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Sees,

‘Les Chroniques”’ de la
Société Historique Franco-Colombienne
9, rue Broadway est, Vancouver, C.B. V5T 1V4

Téléphone[604]879-3911

Le tourisme a la fin du XXéme siécle

Nous commencons cette semaine une série d'articles, dont le
sujet a été recherché par Mme Louise Merler, membre de la
SHFC, ayant comme thémes: Le tourisme en C.B. 4 la fin du
XIXe siécle; La percée des Rocheuses par le C.P.R. et La

menace de la race jaune en
francophones.

recherches et composition:

C.B. vue par des touristes

Mme Loutse Merler, membre de la SHFC.

édité par: Catou Lévesque.

Pour le voyageur d’aujour-
@hui, il est difficile d'ima-
giner que le tourisme ait pu
exister sans le confort et la
rapidité des modes de trans-
port modernes. Pourtant, plu-
sieurs récits de voyages témoi-
gnent avec enthousiasme du
passage de ces touristes et de
cette époque qui a vu le
“Canadien Pacifique” percer
les montagnes Rocheuses et
réaliser en moins de cing ans
un exploit qui soulévera !'ad-
miration des observateurs

étrangers.

Immensité
du territoire

Pénétrant én Colombie An-
glaise le touriste de la fin du
XIXe siécle, comme celui
d’aujourd’hui, était saisi de
l'immensité du territoire, de
la richesse de ses foréts, de la
splendeur de ses vallées ferti-
les, de l'abondance de ses
cours d’eau et de l’étendue de
son littoral. Il ne pouvait
manquer d’étre impressionné
aussi par la diversité de ses

habitants, par la rapidité de .

la croissance et du dévelop-
pement de cette toute nouvel-
le province du “Dominion”.
Mais comment voyageaient
ces touristes? Quelles étaient
leurs impressions? Comment
percevaient-ils les  réalités
d'alors? C'est ce que nous
verrons ensemble dans cette
série d’articles explorant la
question du tourisme vécu par
des francophones.

Le char-dortoir

Le Baron Etienne Hulot, en
septembre 1885, s’embarque
sur le Canadien Pacifique a
Winnipeg; en route pour
Vancouver. (...) “Exami-
nons le char-dortoir (le slee-
ping car des Anglais, le
wagon-lit des Francais)”,
écrit-il, “le luxe et le confort
se sont donnés rendez-vous. . .
l'extérieur est en acajou uni et
l'intérieur marqueté’ de bois
de rose et d'autres essences
d'un heureux effet. Au centre
quatre compartiments garnis
de banquettes se transforme-
ront pour la nuit en “lits
inférieurs’’.

Derriére d’épais
rideaux

Des glaces correspondant a
chacun d’eux, permettent aux
“habitantes” de commencer
leur toilette derriére d’épais
rideaux, avant de se diriger
vers les petits boudoirs qui
leur sont affectés.

Aux “‘lits supérieurs” nous
voyons des fenétres et une
sonnette d’appel, modifica-
tion fort heureuse qui ne
tardera pas a étre généralisée
sur toutes les lignes améri-

caines. Le systéme d’aération -

est parfait et les huit lampes
fournissent un éclairage suffi-
sant.

485 francs
en premiére

Aux deux extrémités de la
voiture se trouvent les cabinets
de toilette. Notons encore le
fumoir et la salle de bain;
cette derniére d'un usage
général sur la grande voie
canadienne. Des chars-palais
(wagons-salons) et des chars-
restaurants compleétent cet ap-
partement roulant. Les voya-
geurs passent avec, la compa-
gnie un bail de cing jours.

“Le prix du loyer est de 485

francs (prix du trajet.a_partir
de Québec) en premiére, joli-
denier sans doute, mais qui
permet aux locataires de fran-

oe -—*
ee

Premier train transcontinental a atteindre la céte du

Pacifique en juillet 1886.

(photo: British Columbia Official Centennial Record, 1858-1958, 1967, Vancouver),

Vous aussil...

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de |’Quest canadien
et 4 perpétuer 1’ Heéritage

franco-colombien

(Tout en réduisant vos impéts!!!)

chir sans fatigue 2,634 milles,
soit plus de 4.200 kilometres.

Au surplus, la cuisine, bien
qu’américaine, n’est pas désa-
gréable. Dés huit heures du
matin, le breakfast (déjetner
a la fourchette) réunit ‘les
convives; le. “lunch”, est 4 1
heure, et le soir, de 6 a 7

La semaine prochaine,
Gustave de Molinari, dans son
journal de voyage datant de
1885, nous décrira en détail
l’aspect de la gare de Donald,
située au pied de la Chatne
Selkirk, a l’embouchure de la

-riviére- Beaver, qui était en-

core en 1885.le terminus de la

heures, chacun achéve la ‘ligne du C.P.R.

journée par un copieux “din- : :

MCT ross) ce (A 8uivre) ...
Pre

Merci André

La SHFC remercite M. André Chollat, membre de la SHFC,
pour ses articles intéressants et révélateurs sur les noms de lieux
frangats en C.B. Toute personne qut déstre fatre suite a ces
articles est tout-a-fait bienvenue a le faire en nous envoyant au 9
Avenue Broadway est, Vancouver, C.B: V5T 1V4, son article

que nous publierons dans ces pages.

Histoire de

d’envoi

Ley

Regard sur Maillardville

en 3 chapitres:

- Fraser Mills

-les premiers pionniers de 1909 et 1910
- les mariages célébrés au cours des 39
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421-4224

Suite de la page 1
internationale des snobs, on
dit d’ailleurs aussi bien la

»café (pas coffee) soctety» que
le «et-set». Feuilletez les trois

Times, celui de Londres, celui _

de New-York et le Financzal,
vous y trouverez souvent. des.
mots francais, y compris dans
les titres et la publicité.
Le grand —_ dictionnaire”
d'Oxford n’est-il pas le pre-,.
mier a accueillir tout mot qui
a été imprimé une fois dans
une publication de langue
anglaise? Er en
Il est vrai qu'il est agacant
de voir envahir le francais par
un jargon anglo-saxon d’au-
tant plus pénible qu'il est
souvent employé a contre-
temps — ou 4a contresens.
Mais il n'est pas moins triste
de constater sa pollution par
le. charabia. pur et..simple,

-lalourdissement délibéré, le _.

vocabulaire ,hermétique, les, ,
.Phrases..interminables,. l’en-._
ochevétrement des ,«quir..\Une.

-belle langue, une langue sim-. ...

-ple,, claire, .vivante,.n’a-.pas; ,
besoin de gendarmes pour.la
défendre.

Elle a surtout besoin d’écri-
Vains et d’enseignants capa- -
bles de la nourrir, de la faire
vivre, de la transmettre, de

ar

vate! tes boy

Sr Sey

: onne:

temps, de l’alléger’ sans ¢n
renier le génie, de lui rendre
la saveur que trop de jocrisses
lui ont enlevée.
Prenons exemple sur la
cuisine francaise qui, ancien-

“ne comme nouvelle, demeure
sans contexte la premiére a la

bourse mondiale des réputa-

* tions: il’n’y aurait peut-étre
* pas'tin tel effort a faire pour
** ‘que se'répande aussi l’idée que

la langue francaise est tou-
jours la plus juteuse. A-t-on
assez relevé que son recul a
cof{ncidé avec un certain dé-
clin de l’éclat de notre litté-
rature?

_ A son roi Louis XVIII, le
baron Louis, ministre des fi-
nances, disait: «Faites-nous
de bonne politique, nous vous
ferons de bonnes finances.» A
lintelligentsia francaise — et
francophone, car nous avons
grand besoin en l'occurence
de tous ceux qui s’expriment

“en francais, — Jack Lang, le

ministre francais de la Cultu-
re, ne pourrait-il dire: «Fat-
tes-nous de bonne langue,

_ nous vous ferons de bonne

politique culturelle»?
André Fontaine
‘ Le Monde
[Samedi 11 décembre 1982]

UBC

L’Université de la Colombie
britannique a légérement mo-
difié les conditions d’admis-
sion, afin d'offrir aux étu-
diants des écoles secondai-
res de la C.B. qui ont
l'intention.d’entrer 4 UBC, un

choix plus grand de cours en
‘Llame et 12@me années. i

Un certifi¢at provincial de
12@me année demande les
matiéres suivantes: éducation
physique, anglais 11 et 12,
études sociales 11 et “santé et

Le francais 4 l’entrée

orientation”.

Pour entrer 4 UBC, un étu-
diant doit aussi avoir réussi le
francais 11 ou un cours de
langue 11 approuvé, Algébre
11 et une science 11, ainsi que
trois cours de 12éme année

choisis parmi les suivants: © ?
algebre, ‘biologie, chimie,
physique, francais, latin, alle-  °—

mand, espagnol, littérature
anglaise, géologie,
phie, histoire, géométrie, pro-
babilité et statistiques, civili-
sation occidentale.

2 ,20Q2h
so gia!

*Yadapter aux besoins de ce

géogra-

|

Re a ea