PT ee EERE Hig WZ as we jt Te SOLEI” ae [) J Courrier de 2éme classe Second class mail N° 0046 VOL 18 No = VENDREDI 24 JANVIER 1986 ‘Le seul journal de langue francaise de la Colombie-Britannique 30 cents Postsecondaire en francats Premiére étape Par Francois Bourboulon — L’essor de l'éducation postsecondaire en francais. Utopie ou espoir réaliste, on peut l'interpréter comme Ion veut. Reste que la Fédération des Franco-Colombiens avait table de consultation pilings a monde de I’éducation et de pe ur “échanger Pig: ein ae t de programmes Colombie-Britannique” Le projet était ambitieux et la qualité des débats a été ala hauteur de cette ambition. Dommage que la journée ait été courte et l'emploi du temps chargé, car les nombreuses inter- ventions ont souvent empéché la discussion et le débat entre tous les participants de se développer a leur gré. Mais cette table de consultation a permis de ré- _ pondre - partiellement aux cing questions. Qui? Ou? er Com- = ment? Quand? Qui? ~~ Comm j 9 la plu: part des intervenants, l’arrivée massive des éléves d’immersion (dont le nombre connait une croissance annuelle de 20%) et du programme-cadre rend cru- cial le probléme du_postsecon- _ daire en frangais. Mais il y a aussi ceux qui, déja étudiants, ai- meraient recevoir une éducation en frangais ou dans les deux _ langues. Et la grande masse des adultes qui retournent aux études par l’intermédiaire des cours du ‘soir ou autres. sur ce sujet une Beaucoup ont insisté sur la nécessité de considérer cette population dans son ensemble, en particulier a l’issue de l’inter- vention de Geoff Mills, directeur du service des langues modernes au Ministére de 1’Education. Celui-ci avait en effet annoncé la réalisation d’un sondage auprés des éléves de 1léme et 12éme (er immersion et dans le program. me-cadre) pour déterminer leurs intentions en matiére d’études postsecondaires . Des résultats de ce sondage dépendra la politique insuffisante, a précisé M. Mills, nous proposerons un appui fi- nancier aux étudiants désireux d’aller étudier en francais ail- leurs”. Ce qui n’a pas a été sans: provoquer quelques réactions de certains qui rappelaient qu'il ne fallait pas oublier les adultes et les étudiants d’immersion des autres provinces par exemple. “Le mar- ché est beaucoup plus vaste que la population des sondés”, a rappelé Yves Merzisen, directeur de département a Cariboo College et membre du Conseil de direction de la F.F.C. Ou? Avec cette question, on touche semble-t-il un point délicat et qui sera difficile 4 résoudre. Faut-il mettre sur pied un systéme post-secondaire dans toute la province et dans divers établisse- ments (au risque de disperser les moyens, les énergies et les imagi- nations) ? Ou bien tout regrouper dans une seule institution et dans ce cas de nouvelles questions se posent: cette institution sera-t- elle un collége ou une université? On est resté assez discret sur cet aspect car il est évident que tout le monde, du cété des colléges comme du cété des universités, voudrait recevoir la plus belle part du gateau, si jamais le gateau existe. (Rappelons qu ‘en Colombie- -Britannique il existe. d'une Bart que. sausacs com- wollaee ae trois universités (Université de Colombie-Britan- nique, Université Simon Fraser, Université de Victoria) . Quoi? I] est sans doute encore trop tét pour réellement parler des pro- grammes que pourrait offrir un systéme postsecondaire en fran- ¢ais. Comme le reconnaissait Yves Merzisen, ce n’était pas le but de la journée et le probléme Suite page 2 “La Cour ‘en marche ~ Par Annie Granger C'est parti. Le complexe d’ha- bitation “La Cour” construit pour des familles francophones _~ qui éprouvent des difficultés a se loger, par la Société d’habitation La Vérendrye est maintenant en, Deipaghed relie Nectand Bt Denis, Audra Gagnon ot le Pore Gadart route sur le terrain adjacent a l’église Saint-Sacrement. La pel- letée symbolique a été donnée le lundi 20 janvier par le président de la Société André Gagnon, le Pére Robert Godard, curé de la paroisse Saint-Sacrement et _ Normand St-Denis, de ‘Avant: garde Entreprises, conseiller de la Verendrye. La construction démarrée, il s'agit maintenant de faire le choix entre les quatre-vingts Suite page 2 Femmes Par Annie Granger Six mois ont passé depuis le forum et la conférence sur la décennie de la femme a Nairobi au Kenya. Trois francophones, qui y ont assisté, ont revécu leurs expériences devant une quinzaine de femmes. Olga Kempo, professeur a Vancouver et candidate pour le Nouveau Parti Démocrate sur la scéne provinciale y est alléede sa ropre initiative; Francoise igur, de Calgary, déléguée canadienne au forum, représen- tait les femmes de l’ouest cana- dien et Louise Bergeron de Villiers était déléguée officielle du gouvernement canadien a la conférence des Nations-Unies. Mondial “Six mois plus tard, je réalise qu’avant je faisais partie d'un réseau | 1 de femmes, mondial.” ‘Olga Kempe a soniye les répercutions actuelles, et ce n'est pas encore l'idéal: un groupe de femmes avait mis cet automne sur pied une réunion pour parler de la rencontre de Nairobi, sans inviter toutefois d'autres groupes locaux. “Aprés cette rencontre en Afrique, j'ai pris la décision de continuer dans ma voie de femme d'action politique, de résister 4 ce mouve- ment qui va de plus en plus vers la droite, de résister aux religions fondamentales.... Nairobi m’a donné l’énergie pour cinquante ans. Louise Bergeron de Villiers a assisté a la conférence des pays, ce | Sommet francophone Toujours des remous ‘Le sommet des chefs d’Etats et de gouvernements de pays fran- cophones approche a grands pas (il se tiendra du 17 au 19 février prochains) et réunira 33 pays et pourtant de nombreux pro- blémes doivent encore étre réglés. On se souvient que le Québec avait mis des. années a se mettre d’accord avec Ottawa sur sa présence et a un tel sommet. Certaines voix, dont celle de Trois souvenirs qui veut dire plus de structures, plus de problémes aussi. 157 pays étaient présents, “‘on peut dire ce que ce fut un succés puisqu’on est sorti avec un document intitulé S.P.A. Stratégies prospectives d’action. Mais ce fut difficile, dix jours de discussions de douze heures d’affilée. Le temps était tellement serré que nous n’avons pas pu adopter des résolutions. Les étaient rigides et difficiles, par exemple on s'est obstiné pendant deux heures 4 savoir comment traduire en russe “Shall” et “Should”, pour enfin s'apercevoir que ces deux mots n’existaient pas en russel” L’intérét de cette conférence s'est immédiatement fait sentir au sein de |’Orga- nisation des Nations-Unies, les femmes ayant réussi a faire siéger ce bastion d’hommes un samedi et dimanche, jamais vu depuis la Sujets Alphabétisation, énergie, vio- lence faite aux femmes, services sociaux, femmes et enfants vivant en régime d’apartheid, femmes et enfants palestiniens, participa- tion des femmes aux efforts de paix, femmes Agées, femmes jeunes, femmes pauvres, femmes migrantes, femmes appartenant a une minorité, femmes autoch- tones, tous ces sujets et bien d’autres sont maintenant inscrits dans ces S.P.A. Francoise Sigur, fondatrice du réseau des femmes francophones Suite en dernié¢re page Pierre-Marc Johnson, alors Premier ministre, s'étaient aussi élévées lorsque le méme statut avait été accordé au Québec et au Nouveau-Brunswick. Mais fina- lement, le Canada aura bien une représentation tripartite a Paris. A présent, c’est la Suisse qui est touchée par les polémiques. Le gouvernement a en effet refusé de participer au Somment, selon le Suite en derniére page : malheureux. transmettrat. Trop riche Pasquale Consalvo a bien de la chance. Il est en effet le plus gros gagnant de l'histoire a la loterie de l'Etat de New-York Mais les 30 millions de dollars [U.S.] quiil a gagnés lui font peur. Selon lut, c'est trop d'argent pour une seule personne et il sest déclaré prét @ rendre largent si celui-ci le rendait A 59 ans, et malgré ses 30 millions, entendait continuer a travailler. Mats sa fa vétements de travail et il s'est retrouvé sans rien @ faire stnon dépenser ses dollars. Si vous voulez aider Pasquale a se débarrasser de ses millions,envoyez-moi vos suggestions, je les lui Pasquale Consalvo lle a déchtré ses Oncle Archibald