.Vendredi, 49éme Assemblée générale annuelle de la FFCB Cap sur l’avenir La fin de semaine du 21 au 23 octobre a représenté trois jours de travail intense pour la francophonie associative de Colombie-Britannique. c’ était l’ouverture de la 49éme Assemblée générale annuelle de la Fédération des francophones de la Colombie-Britannique (FFCB), sous le théme «Cap surl’aveniny. C’est dans le cadre de cette assemblée générale, qu’ avait lieu, en soirée, le lancement de la toute nouvelle édition de |’ annuaire des services en francais. Celui-ci, tiré a 15 000 exemplaires, regroupe la plupart des corps de métiers en Colombie- Britannique, qui ont, en commun, l’usage du frangais. Parmi les grands dossiers abordés en fin de semaine par les membres de la FFCB, celui de la mise a jour des activités entourant l’exercice de repositionnement du ministére du Patrimoine canadien avec la communauté francophone, attirait |’attention. - En mai 94, le ministére du Patrimoine informait les membres de la FFCB de son intention de revoir sa facon de travailler auprés des organismes francophones concernés. Le 4 juin était organisé une premiére rencontre avec la présentation du dossier «confiance en l’avenirm, par le ministére. Ce dossier contenait plusieurs options de travail. Au cours de 1’été, aprés de nombreuses discussions a travers la province entre les représentants du ministére et les associations, toutes les options de travail possibles ayant été décortiquées, le 14 septembre, l’entente Canada-communauté était signée 4 Edmonton, avec les représentants de la communauté minoritaire de chaque province et territoire. Ainsi, 4 l’issue d’un débat a huis clos (excluant médias et membres du gouvernement),et de longues délibérations, les représentants des 33 asociations présents a l’assemblée ont adopté al’unanimité cette entente Canada comunauté, celle-la méme qui a été conclue avec les communautés del’ Alberta, la Saskatchewan et le Manitoba. La FFCB a décidé, avec ses membres, d’entreprendre une vaste consultation afin d’identifier les besoins des francophones de la province. La nouvelle entente signée avec le Fédéral n’annonce pas d’argent supplémentaire,« cela peut encore étre négocié» disait la directrice générale de la FFCB, Yseult Friolet. Des propos qui n’ont pas convenus 4 Georges Arés, le directeur général de 1’ Association Lancement de I' -‘autorise canadienne-frangaise (ACFA) qui a rétorqué aussit6t: «C'est le montant d'argent qui détermine le développement de la communauté; ce n’est pas le besoin qui détermine le montant, c’est la conjoncture fiscale! ». Méme si elle ne présage aucune rentrée d’argent de plus, cette entente est tout de méme garantie, et surtout durable. _-Autre dossier chaud, celui de l’unité canadienne et de la position dela FFCB par rapport au débat référendaire québécois. Il en est finalement ressorti que la Fédération continuera le dialogue avec le gouvernement québécois et continuera a travailler pour la francophonie et pour un Canada uni. Aucune stratégie n’a, pour l’instant, été établie. «La Fédérationn’apas ajouerunréle “agressif’’, nous devons vivre avec une réalité», déclarait la vice- présidente de la FFCB lors d’un entretien. La question devrait étre rediscutée lors du Conseil des présidents, en mars prochain. Samedi soir, 4 19h au Studio 16 dela Maison dela Francophonie, avait lieu le banquet de la remise du prix Napoléon Gareau au bénévole de]’annéeen|”honorable présence du Commissaire aux langues officielles, Victor Goldbloom. Celui-ci a fait une allocution émouvante sur l’importance du bénévolat dans le milieu associatif, «je /éve mon chapeau a ceux qui font la force de la communauté », et a parlé de son objectifnuméro un: l’obtention de la gestion scolaire pour les enfants francophones de la province. Monsieur Goldbloom a rappelé que, malgré le fait que la Charte canadienne des droits et libertés soit vieille de 13 ans, et que, de par son article 23, elle les communautés linguistiques en milieu minoritaire agérerleur propresystémescolaire, certains gouvernements provinciaux n’ont toujours pas annuaire des services en francais: de gauche & droite: Yseult Friolet, dg FFCB; Jacques Lévesque, bureau du Québec; Pauline Sincennes, Radio-Canad3; I'artiste Héléne Lanoie, Nicole Hennessey, pré- sidente FFCB et Francois Gagnon, ventes annuaire. rempli leurs responsabilités constitutionnelles. «Au cours de 1993, nous avons réussi, apres deux actions en Cour Supréme, a obtenir gain de cause et a ordonner au gouvernement du Manitoba, Saskatchewan et Alberta, de créer des commissions scolaires, mais il semble que cet élan se soit arrété au pied des Rocheuses (...) mais nous continuerons ‘la _ bataille juridique»! ll a aussi offert, par anticipation, ses félicitations pour le cinquantiéme anniversaire de la Fédération des francophones, dont les festivités débuteront dés 1995. Quant alarécipiendairedu | prix Napoléon Gareau du bénévole de l’année pour 1994, Pauline Bélanger, est, pour admiratrices, un pilier de l’association francophone de Campbell River. C’est a elle que l’on doit, entre autres choses, l’école maternelle et 1’école de programme cadre de Campbell River. Dimanche, Pierre Houle et Marie Woolridge, responsables du dossier culturel, faisaient un bilan artistique. Le manque d’intérét de la part des francophones a été évoqué, ainsi que la nécessité d’en étudier les besoins. Parmis les points saillants de ce bilan, ont été mentionnés : la signature de l’entente avec le Festival du Voyageur, le succés du salon du livre de Vancouver, la semaine de formation du gala provincial de la chanson, l’implication dans |’implantation dans la nouvelle autoroute électronique et le projet de production d’un disque compact pour la promotion d’artistes de 1’Ouest. Les différentes activités qui marqueront le cinquantiéme anniversaire de la Fédération ont été dévoilées. Pour en savoir plus, ne manquez le Soleil de la semaine ine! prochaine! Pierre Longnus Ses — —nfoRmatiON é Le SoLeIL, VENDRED! 28 ocToBRE 1994 - 3 Profil C’est une histoire d’amour qui l’a amené a Vancouver. Agent de voyages a Paris, une canadienne d’origine albertaine lui demande un billet pour la Gréce... Coup de foudre...! Elletravaille a Vancouver, et deux ans plus tard, Christophe est vancouvérois. Iln’est pas facile pour lui de s’intégrer dans le marché dutravail. La transplantation rapide, la barriére de la langue lui demandent beaucoup d’efforts. Il fréquente les francophones, s’implique dans la francophonie, devient bénévole au sein des événements Christophe Repiso francophones. Il prend des cours d’ anglais, ne désespére pas. I travaille maintenant dans une compagnie de promotion et de marketing pour laquelle l’usage du frangais est une nécessité. 90 % de la clientéle est québécoise et Christophe est souvent amené a faire des voyages a Montréal, «c'est une facette du Canada que je ne connaissais pas», dit-il. En fait, le francais l’a aidé a trouver du travail. Il a un faible pour la musique, particulié¢rement le jazz. Il joue du saxophone et a eu le privilége de suivre les cours du grand clarinettiste, Francois Houle, bien connu dans les milieux de la musique dans notre région. Christophe est heureux de vivre a Vancouver. Il en apprécie la beauté et les possibilités de loisirs. Malgré son origine citadine et ses habitudes de la vie parisienne, il s’ est pris de passion pour des activités typiquement canadiennes comme le camping et surtout, la péche, puisque, depuis cet été, il est V’heureux propriétaire d’un bateau pneumatique appelé “Fish Hunter”. Nicole Dahan JETALL AIRWAYS INC. AVIS DE DEMANDE DE SERVICE AERIEN No 941648 au réle Dossier n° M 4895/J116-4-1/4278 Jetall Airways Inc., une compagnie aérienne canadienne licenciée, demande a I'Office national des transports du Canada, conformément a l'article 70 de la Loi de 1987 sur les transports nationaux, L.R.C. (1985), ch. 28 (3° suppl.), une exemption de "application de I'alinéa 20 a) du Réglement sur lestransports aérien , DORS/88-58, pour affréter ses aéronefs du groupe E (Convair 580) a Burlington Air Express Inc. pour ~ le transport de courrier tel que précisé par les alinéas 16 a) et 16 b) du Réglement sur les transports aériens, de Calgary (Alberta) et Vancouver (Colombie-Britannique), Canada a Seattle (Washington) Etats-Unis d'Amérique. Une collectivité, une personne ou tout autre organisme peut intervenir pour appuyer ladite demande, s'y opposer ou en réclamer la modification en conformité avec les Régles générales de I'Office national des transports, DORS/88-23. L'intervention doit étre déposée auprés du Secrétaire de \'Office au plus tard le 29 novembre 1994. Une copie de l'intervention doit étre déposée en méme temps a la demanderesse et une preuve de la signification doit étre envoyée a |'Office. Le dépét de I'intervention auprés du Secrétaire peut se faire en mains propres, par poste certifice ou par messager, a 'Office national des transports du Canada, 15, rue Eddy, Hull (Québec), K1A ONQ, ou partélex 053-3615, ou partélécopieur (819) 953-5562 ou (819) 953-8798. L'Office fournira sur demande les détails de la demande et les instructions pour le dépét d'une intervention. Pour de plus amples renseignements, téléphonez a Gérald Groulx au (819) 997-1793.