TELEVISION ERNATIONALE Information, . culture, spectacles, sans frontiare Voir horaire complet page 11. Vendredi 2 février 1996 vd 28 n 38 Courier 28me case /Scond Cass Mal 0046 1645, Same Ave 0, Vancaner, (604) 730-9575, Fax: (604) 7309576, ods siecronique : 102677.2172@compusene.com () 2S ye ns Sema FS see Pao an e POGR S’AMUSER a EN APPRENANT = RETROUVEZ LE semaine prochaine: visite du Ministre Lucienne Robillard au ‘Café a table” 26 JANVIER : JOURNEE INTERNATIONALE DE LA DOUANE Une fillette procéde a l’enregistrement de ses empreintes digitales, avec aide d’une préposée de Revenu Canada, sous le regard attentif d’un officier des douanes américaines et d’une collégue de Douanes Canada PAR LAURETTE DROLET Pourcélébrer la Journée inter- nationale de Ja Douane, le bureau Pacific Highway des Services fronta- liers des douanes de Revenu Canada organisait une exposition conjointe avec les services douaniers améri- cains. Entre midi et vingt heures, le public était invité 4 prendre connais- sance des programmes et des activités des douanes. Les parents ont alors pu profiter de]’occasion pour faire pren- dre. les empreintes digitales de leurs enfants pour fins d’identification dans le cadre du projet Retour international, un programme destiné a retrouver les enfants disparus et les fugueurs. L’équi- (SUITE EN PAGE 3) de Colombie-Britannique Le ConseIL SCOLAIRE PREND NAISSANCE PAR GEORGES PEYRASTRE Le vendredi 19 janvier 1996 restera une date mémorable pour tous les participants a la cérémonie d’assermentation des membres du conseil d’administrationdunouveau Conseil Scolaire Francophone de Colombie-Britannique. En faisant préter serment 4 ceux qui auront la responsabilité de mettre sur pied cette toute nouvelle institution fran- cophone, le juge Raymond Paris de la Cour Supréme ouvrait une ére nouvelle pour]’éducation francopho- ne enColombie-britannique. Car cing personnes dirigeront mainte- nant le destin de “the Francophone Education Authority” (sonnom offi- ciel en anglais): il s’agit de Louise Cété-Maddill (Prince George), Nicole Hennessey (Nanaimo), Martine Galibois-Barss, Vincent Pigeon (région de Vancouver) et Marc-André Ouellette (Victoria). — UNE LONGUE ROUTE Si les applaudissements en- thousiastes des participants 4 cette cérémonie trés sobre ont répondu aux sourires et 4 ]’€motion manifes- r te de ces cing “conseillers et con- seilléres scolaires” (comme ils ont décidé de s’appeler), Vincent Pi- geon, le premier président du Con- seil (élu lors dela premiére réunion \ M. Alain Barillaud (président de la Chambre de commerce franco-colombienne), M. Douglas Dent (président de la Chambre de commerce francaise au Canada), Madame Jill Bodkin (qui vient tout juste d’étre nommeée au conseil d’administration dela Banque Laurentienne, et Mile Maryse Berniau, (Consul général de France & Vancouver), semblent avoir fort apprécié la prestation de M. Jean-Louis Hérivault,(Représentant du Québec a Vancouver) qu’ ils applaudissentici au terme dela présentation qu’ il donnait le jeudi 25 janvier dernier, au Café Galleria. Monsieur Hérivaulta d’abord entretenu son auditoire dumandatetdes activités du Bureau du Québeca Vancouver, et ena profité pour expliquer le réle Iduréseau des bureaux du Québec au Canada et a travers le monde. Il a ensuite donné un survol de la situation postréférendaire au Québec, avant de répondre aux questions des participants. officielle), a rappelé la longue route qui devait mener 4 cette soirée histo- tique: de]’arrivée des premiéres éco- les francophones en C.-B. en 1977 jusqu’a la “fausse annonce” de la création d’une commission scolaire francophone le 23 décembre 1992 par le ministre de ]’éducation de C.-B., Anita Hagen, la reprise du dossier par le ministre suivant, M. Art Charbonneau, les menaces de 1’A.P.F.C.B. de relancer la cause en Cour Supréme, puis les longues négo- ciations suivies par un interminable silence, et finalement |’arrété en con- seildu2novembre 1995 annoncantla création d’une “Autorité Scolaire Francophone”. UNE INSTITUTION FRANCO- PHONE ET SON TERRITOIRE Tel que définie par]’arrété en conseil, la “Francophone Education Authority” estresponsable d’un terri- toire qui ne couvre pas moins de 18 commissions scolaires “actuelles”. Alors que]’objectif initial dela com- munauté etde]’A.P.F.C.B était d’ob- tenir une commission francophone s’étendanta l’ensemble de la provin- ce, cette nouvelle entité gérera ]’Edu- cation francophone uniquement dans le sud de Ja C.-B., soit la vallée du ‘Bas-Fraser, la région métropolitaine de Vancouver et le sud de |’ile de Vancouver y compris la région de Victoria. Comme le décrit Vincent Pi- geon, le Conseil ScolaireFrancophone “constitue en quelque sorte un fusionnement d’éléments de la Loi des sociétés et des pouvoirs que con- fére le. “School Act” de C.B.”. Ainsi cette société aura le pouvoir de gérer lesystéme scolaire qui lui estaffecté, mais elle n’a pas de pouvoirs de taxation. Son financement provien- dra doncexclusivementdu gouverne- ment provincial. Selon Vincent Pi- geon, ellene peut pas non plus acheter de biens immobiliers et elle devra louer tous les édifices ot se déroule- ront des activités relevant de sa juri- diction (écoles, etc). LES MEMBRES DU CONSEIL Dirigée par un(e) directeur(rice)-général(e), le Con- seil scolaire francophone a un conseil d’administration composé de cing membres. Exceptionnellement, les membres actuels ont été nommés a ces postes pour une périodede 15 mois pour effectuer Ja phase initiale de mise en place. Aprés cela, les futurs membres serontélus pour un mandat de3 ans lors d’un suffrage qui coinci- - (SUITE EN PAGE 3) weet.