= celles de la Rome

Propos en l’air

Voila un titre magnifique qui
ne veut pas dire grand chose, ce qui
n'a d'ailleurs pas grande importance
puisqu' il ne sera pas compris par ce-
lui 4 qui il est destine, pour la bon-
ne raison qu'il ne parle pas frangais.
Quant aux autres,lorsqu'ils le liront,

ils en feront ce qu'ils voudront.

Pour ma part, il m'a séduit par-
ce que sous un titre comme celui-1a
on peut écrire n'importe quoi et pas-
ser pour un poéte moderne dans une so-
eiété ot, moins l'on est compris,plus
l'on est admire, --

Jrai été tenté Sate ‘cela
du "coq a Ba 1l'aye", puisqu'il s'agit de
la réponse d'un canadien descendu des
Gaulois, 4 l'article d'un ami d'origi-
ne britannique, paru dans les "News"
sous la plume de son éditeur,M,Victor
Hodson.

J'ai craint toutefois qu'igno-
rant la langue de Molitre, le pauvre
homme se méprenne sur le sens de ce
bon mot, en consultant son dictionnai-
re, Afin d'éviter toute histoire, je
suis allé cuéillir dans 1' histoire
deux objets qui symbolisent deux enne-
mis légendaires, le bicorne de Napolé-
on et l'unicorne que.l'Angleterre a
adopté pour tenir compagnie & son li-
on,

Napoléon, chacun'le sait, n'est
plus au monde des vivants; le lion an-
glais a perdu ses dents;quant a l'uni-
corne, personne ne sait plus pourquoi
il est 14,surtout maintenant que sur
sles contirient , l'appendice nasal proé-
minent de certain général n'est plus

présent pour-lui faire pendant.

anne, | » diAre -et Waterloo ig!
“sous Les ponts de Londres et d'tAuster-
litz,il est passé pas mal d'eau et si
les diate peuples sont devenus amis
c'est aprés en avoir mis pas mal dans
leur vin et leur whisky, Il serait
peut-€tre bon, ma foi, qu'on en fasse
autant au Canada,

Le secret pour y arriver n'est
pas dans les lois, mais bien dans le
coeur des hommes, sy condition bien str
‘qu'ils ne se conduisent pas comme un
petit garcon que “jtai bien connu et
qui disait & sa mére en colére: "Tu
n'as quia me laisser faire ce que je
veux et il n'y aura pas d'histoires'.

C'est un peu le raisonnement
que vous tenez, M.Hodson, quand vous
laissez entendr2 qu'Ottawa devrait dé-
clarer l'anglais seule langue offici-
elle au Canada!

Vous prenez aussi’ vos désirs
pour des réalités, lorsque vous vous

-empressez de vouloir enterrer dans le
méme cercueil, la langue de Voltaire
et de la Gréce
stappelle vendre la
avant de l'avoir tué,
avant qu'il

Depuis. Je:

antiques. Cela

peau de l'ours,
ou celle de Chanteclere,
soit plume,

Clest aussi par trop Sere h
les choses que de penser qu'un tiers
de la population de la nation, établi
au pays depuis trois siécles

et plus,

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BE ee

- moins de I pour cent,

Le Soleil de Vancouver,page 3, 17 avril 1970

var Jacques BAILLAUT

Liv NL 0 OR NUE

ne représente rien dc plus que des
costumes originaux. et des danses fol-
kloriques!

Peut-etre pensez—vous dans vo-
tre innocence que les Québecois de-
vraient se contenter du sort qu'ensem-
ble, vous avez réservé aux Iroquois?
Vous parlez légérement des gens de
Maillardville et autres minorités 4
travers le pays... Vous etes-vous de-
mandé s'ils aiment leur genre de vie?
Stils sont satisfaits? Stils ont ac-
cepté ou choisi? Stils sont résignés
ou epanouis?

"Que pensez—vous?" est la ques-
tion posée & la fin de votre ae
--.Je pense, Monsieur,que vous n'avez
rien compris... ou si peu!.. Je pense
qu'un pays jeune comme le nOtre n'a
pas trop de deux langages pour baga-—
ges,d'autant plus que l'anglais a lui
seul n'est guére suffisant pour tenir
une conversation, malgré les termes
qu'il emprunte au francais!

Nous admettons

Qu'en style télégraphique

- Tl est des plus pratiques, |

Pour convoquer une assemblee

Ctest la langue révée.

Mais pour l'amour

Ou les finesses politiques
Tl n'y a, Monsieur, que le frangais!

Conservons donc toutes deux ces
armes linguistiques; le frangais pour
nous defendre de 1'Amérique,et écrire
dans les journaux des articles pleins
de bons mots, sous des titres en an-
glais... sorte de petits chapeaux fri-
golos et visillots comme celui de l'm
pereur.

— SO tht eet RE PET Fe ee

La population du Québec
au ler juin 69: 6,254,974

QUEBEC La population du Québec au
Ier juin 1969, s'élevait 2 6,254,794
habitants, dtaprés les estimations
fournies au bureau de la statistique
du Québee par les’1I.535 municipalites
de la province, Elle atteignait en
1968 & la méme date, 6,216,487 person-
nes,

NTE OILY SA Shep

. Z
Une comparaison avec les annees
oe. + PETES . a
precédentes revele un ralentissement
de la croissance de la population at-

tribuable a la baisse du taux de nata-——

jaberet a La. diminution du nombre des

immigrants,

Ce ralentissement se fait sen-
tir dans toutes les régions du Quebec
sans exception. Deux régions seulement
ont un taux de croissance qui dépasse
celui de 2.7 observé pour tout le Que-
bec depuis 1966, Ce sont celles de
Montréal,4,10 pour cent,et du Nouveau-
Québec, 3, 62 pour cent. Plusieurs ré-
gions Sat un taux de croissance de
ce qui fait que
le chiffre de leur paecen ne va-
rie 4 peu prés pas: Trois-Riviéres,0O.
69 pour cent, VYantons de l'Est, o, be
pour cent, Nord—Ouest, 0,22 pour cent.

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= Au service des employés de

Collages et acryliques

par Dalphiane

VANCOUVER- Ctest avec interét que plu-
sieurs amateurs de peinture se sort
réunis jeudi soir, dans la salle du
Art Club (II8I rue Seymour) afin d'as-
sister au vernissage de Veronica McDo-
nald,

La’ plupart de ses tableaux re-
présentent des fleurs et il semble
que cette artiste ێprouve un attrait
particulier pour les coquelicots qui

sont pour la plupart representés sous
forme de collages aux covleurs écla-
tantes,

Les amoureux du ski et dela
neige, trouveront avec plaisir des ta-
bleaux 0 de petits skieurs évoluent
avec grace et souplesse, descendant
les pentes des Monts Baker et Grouse,

Des lithographies de champi-
gnons ont €té faites 4 l'encre de chi-
ne.

Veronica,née 4 Kelowna, €tudia 4
1'école d'Art de Vancouver 6, puis a los
Angeles, Elle vit actuellement a Van-
couver avec son mari et ses deux en-
fants. Peut-étre nous ramenera-t-elle
de belles choses aprés son voyage en
Burope dans les prochains mois.

Un jeune Australien devient pair anglais
SYDNEY- Un jeune écolier australien
de 15 ans est devenu un pair anglais!
Dés maintenant Dominic Charles Latham
devient lord Latham, baron de Hendon.
1 prend le titre légué par son grand-
pére, qui est mort ces jours derniers
dans un hdpital de Londres, 1'age de
gl ans.

Dominic, surnommé a 1' école
"Lord Stinxy" emporte le titre de jus-
tesse sur son frére jumeau Anthon
~tant™né~ une ‘Sb eae ane Coe
nier,

Son grand-pére, anciennement di-
recteur de london's Transport, avait
cru .voir s!' éteindre la tradition
Qyand son fils Francis avait été tué
dans un accident survenu en Australie.
Mais il apprit alors que Francis s'e
tait marié secrétement et avait six
enfants, Il n'a pas encore été décidé
si Dominic abandonnerait les banes de
1'école pour prendre place a la Mai-
son des Lords,

Deux amis prennent I'apéritif ensemble. Soudain,
l'un d’eux découpe un article dans un journal.

— De quoi s'agit-il ? dit l'autre.
— Oh ! rien, un fait-divers. Un type a étranglé

sa femme, parce qu'elle fouillait: SPAPE ANOS ses
poches.

— Et qu’est-ce que tu vas faire avec cet article ?
— Le mettre dans ma poche !

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