eo ~le stade de la gate ES eer pan Js 4 Jp <=” a AR te SOLEK" age) L © MI B | a Second cae mal N° 0 ° Second class mail N° 0046 VOL.16 N° 31 VENDREDI 25 NOVEMBRE 1983 Le seul journal de langue francaise de la Colombie britannique 30 cents En pe * 2 at Poe prochain, tous les regards seront braqués sur Colombie britannique ow les Lions af- fronteront les Argonautes de Toronto pour la finale de la Coupe Grey. Avec une victoire par 39-21 sur les Blue Bombers de “Winnipeg, les Lions ont en _effet remporté leur premier titre de champions de l’ouest de football depuis 1964. Pour féter cet événement exceptionnel, des réjouissan- ces sont prévues tout au long de la semaine. Le défilé de la Coupe Grey partira le samedi 26 novem- bre de l’'Avenue Beach et le 27 novembre a 15h00, la par- tie débutera. Mais avant, on aura sou- pé et dansé a l’hétel Hyatt dollars) , Regency le 25 a 18h; on aura déjeuné en compagnie de champions le 22 novembre a midi au stade de la C.B. Les billets sont disponi- bles aux comptoirs habituels de Vancouver et sa région, de Victoria et de Nanaimo. Pour acheter les billets par. téléphone pour les habitants de Vancouver et.sa région, ‘composez le 280-4444. Pour les autres, un appel gratuit: 112-800-663-9311 Pour ceux qui n'ont pu acheter a temps un billet et qui ne peuvent se permettre le luxe d’un ticket au marché noir (plusieurs centaines de il reste le poste de télévision. La rencontre sera retransmise a partir de 14h30 sur Radio-Canada. De méme qua la radio. Photo Suivez son regard... Par Jean-Francois Fournel Le Centre Culturel Colombien accueille dix-sept femmes nues jusqu’au 21 décembre. Rassurez vous, il s’agit d'une exposition de photos, de Patrick Hattenberger sur le théme: “La femme nue dans la ville”. Pour la visiter, je me suis mis dans la situation du visiteur ébahi qui découvre ces modéles en compagnie du meilleur guide qui soit: le photographe lui-méme. La salle d’exposition du Centre Culturel Colombien n’en croit pas ses projecteurs. Dix-sept superbes créatures y ont pour un mois élu domici- le. Il n’y a pas grand monde a cette heure matinale et nous sommes donc les bienvenus. Derriére leurs vitres protectri- ces, encadrées seules ou en groupe, elles ont un peu I’air de s’ennuyer. Alors, Patrick _Hattenberger se fait un devoir de me les présenter une a une. Nous admirons d’abord trois modéles, nus, vus de dos, qui font trempette dans la fontaine du- Planetarium. “Cette photo s’appelle ‘Hom- mage a Georges Norris, raconte Patrick Hattenberger, du nom du sculpteur qui a réalisé le crabe de la fontaine. De cette facon, je pensais rendre ‘cette sculpture plus intéressante 4 mon gott: la femme, image de la femme en quelque sorte. Mais cela ne va pas plus loin. Je refuse d'intellectualiser mes photos. Elles doivent parler toutes seules, chacun y-strouve ce qu'il y veut.” Ce qui est sir, c’est que beaucoup vont trouver trop provocantes les trois photos que nous contemplons-ensui-: te: deux. filles, vétues. .d’un seul béret, prennent le frais sur la pelouse de _ l’hétel Vancouver et la _ troisiéme capte voluptueusement les derniers rayons du soleil cou- chant sur un rocher d’English bay. “Cette derniére est assez provocante, concéde mon gui- de, elle s'offre complétement, au soleil d’abord et au visi- teur ensuite. Pourtant, je n’ai pas réalisé ces vues dans le but de choquer les gens. Je voulais seulement m’amuser. Je suis photographe professionnel au studio 304 depuis un an et javais envie de changer un peu des sujets de mode, de Suite page 8 Entretien Ces Francais d’ Acadie Rividres? ae ‘REAL © ee art eens SB ee, du St-Laurent £ OCEAN TERRE-NEUVE > ATLANTIQUE Par Jean-Francois Fournel Bertrand Lebec a quitté la France il y a dix-huit mois pour venir vivre 4 Yarmouth, a l’extréme sud de la Nouvelle- Ecosse. Travaillant dans une agence de publicité francopho- ne, il est en contact permanent avec les Néo-Ecossais d’expression frangaise. Pour “Le Soleil”, il décrit leurs difficultés pour conserver leur langue, l’apprendre a leurs enfants et faire vivre leur journal “Le courrier de Nouvelle- Ecosse”. La Nouvelle-Ecosse compte 92% d’“Anglais” et 8% d’Acadiens. “Je dis bien ‘An- glais’, _précise Bertrand Lebec, car la population an- glophone représente en fait _ 96% de la population totale”. En effet, nombre d’Acadiens du centre de la _ province portent des noms _ frangais mais ne parlent qu’anglais dans la vie courante. “Ils seraient incapables de prononcer trois ou quatre ' phrases cohérentes en fran- Cais, voire méme en dialecte acadien, ajoute-t-il, il s’agit souvent de personnes dont le conjoint est Anglais. Automa- tiquement ou presque, elles perdent l’usage du frangais et se détournent dans des pro- portions variables de l’identité culturelle acadienne. Quant aux enfants, ils seront comple- tement anglicisés ou presque”. Reste environ 4% d’Aca- diens conscients de leur iden- _ tité culturelle et préts, selon _ lui, a “lutter pour elle, mais a des degrés variables”. Cepen- dant, ces 4% sont dissé- minés un peu partout dans la province. Certaines commu- nautés francophones, comme celle de Dartmouth, prés d’Halifax, sont trés encla- vées dans des zones anglai- ses. A l’inverse, en Clare, au sud-ouest de la province, il est possible de vivre sans avoir pratiquement 4 utiliser l’an- glais. Il n’est pas question non plus d’y parler le frangais international. “La _ plupart parlent acadien, —explique Bertrand Lebec, a savoir un mélange de vieux frangais et d’anglais récemment francisé. Il faut appeler une poubelle un garbage et un orchestre une Band. Les plus agés, surtout, ont du mal. Beau- coup sont incapables de suivre les émissions de Radio- Suite page 8 Par Annie Granger. - Si les adultes le lisent, les enfants eux le reconnais- sent : ils l’ont vu a la télé, Assis sur un €norme cham- pignon, il vante aux téles- pectateurs les vertus_ des champignons. “Les enfants me posent des tas de questions dans un champignon? Peut - on avoir son chien ou bien son chat a l’intérieur?’ James Barber est depuis douze ans dans le milieu gastronomique. “J'adore manger et j'adore cuisi- er.” Et c'est parce que sa passion l’attirait de plus en plus qu'il laisse tomber son- métier d’ingénieur civil il y a douze ans et se consacre depuis entiérement a la gastronomie. Il écrit — ses cing livres ont déja été choisis par 250 000 amoureux de la fourchette — il donne des cours aussi bien dans les écoles que dans les maisons de retraite, il cuisine gra- tuitement pour les artistes du festival de musique folk -— Le métier d’un francophone James Barber, la gastronomie au sérieux Fait-il froid et pour le-Cecilian Ensem- ble. Et bien sar il critique les restaurants pour de — nombreux magazines. Et enfin, il vient de faire ce qu'il avait toujours déclaré quiil_ne -ferait jamais ouvrir son restaurant. C'est fait, son restaurant s’ap- pelle Arriva, il est italien... mais un vrai dit-il. “Pas celui du coin de la rue ot vous trouverez des pizzas ou des spaghettis avec boulettes de viande. Nous n’en avons pas!” James Barber s'est associé avec deux Italiens, a ache- té avec eux ]’ancien Corsa- ro sur la rue Commercial, coin de la premiére ave- nue et l’a transformé. “J'ai dessiné les plans, choisi les tissus des lampes et des chaises.” Il y a trois semai- nes son restaurant ouvrait. “Pour ouvrir un restau- rant, il faut étre sans aucun doute du métier; ce n'est pas un commerce pour amateurs ; combien de dentistes ont des restau- Suite page 8 ...Peut-on avoir | son chien a lintérieur? “Si vous ne réusstssez pas du premier coup, essayez, essayez encore”. Betty Tudor, de Londres, a suiw ce célébre conseil anglats, et elle a finalement été récompensée pour sa per- sévérance. Elle a été regue ad son examen de condutte... ala 13éme tentative, le chiffre fatidique lut ayant porté A l’usure bonheur. Laffaire fut chaude, puisque Mme Tudor a pris des lecons de condutte pendant trente ans Va-t-elle accrocher des pneus tout autour de sa votture et se faire précé- der d'une voiture portant un panneau clignotant “Danger, sauve-qui-peut”? : Onele Archibald