rentes régions de la province, il n’existe aucun programme con- cernant |’alphabétisation. Toute- fois certains endroits comme Nanaimo, Victoria et Kelowna ont manifesté un vif intérét pour la question. Un rapprochement avec cesrégions serait souhaitable afin de développer une vision d’en- - semble et une intervention plani- fiée vis-a-vis de ce probléme. Une démarche en ce sens sera entre- prise au cours des prochains mois. La nécessité d’intervenir dans ce secteur de l’éducation est d’autant plus urgente compte tenu des données alarmantes de Statis- tiques Canada qui indiquent que 3.6% de la population francophone de la Colombie-Britannique pos- séde moins de 5 ans de scolarité et que 18.8% posséde entre 5 et 8 ans de scolarité. A cela s’ajoute l’absence de ressources régiona- les et provinciales en alphabéti- sation. Au point de vue national, la naissance toute récente de la (FCAF) fédération canadienne pour l'alphabétisation en frangais (mars 1991) montre la relative jeunesse d’une action concertée Alphabétisation en frangais en alphabétisation. Toutefois des provinces comme le Québec, V’Ontario et le Nouveau-Bruns- wick ont développé une expertise dans le domaine qui remonte déja a plusieurs années. Dans !’Ouest, ° les trois provinces centrales pos- sédent également une bonne lon- SSS as = Se Se 3 es caricatures présentées lors de l’assemblée gueur d’avance sur la Colombie- Britannique. En fait notre situa- tion s’apparente beaucoup a celle des deux territoires et de Terre- Neuve, c’est-a-dire 4 1’étude de besoins. La rencontre nationale du 4 au 6 octobre nous a permis de prendre contact avec les inter- venants des différentes provinces et de participer a l’élaboration du plan d’action. La FCAF entre en scéne Plus d’une quarantaine de représentants des provinces etdes deux territoires ont participé aux différents ateliers. Rappelons briévement que cet organisme a vu officiellement le jour en mars dernier suite 4 la publication du rapport En toutes lettres et en fran- ¢ais, qui tragait le portrait de l’al- phabétisation en francais au Ca- nada et a une tournée effectuée dans les différentes provinces auprés des groupes travaillant en alphabétisation. La mission de la FCAF est de promouvoir !’alpha- bétisation en francais au Canada et d’assurer une concertation des intervenants impli- qués dans ce dos- sier. Le conseil d’administration se compose de repré- sentants répartis par régions, et re- groupe des appre- nants, formateurs et coordonnateurs. But du colloque La rencontre avait deux objec- tifs: présenter la planification pan- canadienne pour Valphabétisation en ter des thémes qui intéressent la FCAF. . En ce qui a trait a Ja planifica- tion pan-cana- dienne, les partici- pants se sont divi- : sés en quatre grou- -peS. Ils’agissaitde compléter le por- trait de 1’alphabé- tisation dans. les régions, de définir le rdle et les taches de la FCAF et de formuler des pis- tes de travail. Trois thémes ont guidé les discussions: consolidation du réseau national, visibilité du ré- seau grace un plan de communi- cation et développement d’un réflexe de planification chez les organismes initiant des projets d’al- phabétisation. Dans |’aprés-midi, quatre ateliers différents se déroulaient simultanément. Le premier regrou- pait les apprenants pour qu’ils puissent ensemble définir leur place et leur réle dans les déci- sions les concernant ainsi que les moyens leur permettant de rendre leur participation plus facile. Les principaux points qu’ils ontiden- _ tifiés sont l’importance de tenir — compte de leur vécu comme source d’information, de siéger sur les comités oi les questions d’alpha- bétisation sont discutées (écoles...) francais et discu-~ de produire des documents adap- tés a leur situation (rapport court..). Le second regroupait les formateurs des provinces et terri- toires afin que ceux-ci présentent les projets en cours chez eux. C’est 4 partir de 14 qu’on a pu dresser les particularités et les similitu- des entre les différentes régions. Letroisiéme atelier auquel participaient les coordonnateurs avait pour but de présenter un projet de formation mis de1’avant par la FCAF et intitulé: «l’écri- ture simple ou comment écrire pour tout le monde». Cette tech- nique permet de rendre les infor- mations écrites accessibles aux apprenants. En assemblée pléniére, ce projet a suscité quelques dé- bats. Certaines provinces s’inter- rogeaient sur la pertinence du projet par rapport 4 des besoins plus immédiats comme celui de la consolidation du réseau. D’autres, comme la Colombie-Britannique, Finalement, le quatriéme atelier concernait les ainés et |’al- phabétisation. Un tour de table auprés des participants nous a permis de constater qu’il s’agit 1a d’une clientéle tout a fait négli- gée. A part quelques initiatives locales au Manitoba et en Saskat- chewan, tout reste 4 faire. Parmi les recommandations formulées, il a été suggéré de définir les besoins de cette clientéle particu- litre, de travailler de concert avec les associations d’ainés pour les sensibiliser 4 la question, de for- mer des personnes-ressources sensibles aux besoins des person- nes Agées et de produire du maté- riel adapté a leurs besoins. Michéle Jean Agente de développement a Educacentre Pour obtenir plus d’informa- tion sur le dossier de l’alphabé- tisation ou sur les différents services offerts par Educacen- trouvaient que le projet était beau- _ tre, communiquez a: Educacen- coup trop prématuré vu l'état tre, 1551 7e Ave. Ouest, Van- embryonnaire de l’alphabétisation couver, CB, V6J 1S1. tél: 736- dans leur province. 9806 Courrier Un poivron | bien assaisonne! Que d’encre versée pour un petit poivron rouge! En tour cas, qu’il soit rouge ou «rojo» comme on le dit en Ariége, (le vocabulaire occitan varie souvent d’un département a un autre), ce savoureux légume nous a valu une lettre pleine de remontran- ces et de fiel dans le Soleil du 16 octobre 1991, mais chacun dé- verse Sa bile Asa maniére, les uns prennent des pilules, les autres prennent la plume. Les deux procédés se valent. Ero, era, pebroun, poivron, qu’importe la graphie (lais- sons les académiciens se quereller au sujet de l’orthographe et de la facon d’écrire «farmacie» pour pharmacie, etc. etc.). Au lieu de nous énerver pour des bagatelles qui font plut6t rire que pleurer, remercions Madame Claudine Lavallée pour les char- mants entrefilets qui illustrent sa page de recettes et nous appren- nent souvent un petit fait amusant sur l’origine dun fruit, d’un légume, ou d’un plat. Remercions le Soleil et sa vaillante équipe qui se donnent tant de mal pour nous tenir bien informés, le plus souvent bénévolement, avec si peu de gratitude en retour. «La critique est aisée mais I’ Art est difficile», nous dit Boileau. Critiquer est a la portée de tous, c’est l’acte qui demande des efforts. J’ignore ce que Monsieur Alain Deschamps fait ou a fait pour la communauté francophone de sa ville, mais son oeuvre doit étre considérable si on en juge par le ton de sa lettre. Done remercions-le lui aussi pour son travail, méme s’il ne nous est pas encore connu. Il le sera sirement un jour. ~ Adacias, comme 1’on dit dans mon village d’Oc. Rose-Blanche McBride 1. Cholssissez vos sauces et Ingrédients favoris. Comment créer une crépe mongole. es 2. Apportez votre bol pour qu'on le pése et nous ferons griller votre mélange. as — i} 3. Roulez les ingrédients dans la crépe mongolienne. 4. Dégustez votre composition | et pensez a la prochaine. Be The Mongolie Gulf 467, rue Broadway Quest et Cambie Lundi - Mardi 11 a 22h30 Vendredi 11 a minuit Samedi 16 a minuit Dimanche 16 @ 22h30 Le Soleil de Colombie i sdalasteas =< = Vendredi ler novembre 1991