4, Le Soleil de Colombie, 6 Février 1976 DOSSIER EDUCATION Roger RIOUX A - Elémentaire et Secon- daire - 1 - Aide A l’enseignement dans la langue officielle de la minorite: 9% du coft moyen annuel d’enseignement pour cha- que éléve 4 temps plein qui étudie dans la langue offi- cielle de la minorité - Eléve A temps plein: celui qui recoit au moins 75% de © son instruction dans la lan- gue de la minorité au ni- veau primaire, ou au moins 60% au niveau secondaire. - 2 - Aide 4 l’enseignement de la langue seconde: 5% d’une proportion du coat annuel d’enseignement pour chaque éléve qui étu- die la langue seconde, cet- te proportion étant calculée A partir dutemps que 1’élé- ve consacre & étudier la langue seconde - 3 - Aide au titre des dé- penses administratives : 1.5% de la moyenne des frais d’instruction enga- gés pour une province, ce pourcentage étant calculé en fonction du nombre to- tal d’enfants d’age scolai- re appartenant 4 . la mi- norité de langue officiel- le - B - Post - Secondaire - 1 - Aide aux établissements En vue d’aider aux provin- ces A offrir Aceniveau des services éducatifs 4 leur minorité de langue offi- cielle, le fédéral verse des contributions qui repré- sentent 10% des subven- tions de fonctionnement versées par les provinces aux. établissement qui dis- pensent leur enseignement dans la langue officielle de la minorité. Ilaccoreé éga- lement une certaine aide financiére au titre des dé- penses d’immobilisation, aide qui correspond 4 8.5% de ladite contribution fédé- rale - 2 - Centres de formation linguistique: EXTRAIT DU DOCUMENT ’ LA SITUATIONDE L’ENSEIGNEMENT . DU FRANCAIS AU CANADA » Pour laconstruction ou l’amélioration de centres linguistiques, les provin- ces peuvent récupérer un montant maximal annuel de $100.000. Detels centres peuvent accueillir étu- diants, professeurs, le personnel de tout établis- sement d’enseignementet, dans certains endroits, des fonctionnaires provinciaux et le public en général. 3 -Bourses autitre des frais de déplacement: -Cette forme d’aide est of- ferte aux étudiants de ni- veau post-secondaire qui désirent s’inscrire dans un établissement d’ensei- gnement d’une autre pro- vince, étant donné qu’ils ne peuvent poursuivre leurs études dans leur premiére langue officielle dans leur province. Les demandes sont présentées au Minis- tére chargé de l’enseigne- ment post-secondaire*dans | leur province. | 4 - Bourse pour tes profes- seurs: 5.000 bourses de $300 sont offertes chaque année aux professeurs qui enseignent la langue seconde officielle ou donnent leur enseigne- ment dans la langue offi- cielle de la minorité, afin de leur permettre de sui- vre des cours de formation de courte durée pour pa- faire leur formation. Un montant' supplémentaire pouvant s’élever 4 $300, peut 6tre accordé pour frais de déplacement. Les demandes doivent étre fai- tes au ministére chargé de Venseignement _post-se- condaire dans leur provin- ce - 5 - Bourses.pour 1’étude de la langue seconde: 630 bourses de $2.000 sont offertes aux étudiants de niveau post- secondaire, désirant poursuivre leurs études dans leur seconde langue officielle. - ' 6 - Centres de formation des professeurs: Aide financiére aux admi- nistrations provinciales a- fin de leur permettre d’é- tablir ou de financer des centres de formation pé- dagogique adéquats pour professeurs de langue frangaise. Le premier accord a été conclu avec le Manitoba.’ — ~ niveau Le fédéral a versé $1 mil- lion au titre des dépenses d’immobilisation se rap- portant 4 un institut péda- gogique 4 St-Boniface et il verse une contribution supplémentaire en vue de couvrir une partie.: des frais de fonctionnement de cet établissement. C - Projets spéciaux Chaque province peut pro- poser des projets nova- teurs dans le domaine de 1’en- seignement dans la langue officielle de la minorité ou de l’enseignement de la se- conde langue officielle et ce, 4 tous les niveaux de l’enseignement. Habituellement, le mon- tant que le gouvernement fédéral rembourse au ti- tre de tels projets ne dé- passe pas 50% du coat to- tal. Régle générale, les dépenses d’*immobilisation ne sont pas remboursa- bles. D - Bourses d’été pour é- tudiants Quelque 4.400 étudiants de post - secondaire font chaque été un_ stage d’immersion pour appren- dre leur seconde langue of- ficielle. Financé par le Se- crétariat d’Etat, ce pro- gramme est administré par les -provinces en liai- son avec le Conseil des ‘Ministres de 1’Education, (Canada). Ces bourses ont une va- leur approximative de $600 au titre des frais descola- rité et de. subsistance.° E - Moniteurs.de langue se- conde ‘ ee ee te Chaque année, des moni- teurs aident les étudiants au moyen d’exercices de conversation etde pronon- ciation dans leur seconde langue officielle. Les étudiants choisis comme moniteurs recoi- vent $3.000 par année: ils étudient A temps plein et travaillent Atemps par- tiel (de 6 4 8h. par semai- ne). Tableau I D’origine francaise | Sachant le frangais Parlant frangais au foyer Sachant l’anglais Parlant anglais au foyer be De langue maternelle frangaise Sachant le francais seulement Sachant 1‘anglais et le francais De langue maternelle anglaise Sachant l\anglais seulement Bilan linguistique des Canadiens d’origine frangaise au Canada en 1971 6.180.120 | 5.673.705 5.516.915 9.275.545 3.714.960 2.464.690 1.958.745 898.715 644.715 2,900.155 ‘ et expérimentaux, - Par Jean-Louis LaMontagne La jungle de la paperasserie Laptitude du Canada de pouvoir produire des denrées et des services a des prix compétitifs est déjouée par inflation. Ottawa est a lorigine de la plus grosse partie de linflation en im- primant trop de monnaie et . en fermant délibérément les yeux sur ses propres mono- poles et les groupes de monopole dans les grosses entreprises et les grands syndicats. Linflation est une cause de chomage; alors Ottawa augmente les pres- tations de chdmage ainsi que les déductions de salaire pour. les financer. Cette année, les prestations de chomage vont cotter prés de $4 milliards © 14 pour cent du budget fédéral. L’essence, le boeuf, les oeufs — aussit6t qu’Ottawa se méle d’établir les prix, il déforme le systéme du mar- ché. Comme si de nouveaux bataillons de fonctionnaires pouvaient régulariser l’offre et la demande d’une facon aussi efficace. que le font chaque jour des millions de Canadiens par leurs choix individuels. Ce qui est pire encore, c’est la croissance de la paperasserie qui résulte de chaque nouvelle décision dOttawa. Une enquéte menée par la Fédération canadienne de 1l’entreprise indépendante pour les deux premiers trimestres de 1975 “a montré que les “régle- mentations du gouverne- ment et le fardeau de la paperasserie” étaient le fac- teur individuel le plus im- portant auquel Ics hommes d’affaires ont a faire face a, Pheure actuelle. L’ingérence d’Ottawa a pour ‘effet de décourager les entre- prises de toute expansion. Comment désirer grossir lorsqwun tel accroissement ne fait qu’aggraver les pro- blémes? Un chiffre d’af- faires plus important signifie davantage d’impots, davan- tage de paperasserie, davan- tage de soucis personnels dans une semaine de 70 heures — tout. cela pour satisfaire les experts dOt- tawa, qui travaillent de 9 heures a 4 heures. Le Canada pourrait croitre et prospérer en encoura- geant le développement des petites entreprises. Un tel encouragement renforcerait également la base com- merciale des communautés plus petites du Canada et aiderait 4 inverser le mouve- ment vers les gros centres urbains. Ottawa pourrait aider dune facon positive en mettant de cOté une proportion de tous les con- trats du gouvernement pour les petites firmes. Le dé- partement des services et de lapprovisionnement d’Ottawa pourrait donner exemple que suivraient les “provinces. Qu’en pensez- vous M. Goyer? e@ Ad e La pauvreté du pa uvre travail- leur est causée par les person- nes a charge.. Un adulte célibataire, par exemple, travaillant pour le salaire minimum, ne vit pas dans la pauvreté. Des allocations familiales plus élevées de- vraient ‘servir de base a notre politique sociale. Si les allocations familiales contribuaient davantage aux ° couts d’élever les enfants, les salaires minima seraient suf- fisants pour satisfaire les besoins _essentiels d’un couple. De la méme fagon, on pourrait réduire les pres- tations d’assurance-chémage et de bien-étre social. La Féderation canadienne de |’entreprise indépendante © L'UNIVERSITE venait d’organiser des cours de pertectionnement pour adultes. Le jour de J’ouverture des cours il pleuvait 4 verse et notre professeur nous accueillit en ces termes : — Messieurs, autrefois, je n’aurais pas manqué de déplorer le mauvais temps qui vous accueille . Maintenant, c’est la pluie que jaccueille toujours avec joie depuis que la statistique m’a appris que la pluie réduit de 90% les étudiants. risques des manifestations des Tableau I Nombre et pourcentage des bilingues canadiens en 1971 \ Québec Ontario Nouveau Brunswick Colombie- Britannique Autres provinces 1.663.790 57.4%, 716.065 24.7%, 136.115. 4.7Y, 101.435 3.5% 282.745 9.7%, SeRARa SE RECS RS RSL EE FRANCOFETE A MAILLARDVILLE LES 25-26-27 JUIN a BUCH otoda alisveqgs + 2 _E Nous avons des idées arrétées dés Bik 2 t Ley SISter ea a GGal Sek on i, vhs A oy css. i x * Beats ste que nous cessons de.réfléchir. i eUguce geeeaD t cas : i | at -