Parmi les grands noms de ia ftrancopnonie, linya pas que des hommes. Voici aujourd’hui une femme dont la valeur est connue et plus spécialement par les membres de la F.F.C. Si j’ai eu la chance de l’interro- ger, c’est parce qu’a la derniére réunion du Comité Exécutif de la Fédération, elle était arrivée en avance: Peu croyable, mais vrai. En plus d’étremembre du Co- mité Exécutif et du Conseil Général, elle est aussi Pré- sidente des Francophones de Kelowna. Pour vous faire mieux connaftre Mme Marie Warzecha, je ne vous dirai pas qu’elle est deux fois grand’mére ni qu’elle est heureuse et mariée depuis 22 ans, ni que née en Lorraine, elle a émigré au Canada il y a 21 ans. Le groupe des Francophones de Kelowna, dontelle est la présidente, tient honorablement sa place en Colombie. Fondé depuis seulement 3 ans, lenombre de ses adhé- rents vient de dépasser cent. Parmi les activités les plus importantes: soirées sociales, pique-niques et sports; le fait que la participation des membres est nombreuse ajoute au charme des réunions. Passons maintenant A quelques questions plus person- nelles: Q - Quand vous allez faire vos provisions pour la semai- ne, partez-vous avec une liste et une somme fixe que vous ne dépassez pas. R - Non, jamais, je roule mon chariot dans le magasin, je choisis les bonnes occasions. Ilya certaines choses de base que j’achéte réguliérement- Q - Dans un supermarché, par quel rayon commencez- vous. / R - Au petit bonheur la chance, cela dépend de 1’endroit ou j’ai garé ma voiture et, si je rencontre une amie, nous faisons le trajet ensemble. Q - Vous arrive-t-il de reposer une marchandise. R - Oui, surtout les produits qui contiennent trop de matiéres chimiques. Je cherche ce quiest le plus natu- rel. Q - Si cek vous était possible, quelle mode lanceriez- vous - . R - Quelque chose de trés confortable, j’aime beaucoup le style Chanel ~ ; vo Q - Décrivez-nous la robe dont vous révez. R - En soie, plissée, longue, de couleur rouille dégra- dée, avec manches assez larges, décolleté ras du cou, _ avec un bijou, un seul, mis en valeur. : Q - Etre femme, c’est aimer les bijoux et les parfums. Faites votre choix. ) ea R - Parfum: 5 de Chanel, Eau de Cologne 4711 Kobnisch. Quant aux bijoux, les plus simples et les plus chers pos- sibles. Q - Libération féminine ou sexuelle. Donnez votre avis sans peur. R - Il y a quelques jours, mon mari a déclaré en public que je m’étais libérée le lendemain de notre mariage. La question est dépassée depuis longtemps. Q - Autrefois, une femme bien ne sortait jamais sans un chapeau. Et maintenant. R - Ma préférence va aux capelines mais, en général, je ne porte pas de coiffure. : Q - Croyez-vous les femmes supérieures aux hommes. R - Non, mais en tout cas pas inférieures. (Pour nos lecteurs, je précise que le mot ‘‘mais’’ était trés appuyé). Q - Le réle de la femme dans la vie moderne: au travail Ou au foyer. R - La ot elle se sent bien et heureuse, 14, el!e est par- faitement 4 sa place. ve Q - Role de la femme dans la F.F.C. _ E R - Aucune différence entre le réle de l’homme et de la femme, - essayer de créer une unité franco-colom- bienne. Q - Combien de femmes au Comité exécutif de la Fédeé- ration? R - La moitié mais nous ne faisons pas front commun. Q - Quels sont, dans votre bibliothéque, les livres les plus relus. R - Les deux Alexandre Dumas, Dante et Pascal. Je lis aussi beaucoup de nouveaux romans, surtout ceux qui se rapportent 4 l’histoire. On neperd jamais son temps avec un nouveau livre. Je viens de terminer ‘*‘Le Pre- mier Cercle. : Q - Choisissez-vous votre menu sans regarder au prix. R - Canard A l’orange, gnocchi, pas de dessert (je n’aime pas les patisseries), pas de cigarette mais un bon café- filtre. | Comme boisson, un bon vin d’Alsace sec. | Q - Avez-vous le temps d’avoir un passe-temps favori. R - Tricot, ski de fond, bicyclette ou jardinage, suivant les saisons et les occasions. i ae Q - Quels disques choisissez-vous insconsciemment lors- que vous 6tes seule... R - D’abord Mozart, puis la musique populaire. Parmi les opéras, mon préféré est La Traviata, ensuite Rigo- letto et Mme Butterfly. ; W- Vapres vorre propre CapeLlicnce, 165 IOMMNeS au volant font plus d’erreurs que les hommes - ou moins. R - Pas les mémes mais, sans doute, le méme nombre, a mon avis. & hearst f Q - Votre ‘définition de l’amour avec un grand ‘‘A’’. R - Compréhension mutuelle d’abord et affection sincére, bonté, patience, profondeur intellectuelle. -Surtout pas de superficiel. - Physiquement: une allure vivante, sportive. Q - Vous suivez la mode, par devoir ou par goft. R - Je lasuisen l’adaptant 4 mes goftts le plus possible. Q - Votre défaut préféré, je veux direle plus marquant. R - Je suis: impatiente. . : Q - Une, parmi les qualités que l’on vous reconnait. R - L’intégrité, y compris les ennuis qui l’accompagnent. Etre membre du Conseil et de l’Exécutif de la FFC n’est pas une petite tache. Cela demande de l’énergie et une grande activité. Le travail 4 faire se fait. La rapidité de croissance des Francophones de Kelowna nous fait bien augurer de son avenir. Nousne pouvons que leur souhaiter bonne chance et bonne chance aussi 4 Mme Marie Warzecha, chargée de toutes ces responsabilités. Le Canada et les ’juvéniles” par Marguerite Batut - Il yaune quinzaine de jours, par un soir de brouillard, de jeunes galopins envoyérent,dans les portes d’un im- meuble d’une rue tranquille de New- Westminster, deux énormes pierres, qui éclatérent le verre et obligérent le propriétaire 4 remplacer deux grandes vitres. Les con- cierges entendirent un bruit (un seul) énorme et affolés, sortirent, pour seulement constater les dégats. Les deux pierres avaient été, semblent-ils, envoyées avec un ensemble parfait, ce qui avait fait croire qu’il n’y avait eu qu’un choc. , ‘ Le concierge, outragé, téléphona illico-.prestoa la po- lice oil lui fut répondu que du fait qu’il s’agissait de ‘*juveniles’’, on ne pouvait rien faire - - Une dame d’un certain Age a été assaillie deux fois par des enfants de 12 A 13 ans. Comme elle résistait pour défendre sa bourse, les enfants 1l’ontfrappéeet la pre- miére des deux fois, elle adQ'rester 5 semaines 4a 1’h6- pital. Il fut répondu la m@éme chose que ci-dessus 4 son mari, quand il essaya de faire intervenir la police - - Dés enfants attaquent une autre personne 4 la sortie d’un Glub d’Age d’Or. Elle se défend et survient alors un automobiliste qui demande ce quise passe; l’un des enfants lui répond que ce n’est pas de ses affaires et que de toute fagon, il n’a aucunrecours de plainte pour la malheureuse attaquée, car...ils sont. . .‘‘juvéniles’’ - Qu’en pensez-vous! L’ ASSURANCE VIE EN COLOMBIE—BRITANNIQUE de ia Colombie - Britanni- que ont souscrite, s’éle- vait 4 $1.570.000.000 d’as- surance individuelle. Quant aux assurances col- lectives, elles atteignaient $1.184.000.000. . Si, A la fin de 1974, tous les assurés dela Colom- “‘pie- Britannique avaient soudainement été en mesu- re deréclamer le pro- duit de leurs assurances- vie, un montant de $18 mil- liards, 131 millions leur aurait été versé. Les Co- lombiens avaient en effet acquitté, en primes, au cours de 1l’année, $266 mil- - lions. Autre chiffre qui dénote Vimportance économique de l’industrie de l’assu- rance-vie en CB: les pla- cements des compagnies d’assurance - vie en Co- lombie-Britannique tota- lisaient, A fin 1974, la somme de $3 milliards 43 Par contre, les assurés de la Colombie - Britannique avaient touché, en presta- tions d’assurance - vie : durant la méme période, millions: $165 millions. Cette som- On sait, par exemple, me englobait les réclama- tions au décés, les rentes,. les prestations d’invalidi- té, les participations et des valeurs de rachat de . polices. Au cours de la méme an- née, la valeur des assuran- ces - vie que les habitants qu’au Canada, 18% des hy- pothéques sont financés par des compagnies d’as- surance-vie. De ce pour- centage, de placements, les deux tiers vont 4a des habitations familiales et un tiers Ades édifices non - résidentiels. vous donner . la liste des chambres, appartements ou maisons qui vous con- viendraient. Savez-vous aussi . que des magasins comme ‘‘Safeway’’ et ‘*Su- per-Valu’’, que certains ‘*Jaundromat’’ et églises, possédent souvent des ta- bleaux d’affichage. D’ail- leurs, méme_ si vous étes né 4 Vancouver, il est pos- sible que vous ne con- naissiez pas les servi- ces et endroits qui pour- raient vous aider. Bien souvent, de nom- breuses difficultés vous font accepter le premier logement venu sans pen- ser Aposer quelques ques- tions pertinentes. I] faut faire attention, car, par- fois, les apparences sont trompeuses. Interrogez le propriétaire pour savoir s’il y a des réglements spéciaux concernant le logement que vous désirez. Un point trésimportantet — que 1’on oublie souvent: la date de l’augmentation des loyers, selon la loides lo- cataires . Une bonne pré- caution: avoir un accord écrit avec vos deux signa- tures, vos adresses, le montant du loyer et le jour du paiement, le nombre de locataires, 3 wes ‘services _ reed sea . i inclus, la condition du lo-— gement (état des lieux, bon fonctionnement des ap- pareils, etc. .) les régles concernant les etc. .Avec cet accord, vous pouvez alors &tre certain que le propriétaire fera tout ce qu’il a dit et, de plus, il comprendra que vous étes responsable. Si vous désirez d’autres renseignements aA propos de ces services, endroits, réglements, etc. .. vous pouvez appeler au Centre ou venir me voir (demandez Vicky). Je me feraiun plai- sir de vous aider. Centre Info Communication 791, 16@me Av. Ouest - Vancouver - Tél.: 873-1011 Qu’avez-vous a vendre? Que désirez-vous acheter? UTILISEZ NOS PETITES ANNONCES Parlez-nous de vous Envoyez-nous des nou- velles des communautés francophones: . activités sociales, culturelles, - sportives, etc... nous les publierons. Parlez-nous de vous! enfants, les animaux, les ‘‘parties”’ eta Beiee tas ih Baty A 83 DO RE ANT is Oly iy FS ie al Baia Bi ie e Si faken az ieee HAN Ba he Ae Aes