10 Le Soleil de Colombie, vendredi 16 novembre 1979 A Party Une production du réseau an- glais de Radio-Canada a Toron- to, A Party, est un ballet dont la chorégraphie est signée James Kudelka. L’oeuvre fut d’abord jouée a l'atelier du Ballet na- tional du Canada en 1976. Gra- ce au succés que ce ballet rem- porta auprés du public et de la critique, il fut dés lors inscrit Des sports pour tous A l'émission les Héros du samedi, télévisée le 17 novem- bre & 10 heures @& la chaine frangaise de Radio-Canada, |'a- nimateur Lionel Duval nous pré- sentera un match de hockey (catégorie Atome 2A) disputé a l'aréna Rodrigue-Gilbert. A cette occasion |'équipe de Pointe-aux- trembles jouera contre celle de ville d'Anjou. Réalisation: Henri Parizeau. Le samedi 17 novembre a 17’ heures, a |’émission la Soirée du hockey, la télévision de Ra- dio-Canada présentera, en direct du Maple Leaf Gardens de To- ronto, le match qui opposera les Maple Leafs aux Bruins de Boston. Reporters: René Leca- valier, Gilles Tremblay, Richard Garneau et Lionel Duval. Réali- sation: Michel Quidoz et Jac- ques Primeau. au répertoire de la Compagnie et donné sur la scéne du Lin- coln Center de New York en juillet 1978. Dans la version pour la télé- vision qui sera présentée aux Beaux Dimanches, le 18 novem- bre a 22 heures, les principaux réles seront tenus par Mary Jago (I'hétesse), James Kudelka (l’ex-amant de I’h6tesse), Nadia Potts (la jeune fille) et Frank Augustyn dans le réle de I'invi- té. Notons que c’est le premier grand réle de Mary Jago. Veronica Tennant, qui a dansé le réle de |’hGtesse dans la pre- miére version du ballet pour la scéne, a agi a titre de chorégra- phe-conseil dans la version pour la télévision. Au sujet de ce ballet, madame Tennant affirme «qu'il exprime de maniére si- lencieuse la vie que nous me- nons aujourd'hui!» Le dispositif scénique de cet- te production nous permettra de voir les danseurs en contre-plon- gée, un effet qui rendra la cho- régraphie plus saisissante. Une réalisation de Stan Swan. Snviely Samedi @ 23 h 10, Cinéma présente, au réseau francais, l'un des rares films qu’ait tour- nés Alain Resnais ces derniéres années: Stavisky. C’est le por- ‘trait d'un escroc de luxe, sir de lui, beau parleur. Dans les an- nées trente, il méne une vie fastueuse, posséde des jour- naux et un music-hall; on le res- pecte aussi bien dans les mi- lieux. politiques que policiers. Mais le scandale du Crédit Mu- nicipal de Bayonne éclate, il y est trempé jusqu’au cou et |’af- faire provoque de violents re- mous. politiqués. On doit !'éli- miner. L’Affaire Stavisky est encore bien vivace dans la mémoire de nombreux Francais et d’aucuns ont reproché & Resnais de ne pas prendre parti dans sa narration. D’autres ont été dé- cus de cette oeuvre somptueu- se qui tranche avec des essais plus hardis tels Hiroshima mon amour ou Il’Année derniére a Marienbad, Néanmoins, Stavisky est une réussite ot Jean-Paul Belmondo s'avére tout simple- ment remarquable dans le rdle- titre. Annie Duperey et Charles Boyer le secondent 4 merveille. _Les cultivateurs du Maine Au programme de la Semaine verte, le dimanche 18 novembre a midi, la chronique horticole portant sur la quarantaine des plantes, avec Benoit Blangez; les commentaires sur |l’actualité a- gricole; un court sujet intitulé le Point sur la péche sportive dans les é6tangs de ferme avec Charles Dussault et un dossier de Madeleine LaFrance, avec Jean-Guy Roy comme scripteur et commentateur, sur /a Produc- tion de la pomme de terre dans le Maine. Le dossier A l’époque de grand mouve- ment d’émigration vers les E- tats-Unis de Canadiens francais Originaires du Québec ou des Maritimes, beaucoup de nos compatriotes ont choisi le Mai- ne comme lieu de résidence. Parmi ceux qui se sont établis au nord de cet Etat, tout prés de leur pays d'origine, plusieurs ont travaillé sur des fermes dont ils sont devenus par la sui- te propriétaires. Aujourd’hui les fils et les petits-fils de ces Fran- co-américains sont producteurs de pommes de terre comme I’a- vaient été, dans le temps, leurs péres et grands-péres ici et aux Etats-Unis. L'équipe de la Semaine verte est allée rencontrer quelques- uns de ces fermiers qui parlent encore frangais et qui ont gardé du Québec un souvenir vivace. Certains de ces agriculteurs ont des fermes de 400 @ 500 acres, c'est la norme, mais il arrive qu'on puisse voir des surfaces cultivables de 12,000 acres, ce qui est assez rare. Tout comme leurs fréres du Québec et des Maritimes, les producteurs de pommes de ter- re du-Maine éprouvent des diffi- cultés dues au climat... pas tel- lement différent du nétre ou de celui des provinces de l'Est. La période de végétation est cour- te et le rendement assez faible. En outre, depuis quelques an- nées, les fermiers du Maine ont a subir une trés forte concur- rence des fermiers du sud-ouest, de ceux de I'Idaho, de !’Oregon et de Washington. Les produc- teurs du Sud cultivent une varié- té de pomme de terre allongée qui serait, selon eux, le légume idéal, et bien supérieur a la pomme de terre de forme arron- die cultivée dans le Maine. ll faut ajouter & ces probleé- mes ceux de la topographie: les fermes du Maine sont situées en sol accidenté ot: |'érosion fait beaucoup de ravages. En ou- tre, les producteurs du Maine ont bien du mal a accroitre le rendement de ia commercialisa- tion de leur marchandise parce qu’'ils sont a la fois emballeurs et expéditeurs, contrairement aux fermiers du Sud qui se limi- tent a la vente, gagnant ainsi beaucoup plus de temps sur leurs concurrents. En somme, comme le dossier le démontrera, les producteurs franco-américains du Maine con- naissent les mémes difficultés et les mémes succés que leurs amis du Québec et des Mariti- mes. 2 Buk F.C.