See ee ei eT ae ‘République francaise Ps ae aa 6 bay toy ich Mie ase ape es LE MINI-QUOTIDIEN DE LANGUE FRANCAISE DE LA COLOMBIE BRITANNIQUE VENDREDI 7 MAI 1982 VOL.15 No.2 Soues COURRIER DE 28me CLASSE No 0046 _ SECOND CLASS MAIL 30 CENTS Vancouver et ses charmes que iranca étions d’accord pour dire que Vancouver, avec Hong Kong et Rio de Janeiro, était une des trois plus belles villes au monde”. C’est ce que décla- rait 4 Vancouver, M. Pierre Trudeau premier ministre du Canada. La photo ci-dessus est une preuve de cette affirmation. A Yarriére-plan les monta- _gnes avec leur téléphérique et a leur pied et flanc, la ville banlieue de West-Vancouver Le pont Lions Gate qui ‘ enjambe lentrée du port; la. “monuments de [ere ne - forét du pare Stanley avec ses arbres centenaires; les édifices A multiples ne; et en avant plan, le futur - stade sportif. - Ce stade dont la construc-. tion sera terminée au milieu de 1983, a une longueur de 236 métres(776 pieds) par — 195 métres(640 pieds) de largeur. Et il pourra asseoir 60,000 spectateurs. Son toit en fibre de verre enduit de teflon, aura une superficie de. 4 hectares(10 acres). Déja les préparations sont en marche pour y recevoir les deux équipes de football qui EnC.B. Se Le tourisme florissant AG, L’industrie de la forét et. celle des mines connaissent ces jours-ci, en Colombie _ Britannique, de durs mom- Britannique, de durs mo- ments: licenciement massif du personnel, baisse de la production.... Mais il existe un secteur qui n’a jamais été si florissant en Colombie Britannique: celui du tourisme. Le ministére du tourisme ‘avance une augmentation de 114 12% des ventes, services ‘etc.. reliés au tourisme: un peu plus de 2.2 milliards de. _ dollars. John Plul, du minis- tére du tourisme explique cette augmentation: “le tou- risme n’est plus un luxe mais une nécessité, par les temps qui courent, les citoyens veulent oublier leurs soucis actuels et la récession écono- ' mique qui frappe la provin- ~ ce.” M. Plul admet que le tourisme ne sera aucune- ment affecté par l'économie, chancelante, car les citoyens, a défaut de visiter des contrées lointaines, reste- ront en Colombie Britanni- que et profiteront des instal- lations touristiques de cette province. L’optimisme de M. Plul “verse du baume dans le coeur” des hiteliers qui, d’apréle leur association, ont vu leurs recettes baisser de 18 a 22% dans les premiers mois de 1982. Ces hételiers me sont pas trop optimistes > pour cet été, un nombre plus grand de voyageurs campe- ra et descéndra chez les amis ou la famille. Mais tous les spécialistes émettent I’hypo- thése que cette baisse dans Yhétellerie pourrait durer jusqu’au début 1983. L’année derniére, les parcs de la province ont été trés - chargés, tout comme les stations d’hiver qui ont con- nu une saison 81-82 extraor- dinaire. “la meilleure saison de ski depuis de nombreuses années”, Le marché des sports d’hiver et en premier lieu celui dn ski va certaine- ment dépasser les 400 mil- lions de dollars des années précédentes. . [Suite p.2] se disputeront la Coupe Gre: en 1983. ss Course a la mairie De I’'humour Annie Granger C’est parti! La course a la Mairie de la 16éme est maintenant ouverte, et bien ouverte. Déja la liste des noms s’allonge. Et un pre- mier rendez-vous est fixé pour les futurs(es) candi- _dat(e)s, jeudi 6 mai a 17h30 ~ au Centre Culturel Colom- bien sur la 16éme et Willow. Mais pour éliminer et pour faire une sélection digne d’une vraie mairie, plusieurs critéres ont été choisis. A vous d’en prendre note. Com- me par exemple, il est inévitable que le ou la futu- r(e) maire parle francais ; peu importe l’accent, qu'il soit chantant, pointu, avec les “r” roulés ou pas d'r du tout. L’élu ou I’élue a sans aucun doute de "humour; il “ou elle peut détenir un certificat de baratinage, il ou elle aime la bagar..., pardon la bataille et non la bagarre. Un ou une maitre es-diploma- tie. sera apprécié(e). . _ Chef conservateur : Loi 101, version C.B. Jean-Claude Arluison Si les conservateurs. rem- portaient les prochaines élec- tions provinciales, ils met- traient sur pied leur propre version de la Loi 101 du Québec, ce qui entrainerait Yabolition du programme- cadre de francais. . Voila, en bref, le message que M. Brian Westwood, chef BRIAN WESTWOOD du parti conservateur de la Colombie britannique, a adressé aux franco-colom- ~biens, au cours d’une entre- vue diffusée vendredi der- nier sur les ondes de CBUF-FM, dans le cadre de lémission Pacifique Ex- press. — Selon M. Westwood, il ne s’agirait pas la d’une mani- festation de haine a l’égard des francophones, mais d’un simple souci de justice: si le Québec peut adopter l’uni- linguisme frangais, la Colom- bie britannique est en droit d’adopter l'unilinguisme an- glais; et d’ajouter que I'atti- tude du Québec en matiére linguistique est certaine- ment l'un des éléments qui contribuent a I’aliénation de l'Ouest canadien, = Le programme-cadre se- ‘ rait aboli, mais le program- me d'‘immersion continuerait et M. Westwood de souli- gner que ses deux enfants suivent ce programme. ‘Le chef conservateur s’en prend ensuite 4 la Consti- tution et confie qu'il a des. réserves a son sujet: «Aussi: longtemps qu'une partie im- portante du pays, c’est-a-dire le Québec et la. population francophone ont choisi de se retirer de la Constitution, cela ne va pas marcher.» La représentation de |’On- tario et du Québec 4a la © Chambres des Communes est excessive, aux yeux de M. Westwood, et aussi long- temps qu'un parti pourra prendre une majorité de siéges au Québec et en Ontario et gouverner le pays, les problémes ne vont pas © étre résolus. «Nous avons maintenant une constitution qui ne va pas fonctionner, parce que M. Lévesque et le Québec n’en font pas partie.» Et de conclure que de- _méme que la province de Québec considére qu’elle n’a pas été traitée comme parte- naire égal dans le passé, la population de l’ouest cana- dien considére qu’elle n’a pas ~ été traitée comme partenaire égal depuis de nombreuses années, et cela doit certaine- ment changer.. Les candidat(e)s habitent le grand Vancouver, les frais de déplacement étant bien sfir a leur charge. Parlant gastro- nomie, il va de soi, il est hors de question d’avoir sur nos listes de candidats des per- sonnes qui soient des fer- vents de cuisine-minute (tra- duction fast food). La francophonie du Grand Van- couver veut étre représentée par un (une)maire digne de notre cuisine francaise. Le poste de maire est ouvert a tous et toutes de 7 4 97 ans (et au-dessus, pourquoi pas?) Notre maire est promoteur (trice) du féminisme (cela en éliminera plusieurs!) Vous n’écoutez pas tous les matins lémission “Ce matin” de Radio-Canada? Eliminé(e)! Vous ne savez pas ov se trouve le café-croissant du dimanche, vous n’étes pas digne de nous représenter, nous, francophones! Cette phrase vous pose-t- elle un probléme: “les chaus- settes de |’archiduchesse sont-elles séches ou archi- séches”, oui? : passez votre tour, vous étes bon pour l'année prochaine. Avez-vous déja rencontré M. André Piolat, fondateur et direc- teur de ce journal que vous avez entre les mains. Oui. Inscrivez-vous. Nous exigeons beaucoup de nos candidat(e)s, n’est-ce- pas. Mais c'est parce que Vélu(e) a la mairie de la 16éme aura-des taches qui seront en vérité a la hauteur de son poste. En voici des . [Suite p.2} Caisse Maillardville - -Confiance illimitée AP. Les 7,000 et quelques mem- bres de la Caisse Populaire de Maillardville, semblent avoir une Confiance illimitée dans l’habilité de leur Conseil d’Administration a ‘gérer argent et dépéts a la Caisse. Dimanche aprés-midi, 2mai malgré un temps maussade, qui décourageait des prome- nades dans les pares ou des randonnées dominicales, seu- lement 1%, des plus de 7 mille membres, s’est rendu a la salle paroissiale de Notre Dame de Fatima pour parti- ciper a la 36éme réunion annuelle de leur Caisse. - Le président M. Georges Perron ouvre la réunion a 14h. Aprés les souhaits usuels de bienvenue, la voix tremblant. d’émotion, il an- nonce qu’aprés 24 ans consé- cutifs sur le Conseil d’Admi- nistration de la Caisse dont 19 ans comme président et, df a l'état précaire de sa santé, il se voit forcé de refuser de servir pour un autre terme. Il a remercié chaleureusement les mem- bres du conseil présent et ceux des années passées, l'ex-gérant, Jean-Baptiste Goulet, mieux connu sous le nom de J.-B., maintenant en retraite, ainsi que son succes- seur le présent gérant Jean Aussant et les employés de la Caisse pour l'aide et le soutien qu’au cours des an- nées ils lui ont aecordés. Dans son rapport, M. Fer- nand Bouvier, président du Comité de Crédit a déclaré que, di aux taux élevés des intéréts, le nombre de préts demandés par les sociétaires avait diminué de 1,273 en 1980 a 1,103 en 1981 et le montant de $13,439, 642 a $11,938,170. {Suite p.2] 7; ik |