| Suite Les écoles St-Sacrement, a Vancouver ; Notre-Dame- de-Fatima et Notre-Dame- de-Lourdes, a Maillardville, recevront le matériel néces- Saire, nouvelle édition, pour le cours de premiére année. Le nombre d’éléves visés est de quatre-vingt. La ‘‘Méthode dynamique’”’ a été adoptée dans la plupart des é€coles canadiennes- fran¢gaises, en Alberta comme en Colombie britan- nique, parce qu’elle se pré- te au contexte social, cul- turel et historique nord- américain, ayant été con- gue au Canada. Depuis quel- ques années, la Fédération aide 4 défrayer des cours spéciaux qui sont donnés aux titulaires de la ‘*Méthode dynamique’’ dans cette pro- vince. Outre les trois écoles men- tionnées plus haut, l’école Sacred-Heart, A Princ George, dispense aussi cet te méthode pour sa secti francophone. La Fédérati a déja consenti l’octroi manuels A cette institution Le montant du présent oc- troi atteindra enviro $ 700.00. R.P. Dawson Creek Par Alain Clerc Tout le Nord est terrible- ment conservateur, me con- fiait le directeur d’un heb- domadaire local lors d’une derniére visite que je lui rendais A Vancouver. Plus de sept-cents milles sépa- rent Dawson Creek de la capitale de l’ouest canadien et pourtant Dawson Creek ce n’est pas si ‘perdu’? dans le Nord. Ne serait- ce qu’en comparaison de quelques villes européennes, la Peace River Country est a la méme latitude que Man- chester. Si l’on arrive en train, la désillusion est grande : pour une agglomération de prés de 15 000 habitants, la gare est minable, pas l’ombre d’un quai, une seule bara- que en bois, aucun guichet ou centre d’information. II faut traverser les rails et une large bordure de terre pour arriver sur la route et au premier hotel. Si l’on arrive par la route, la ville ressemble A ces milliers d’autres petites lo- calités que rencontrent les automobilistes sur leur rou- te sans jamais leur préter trop d’attention. Si 1’on arrive par les airs, Dawson Creek dé¢ oit en bien, un petit aéroport moderne | joliment équipé (et bien des- servi) vous prouve que la communauté a su investir dans le futur. C’est d’ailleurs en cela que la ville est intéressante, et rien n’est plus remarquable pour un étranger que le fossé qui sépare l’homme civilisé de Vancouver et l’homme ci- vilisé de Dawson Creek. Le premier vous déclare qu’A Dawson Creek l’avan- tage c’est qu’il n’est pas be- soin de faire trente-six mil- les pour voir un caribou, vous en croiserez trois trou- peaux lorsque vous irez fai- re vos achats. L’autre vous assurera que Vancouver est le centre de la pollution et que la ville est obnubilée par le $. Un jeune maftre d’une des junior high school me dé- clarait : ‘‘Ici, on est libre et le prix de la liberté, c’est Vhiver ; c’est pour cette rai- son que j’ai quitté Vancouver et que j’éduquerai ici mes enfants’’. Une des premiéres choses qui frappe lorsqu’on fré- quente les ‘‘intellectuels’’ d’une ville du Nord, c’est que la ville n’est pas une oubliée de la civilisation, mais bien au contraire, qu’elle a tour- né le dos a la civilisation. La plupart des habitants de Dawson Creek sont originai- res du sud, de Vancouver, et d’autres viennent de plus loin, de Californie, d’Alle- magne, d’Italie. Les gens ne sont pas ici implantés depuis cing géné- rations dans leur terre, ils sont venus tenter leur chan- ce, une chance qui leur échappe a Seattle ou A Van- couver. Ils sont venus avec leur bibliothéque, leurs idées - souvent trés avan- cées - qu’ils essaient en vrais pionniers de propa- ger dans une petite com- munauté. C’est dans ce sens que la ville vous apporte une bouffée d’air frais, une bouffée de liberté. Le paysage aussi a quel- que chose de saisissant pas de hautes montagnes, de magnifiques rivages, rien que des petites collines re- couvertes de foréts de sa- pins et de bouleaux ; d’une petite créte, c’est 1’étendue inconquise que l’on contem- la la recherche d’un emploi, | et que je ne connais que su- |perficiellement cette petite /communauté, je dirais sim- |plement venez voir et nous ple, c’est l’avenir du Canada, un avenir tout proche si 1’on songe au développement de Fort Nelson, A la prochaine construction d’une ‘nouvelle Alaska Highway asphaltée de Fort St. John A Anchorage. Bien sQr, la petite ville a ;conclure, mais cela m’est | impossible, car il y a deux aussi ses revers, l’impor-] tance de la paysannerie et def S€s conceptions conserva- trices se fait souvent cruel- lement ressentir et tout par- ticuliérement dans la poli- tique culturelle de la ville. Devant choisir entre la cons- truction d’un club pour le golf} et la reconstruction d’une bi- bliothéque actuellement sise dans une cave, le choix seat malheureusement porté sur} la pelouse gazonnée. Mais au contraire des ee des villes of un mur sépare l’intellectuel de l’ouvrier,} une compléte solidarité lie le paysan et ‘‘l’*homme des livres’’, une solidarité pro- fonde qui a ses racines dans la nécessité qu’ily a de s’en- traider, particuliérement lors des grands froids de Vhiver. s’il m’ttait: lotsir ae mois j’arpentais encore les trottoirs de West Georgia eaidemniait en reparlerons. Alain Clerc. A laffiche Les ‘‘FEUX FOLLETS?”’, association unique de danseurs, de musiciens et de chanteurs, qui interprétent 1,000 ans de l’histoire canadienne, viennent en tournée en Colombie britannique. Leur premier spectacle aura lieu 4 Burnaby, | au Burnaby Central High School, le jeudi 14 octobre, a 8:30 p.m. Les billets seront. disponibles A l’entrée, une heure et demie avant le lever du rideau. Etudiants : $ 1.00 ; pensionnés : $ 1.00 également ; adultes : $ 2.00. Au Queen Elizabeth Theatre - ‘‘Le Trouvére’’, opéra de Verdi. Derniére représenta- tion le samedi 9 octobre, a 8:00 p.m. Billets a4 Eaton’s. A VAlliance francaise Le bureau de /l*Alliance Frangaise de Vancouver est Ouvert de 9h30 4 12h80 ie Matin, du lundi au vendredi et de 15h30 A 20h le soir, du lundi au jeudi. Vous pouvez donc télépho- ner de 10h 4 midi, du lundi au vendredi et de 16h a 19h, du lundi au jeudi. Tél. 327-0201. - Film : ‘*Colombie bri- tannique’’, avec Stan Mid- gley. Dimanche 10 octobre et lundi 11 octobre. Billets ; au Vancouver Ticket Centre, 630 Hamilton St., tél. 683- 205s ‘- La chorale Pendyrus du Pays de Galles : quatre- vingt-dix chanteurs. Mardi 12 octobre A 8:30 p.m. Avis La branche principale de la Bibliotheque Publique de Vancouver est maintenant ouverte le dimanche, de 1:00 pem. & 5:00 p.m., jusqu’Aa la fin du mois d’avril 1972. IT A THE UNITED APPEAL FEELSGREAT sa ask nes” LE SOLEIL, 8 OCTOBRE 1971, VII