par Nicole CADORETTE Folklore — “Les Cornouil- lers” se rendent 4 Kelowna le 26 novembre, pour y donner un spectacle au Cen- tre Culturel Francais de "Okanagan. Nous leur sou- haitons bon voyage et bon spectacle. Artisanat — mercredi de 13h 4 15h, 1318 rue Broad. Les cours de tissage vont bon train. Chaque participant va réaliser un projet de son choix. Télévision — Chaihne commu- nautaire 10 — mardi soir, a 19h30. Emission locale du 29 no- vembre: nouvelles commu- nautaires et entrevue avec Mme Andrée Johansson, di- ; rectrice de l’école francaise : Victor Brodeur, de la Be d'Esquimalt. ACTIVITES. 17 décembre — souper-dan- sant de Noél, 4 19h30, au Faculty Club de l'Université de Victoria. En plus du copieux buffet Attention... Les places sont limitées. Les billets sont vendus d’avance seulement. Rendez-vous au Club Cana- dien-Francais, 1318 rue Broad. Plus que quelques semaines, hatez-vous. COURS OFFERTS PAR VOTRE CLUB. “PATISSERIE” Professeur: Georges Wag- ner, Chef patissier - confi- seur-glacier. 10 sessions de ; 2h, a partir du 11 janvier ‘78. my Une erreur s'est glissée dans ; le coit, il faut lire: $35.00. : Réduction de $5.00 aux 7 membres. Les inscriptions sont acceptées jusqu’au 28 décembre. Tous -les détails circulaire. A VENIR... SRE: — Le 20 décembre: Gala de Noél télévisé, réalisé entie- rement a Victoria grace au concours des talents franco- phones locaux. Lisez votre prochain “Soleil” pour plus de détails. — En janvier '78: Atelier “Artisanat Québecois”: tapis natté, tapis crocheté a |’an- cienne mode, tapis crocheté avec laine... IMPORTANT Le Club Canadien-Fran- cais invite tous les profes- seurs de frangais et parents intéressés a assister a une présentation de “diapositi- ves” sur l’art et la culture eanadienne-frangaise, qui se déroulera le: I préparé par notre chef Henri _ _ Bernier, vous y trouverez gh, une ambiance francophone. seront donnés sur votre 4 Le Soleil de Colombie, Vendredi 25 Novembre 1977 D’UNE PLACE A L’AUTRE Victoria Nous avons besoin de votre appui pour que ce projet puisse débuter pro- chainement dans les écoles de Victoria. Venez nom- breux nous encourager. INVITATION A TOUS LES PROFESSEURS DE FRANCAIS ET PARENTS _ INTERESSES Le Club Canadien-Fran- eais de Victoria désire offrir un supplément occasionnel a Venseignement du francais déja existant dans vos éco- les. Par l'utilisation de dia- ‘positives nous présentons, en conversation frangaise, des peintures et tableaux eanadiens qui reflétent la culture, les traditions et les légendes canadiennes - fran- eaises et québecoises. Nous avons également a notre disposition des séries de diapositives de peintres canadiens-anglais qui sont aussi présentées en fran- eais. C’est un programme pad ete et culturel trés ons ichissant et qui peut sus- Peat me Pest mais flexible et peut s’adapter a la classe d’im- mersion, a |’élémentaire et au secondaire. Ce projet n’est pas encore établi et définitif a Victoria, mais comme premiere étape, nous ‘vous invitons a une pré- sentation, en accord avec la Commission Scolaire, pour vous donner une idée de ce qui pourrait étre offert dans vos classes. Ce projet fonc- tionne a Vancouver depuis 4 ans et remporte un grand suecés. Il doit débuter pro- chainement a Prince George, Kelowna et Nanaimo. _ r dapter et os francais déeide LE CLUB CANADIEN-FRANCAIS DE VICTORIA 1318, RUE BROAD, VICTORIA, C.B. V8W 2A9 - Nous avons besoin de votre appui et espérons que vous nous ferez le plaisir . d’assister a cette présenta- tion qui se. déroulera le mardi 29 novembre, a 16h00, 4 la bibliothéque de I’école Willows, 2290 take 2h AkS Victoria. Cette présentation aux professeurs sera précédée, a. 14h00, d’une session-pilote en classe mixte 3éme-4éme année d'immersion de Wil- lows. Les observateurs sont : les bienvenus. _ Nous restons a votre dis- position pour tous rensei-_ gnements complémentaires. Veuillez nous contacter au Club Canadien-Frangais, té- \éphone 383-5335. Il était une fois, jadis, des francophones du nom de Doucette - Landry - Beaulieu - Bisson - Beauchamps, qui ent de. ravers ae venir sétablir dans une pro- vince lointaine - a l’ouest du Québec et de l'Ontario que Yon surnommera par la sui- te, Nouvelle Calédonie. C’était en 1793. Un peu plus tard, ennn 1805, vingt autres canadiens-frangais, accompa- gnés de Simon Fraser, com- mencent une série de voya- ges qui auront comme résul- tat la construction de nom- breux forts pour le compte de la Compagnie des Terri- toires du Nord-Ouest. En 1838, la population blanche de la Colombie-Bri- tannique est de 6,900 d4mes. Vancouver LES FRANCOPHONES, C.B. [Suite] par Michel MONNET Pour décider les indécis et rassembler le plus possible de noms afin d’obtenir une réunion générale du groupe, il faut tous s’y mettre: Suffit-il de'ta signature nn ae ee ae wee Au bas d’un papier sans rature ~ Alors n’attends pas 4 demain _Et prends ton crayon bien en main Il y aura ton nom, le mien - Ne dis pas: “Je n’y suis pour rien”. * Quand tout va sens dessus dessous - La faute en est un peu a tous: A celui qui en a trop dit A celui qui s’est contredit, Ou a celui qui n’a rien fait, Celui qui se croyait parfait. Celui ou celle, mais qu’importe. Laisse le passé a la porte Prends- Prends-toi un peu pour un héros Demain on repart a zéro dont 60% sont francopho- nes. Les années passent... En 1977, nous comptions plus de 21% millions de personnes vivant dans la province: Chinois, Alle- _ mands, Espagnols, Italiens, anglophones et francopho- nes et quoi d’autre... Au- jourd’hui tout le monde sont _des citoyens de la “British Columbia” ou de la “Colom- bie-Canadienne”. On ensei- gne dans nos écoles ‘“‘our British Heritage” et on. don- ne des cours de francais ou on apprend: .““Bonjour, com- ment ¢a va?” et “Bon voya- e” (Combien de jeunes, aprés 5 années de “French” au secondaire, déclarent qu’ils ne savent rien du fran- . ¢cais!!). Tout le monde semble content et se dit heureux... Mais, ot est-elle cette histoire canadienne?? Ot est-elle cette histoire qui nous appartient? Comment se fait-il que moi — que nous f jphones, on ne nous a : et ipa - LES ELECTIONS MUNICIPALES sont terminées; “des péres et des méres sont devenus maires. Ls jamais enseigne notre -heéri- tage francais”. Comment se fait-il que je n’aie pas le droit d’étre fier et respecté par ce que je suis...?? franco- = phone?? Suis-je vraiment un “Frog’?? Mais dans quel pays est-ce que je vis?? Le respect, ¢a se gagne et ca se gagne en communi- quant les uns avec les au- tres. Un Chinois, on sait d’ou — il vient... Un Italien, ca vient d'Ttalie... Un Allemand, d’Al- Temagne. | ee ce Canada. A écouter quelque- fois tous les commentaires a propos des Canadiens-fran- cais, eh bien je n’oserais pas dire aux autres peuples qu’on est UN pays! Combien de gens ici en ‘Sans a rancune... /Z LE HERISSON LES PECHEURS A LA LIGNE prétendent qu'il n’y a pas de meilleurs appats que les vers (de terre) pour attraper la truite. Espérons que les vers (poétiques) de Michel Monnet auront autant de succés a rattraper les ex-membres du | Club “Les Francophones, C.B.”. La dissolution de ce groupe serait une perte pour la communauté francophone. Mais, comme dit Pierre Daninos dans son livre “Les carnets du Major Thompson”: quand vous ajoutez 10 Frangais 4 10 autres Francais, vous ne faites pas une addition, mais vingt divisions. LE CENTRE CULTUREL COLOMBIEN aimerait probablement mieux ne pas étre si populaire; un citoyen inconnu, avide de culture, s’est rendu au Centre aprés les heures de fermeture. Trouvant la porte fermée, il a brisé le carreau de la porte puis est parti avec.la caisse qui contenait des billets de banque... bilingues. A Surrey, banlieue de Vancouver, deux péres et une. mére voulaient devenir maire. Le pére qui était maire n’est plus maire, le pére qui n’était pas maire est maintenant maire, la mére n’a pas réussi a de- venir maire. Le pére qui était maire et la mére qui voulait 6tre maire sont furieux aprés le ministre des Ressources Humaines provinciales, qui soi-disant a aidé le pére qui est devenu maire. Tous les deux, pére et mére, ont juré qu’ils ne joueraient plus dans la cour ‘du Crédit Social; ils vont demander a Dave Barrett s'ils peuvent aller jouer dans la cour du NPD. ON DIT QUE L’ARGENT NE FAIT PAS LE BONHEUR, c’est possible. Il vous permet en tous cas QUI S'Y FROTTE... S'Y PIQUE n Canadien-. francais? Eh bien, il vient du ~ de choisir le genre de misére que vous préfé- - d. Colombie - Britatnique connaissent leur histoire? Serions-nous une province sans commencement? Se- rions-nous un peuple sans histoire? Sinon, qu’on le prouve et qu’on mette au grand jour cette histoire... qu’on arréte. de poser la question: Why are there French Canadians here? — [Extraits du “REFLET”, de novembre. Les aléas du journalisme Les premiéres feuilles sont apparues au Paradis terrestre. C’était le nouveau - Monde illustré. Adam et Eve se servaient d’ailleurs de ces feuilles pour s’habiller: feuil- les de vigne pour le haut et quelques bas de vignettes, quelques titres sur une seule branche, bref une tenue assez sommaire.’ Les vrais premiers jour- naux datent de l’age de pierre. Ils étaient gravés 4 la. main sur des quartiers de: roche. Ces premiers jour- naux de quartiers faisaient le désespoir des camelots qui devaient les déposer a la ' porte des cavernes. ~ Pendant longtemps, le journalisme a été une car- ~ riére pénible. Les journalis- tes de lage dela pierre polie étaient des hommes de forte ~ taille. Ils creusaient dans le marbre les nouvelles fraf- ches, dans le calvaire les récits plus tendres, dans la glaise gelée les faits d’hi- vers, dans |’argile pes les ~ rubriques. En fin de semaine, on. offrait aux lecteurs un petit vase décoré de dessins comi- - ques; c’était la poterie. du dimanche. . assemblérent ces journaux pour en faire des monu- ments sculptés et gravés: “obélisques toujours a la poin- te de l’actualité ou palais ~ historiés paraissant sur plu- - sieurs colonnes. L’invention du papyrus en Egypte et du papier en Chine permet une plus gran- de circulation. Les éditions sont alors livrées 4 dos de chameau, c’est le début de presse hebdomadaire. Le journalisme s'améliore. Les Croisades voient l’inven- tion des mots croisés. Le roi _ Henry trois fut un célébre metteur en page. Avec Louis XIV, c’est le temps des belles manchettes. La censu- ote apparait- sous la Révolu- tion. On coupe de plus en plus les articles de téte: véritable travail de bour- vreau ow il ne s’agit plus de -manquer le dead-line, car le réducteur en: chef est wish lant. ; _ Avec Napoléon, histoire se corse. Homme de carac- tére, il s'intéresse 4 la pres- se, mais aux journaux pré-, fére les revues, les revues militaires, brillamment illus- “trées. La légende lui tient a coeur. j la presse féminine, car la ‘femme s’intéresse désormais autant aux magazines qu’ aux magasins. Pour elles, on erée les courriers du-coeur et les articles astrologiques, car elles préférent les horos- copes aux heureux scoops. Le journalisme commence a devenir un vrai métier. On — en chasse petit a petit les indésirables, ces potineurs sans scrupules, véritables _ vipéres rubriques. On se_ méfie des envoyés trop spé- ciaux. Mais on crée des spéciali- . tés: le journaliste judiciaire doit savoirJaire la Cour et avoir le Palais trés sensible.. Le chroniqueur parlementai- _ve doit étre dépourvu de — _ tout vertige, afin de pouvoir — travailler sur les collines é Pa AS Satan AN RNS. HES ‘a parlementaires et il ne doit pas avoir peur d’étonner la galerie tout en se livrant aux jeux de |’ amour et du ‘Hansard. : Ilest finile temps dela nouvelle vague, trop vague pour étre imprimée. Le pu- blic.a une indigestion de ca- _ nards et de feuilles de choux. vA ‘Car ces journaux nau- * séeux lui donnent une mine de papier gaché. (Extrait de: “Si vous saisissez.l’astuce”,par Louis- Martin Tard, les Editions du Mardi 29 novembre, a 16h00° : Les Egyptiens et les Les deux’ dee ERE Yi siécles 4 la bibliothéque de lécole : ee at cael moire Ol), yous Grecs, au lieu de faire des _ voient une uGplaton! des Willows, 2290 Musgrave, : pd sa éditions portatives sur dal- journaux, c’est une vraie Victori : SS: = ie les ou briques séparées, fiévre chronique. Oninvente Jour.) [_ - ge coe Sa te i F] _ a