4, TELE-SOLEIL, Vendredi 27 Janvier 1978

En récital

Le dimanche 29 janvier a 19
h 30, la chaine francaise de Ra-
dio-Canada télévisera, en pre-
miére partie -des Beaux Diman-
ches, un Dimanshowsoir réalisé
par Lise Chayer et mettant en
vedette Nicole Croisille.

S'il en est un parmi vous qui
ne la connait pas, qu'il sache
que Nicole Croisille est le «cha-
badabada» d’«Un homme et une
femme» (1968).

Dans ses notes biographiques,
on dit que Nicole Croisille «est
arrivée au monde sous le signe
de la Balance, du cété de Neuil-
ly-sur-Seine. Les vedettes de |'é-
poque se nommaient Jean Sa-
blon et Adolf Hitler, ce qui ex-
plique sans doute qu'elle soit
une écoliére distraite et dissi-
pée. Cahin-caha, elle se propul-
se au-dela des deux bachots.
Elle est particuliérement forte
en littérature, en gymnastique
et en anglais, des matiéres évi-
dentes, a la lumiére de ce qui
suit: avant de chanter, il faut
savoir parler, il faut aimer lire
la littérature. Pour la gymnasti-
que, c'est plus simple: elle fait
de la danse classique depuis
l'age de huit ans. Pour l'anglais,
c'est encore plus simple: le jazz
est la, mais il ne parle que l’an-
glais et Croisille a follement en-
vie de comprendre ce qu'il ra-
conte. On peut dire que jusqu’a

ce jour, aucune chanteuse fran- -

caise ne l'a compris mieux qu’el-
le.

«Sa carriére est celle d'un lu-
dion, gracieux, mais fugueur...
un coup je monte, un’ coup je
descends... le sourire est en

coin, le reste est optimiste, le

métier est dur, mais la vie est-

belle... et fouette trombone, ¢a
repart.»

En s‘exprimant ainsi, Serge
Lentz rejoint un autre critique
parisien qui a écrit: «Croisille,
de bide estimable en échec res-
pectable, a survécu... Apres tant
de cierges a sa patronne, Notre-
Dame de la Longue Patience,

Nicole Croisille a touché le
port. Enfin.» :
Accompagnée par les musi-
ciens sous la direction de Cy-
rille Beaulieu, Nicole Croisille
interprétera, dans des décors
de Claude Jasmin éclairés par

Tour de chant
de Catherine Lara

A |'émission Vedettes en di-
rect qui sera télévisée le mardi
31 janvier a 20 h 30, a la chaine

Lionel
Groulkx...

(Suite de la p. 1)

tre le passé, Histoire du Cana-
da, etc., il fut d'emblée considé-
ré comme |'un de nos plus im-
portants historiens. Son oeuvre,
qui voulait rendre au peuple ca-
nadien-francais la «conscience
de sa‘ personnalité», n’a pas
manqué son but et I’on verra, en
1946, un groupe de jeunes his-

toriens scientifiquement aguer- .

ris, fonder avec le chanoine,
l'Institut d'Histoire de |’Améri-
que francaise. :

Le comité de coordination des
fétes du centenaire a fait appel
a la collaboration de la Fonda-
tion Lionel Groulx et aux Amis
‘de Lionel Groulx pour organiser,
tout au long de l'année, des ma-
nifestations toutes aussi impor-
tantes les unes que les autres
en vue de rendre un hommage

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francaise de Radio-Canada, le
réalisateur Marcel Brisson nous
propose un tour de chant de
Catherine Lara.

Peut-6tre trop humble pour
l'avouer, Catherine Lara, de par
sa formation classique ardue,
était prédestinée a percer: ga-
gnante du ter prix de violon au
Conservatoire de Versailles,
puis du 2e au Conservatoire de
Paris, elle est en plus dotée
d'impulsions de créativité pro-
pres aux grands compositeurs.
Tous ses microsillons confir-
ment cette régle. Ils sont un
amalgame de chansons semi-
classiques, imprégnées de ré-
sonance «pop-folk» parmi_ les-
quelles s'ajoutent des pieces
instrumentales remarquables.

Catherine Lara a eu la chance

de naitre dans une famille com-

adéquat au grand patriote. C’est
a Montréal, a la Bibliotheque
nationale, le lundi 16 janvier,
sous le patronage du premier
ministre M. René Lévesque,
la présentation d'un film, une
exposition et une table ronde. A
cette occasion, des penseurs
aussi connus que Michel Brunet,
Fernand Dumont, Pierre Savard,
nous parleront de Lionel Groulx
et la société québécoise, de
histoire de notre désassimila-
tion, de la tradition chez le cha-
noine ainsi que de son actualité
ou inactualité. Cette table ron-
de, animée par la journaliste
Héléne Pelletier-Baillargeon, pré-
cédera ld présentation en avant-
premiére d'un vidéogramme de
Radio-Canada _intitulé:  Lione/
Groulx, l'homme de croyance.

“Ce vidéogramme, réalisé par

Roger Leclerc, sera présenté
dans la série Sous le chéne de
Mambré, a Second regard, le di-
manche 29 janvier @ 11 heures.

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Nicole Croisille

André Nepveu, les chansons
suivantes: Femme, Tout I'mon-
de peut chanter (paroles de Luc
Plamondon et musique de Paul
Baillargeon), Je ne suis que de
l'amour, J‘aimais un fou, Tu m’a-
vais dit, Mon arc-en-ciel, Parlez-
moi de lui, Emma, Laisse I'oi-
seau, Toi, t'es pas comme ¢a,
Tout ce qui est deviendra, Téleé-
“ phone-moi, Une femme avec toi,

Au revoir et merci.

Hervé Bibeau a assuré la pri-
se de son et Claude Gauthier la
direction technique de Diman-
showsoir réalisé par Lise Cha-
yer, assistée de Jocelyne Hade-
Cassivi et de Yvan Lalonde.

préhensive: «Mes parents m’ont
poussée, aidée; mon pére est
tres mélomane, mon frére fait
du jazz, mon grand-pére jouait
_du cor... toute la famille est mu-
sicienne. C'est ainsi que j'ai pu
commencer le violon a cing
ans.»

A Vedettes en direct, Cathe-
rine Lara interprétera les chan-
sons suivantes: /e Dernier Ren-
dez-vous, la Craie dans _I'en-
crier, I'Enfant maya, Babylone,
les Années poussiéres, le Souf-
fleur de réves et Ma maison
dans Ja plaine.

En plus, Catherine Lara inter-
prétera une piéce au piano et
son accompagnateur Claude En-
gel jouera lui aussi, au piano,
une de ses propres composi-
tions.

Alors que sous toutes sortes
de formes on ne manquera pas
de célébrer le Lionel Groulx his-
torien et patriote, Roger Leclerc
a voulu, pour sa part, insister
surtout sur |l'homme intérieur,
le croyant, le prétre. En effet,
il ne faut pas oublier que Lionel
Groulx, «dans le sillage mysti-
que de nos fondateurs, avait fait
voeu, vers sa vingtieme année,
d'héroicité; voeu qu'il réalisera
tout au long de sa vie et dont
il parlera dans son testament».

Invités: Juliette Rémillard, sa
niéce et secrétaire a |'l.H.A.F.*;
Francois-Albert Angers, profes-
seur aux Hautes Etudes com-
merciales; Joseph Guiho, curé
d'Evain, en Abitibi et auteur
d'une thése de doctorat sur le
chanoine, ainsi que Benoit La-
croix, O.p.

Réalisation: Roger Leclerc.
Script- assistante: Laura Bous-
quet. R.H.

*Institut d'Histoire de |'Amérique fran-
caise, ;

“Le Nord

de ’Ontario”

Ici, ailleurs du samedi 28 jan-
vier a 18 h 35 nous parviendra
de Toronto et~ mettra l’accent
sur le Nord de 1|'Ontario.

L’Ontario fait depuis trop
longtemps. figure de stratege
sur la carte économique du Ca-
nada pour qu'on ignore |’étendue
de sa puissance, la richesse de
ses ressources et !a force de
ses moyens.

Pourtant, on oublie que les
quatre cinquiémes de son terri-
toire sont depuis longtemps con-
sacrés presque exclusivement a
l'extraction et a |’exploitation
de richesses naturelles.

Si on peut dire de Toronto et
du sud ontarien qu'ils sont le
cerveau de la profince, le nord,
lui, en est le coeur. Or ce coeur,
depuis quelque temps, bat au
ralenti. Des huit millions d’indi-

vidus qui peuplent. |’Ontario,.

moins d'un million vivent. au
nord de la baie Georgienne.

Dispersés sur 300,000 milles _

carrés, ces citoyens sont le plus
souvent les hdétes de _ villes
créées par diverses compagnies
qui doivent leurs richesses a la

fertilite du sol et du sous-sol
de la région.

L'animatrice Chantal Hébert
interviewe MM. Frank Miller, mi-
nistre des Richesses naturelles

Ici, ailleurs, de Toronto

de |'Ontario; Stephen Lewis,
chef du Nouveau Parti démocra-
tique; Donald Dennie, chargé du
cours de sociologie a I'Universi-
té Laurentienne de Sudbury;
Laurier Myre, directeur d'une

-ێcole a Elliott Lake, et Maurice

Lamoureux, du Conseil munici-
‘pal et régional.

‘La recherche pour cette émis-
sion a été. confiée a Sophie Ar-
taud. Réalisation: Diane Simard.

Qui est coupable...

(Suite de la p. 1)
lui donne rendez-vous le lende-
main au Chateau Frontenac ou

‘ils dineront ensemble.

Eric, passionné par la ville de
Québec qui lui apparait a la fois
européenne et américaine, est
encore plus ébloui par sa tan-
tre... A la fin de la soirée, il Ja
raccompagne en taxi jusqu’a sa
belle demeure de Grande-Allée.
A peine parti, il doit revenir
aussitot remettre a sa tante le
parapluie que celle-ci a oublié
dans la voiture... ©

C'est & partir de ce moment
que peu a peu, par touches suc-
cessives, s'insinue en nous tout
d'abord le malaise, ensuite |'in-
quiétude et puis. l’angoisse...
Tour a tour, a travers la cons-
cience d'‘Eric, de sa tante, des
voisins, ou de personnages du

passé, nous nous posons. une
foule de questions auxquelles
les réponses esquissées sont
toutes plus mystérieuses les
unes que les autres...

Pourquoi Blanche et Francoi-

~se ne se sont-elles jamais re--

vues depuis vingt ans? Que
s'est-i] passé jadis entre les
deux soeurs? Pourquoi Francoi-
se, toutes les nuits, vit-elle d’af-

freux cauchemars remplis d’é- -

pouvantables flammes?. Pour-
quoi consulte-t-elle un psychia-
tre? ra

Habilement, |’auteur ne cesse

de nous dérouter et ce que nous
pensions étre une explication. se
révéle |'instant d'aprés nen étre
pas une. Et c'est ainsi jusqu’a la
fin qui, d’ailleurs, noug reserve
une surprise de taille. z
René Houle

© La série Aux frontiéres du
connu présente, le dimanche 29
janvier a 18 heures, la 3e de 4
émissions consacrées aux Origi-
nes de |'homme. Le 29, il sera
question de l’apparition des pre-
miers outils ou de |’époque al-
lant de l’Australopithéque a
l'Homo sapiens. _Paul-Emile
Tremblay interviewe les invités
et Jean Martinet réalise la sé-
rie.

@1e dimanche 29 janvier a 14
heures, a l'Univers des sports,
le réalisateur Jacques Viau nous
présentera un reportage sur la
rencontre d’athlétisme tenue a
Ottawa la veille. Serge Arse-
nault sera le reporter sportif
et Gérard Potvin sera le com-
mentateur de cette émission. Jo
Malléjac en sera |’analyste.

A |'émission Sportheque télé-
visée a 15 h 30, le reporter
sportif Richard Garneau nous in-
vitera a voir la demi-finale (fem-
me) du tournoi de tennis de
Wimbledon 1977. A cette occa-
sion, nous verrons les matches
disputés entre Chris Evert et
Virginia Wade. Francois God-
bout sera le commentateur de
ces parties. L’émission Sportheé-
que sera realisée par Louise B.-
Tardif.

e Reflets d'un pays du mercre-
di ier février a 23 h 05 nous
parvient de Winnipeg. L’anima-
trice et recherchiste Marjolaine

’ Saint-Pierre interviewe le métis

Winston Wuttunee, musicien a-
mérindien qui fait revivre en
chansons l'histoire de ses ancé-
tres et en transmet la fierté a
ses descendants. L’émission

COCR ECE RT EEO eRe Oe FE , .
Pere arr aie i ee ee ee 2d Spd Fert ‘ Be EP ue 93

portage sur le Sacré-Coeur de
Winnipeg, une école ot les an-
glophones s‘initient au francais.
Marjolaine Saint-Pierre — inter-
viewe la directrice, Soeur Du-
mesnil; une enseignante. Mlle
Jeannette Martin, et deux élé-
ves adultes de l'institution, M.
et Mme Gérald Friesen. C'est
une réalisation de Léo Foucault.

© || sera question de Sept-lles
a |’émission Mon pays, mes
amours, le mercredi ter février
a 11h 30. Cette ville ultra-mo-
derne, de fondation récente, a
déja pourtant certaines_ tradi-
tions, comme le phénoméne an-
nuel de la péche aux caplans
qui attire beaucoup: de touris-
tes. Bien que située fort Join
des grands centres urbains com-
me Montréal et Québec, Sept-
lles se vante d’étre a la page et
ses citoyens ont su organiser
une vie sociale, sportive et ar-
tistique qui les fait s’attacher a

leur ville et ils en parlent avec.

enthousiasme. Réalisation: René
Avon.

@ Un sujet qui devrait intéres-
ser tout le’ monde, parents et
adolescents et méme les° en-
fants, sera a l’affiche de Scien-
ce-réalité, le vendredi 3 février
a 22 heures. L’animateur Donald
Dodier étudiera avec ses invi-
tés la Nutrition. |] sera particu-
ligrement question de nos ha-
bitudes alimentaires depuis 50
ans et du mode de nutrition des
nourrissons. On traitera égale-
ment de la facon dont se nour-
rissent les Québécois adultes et
les enfants du préscolaire. C’est

une réalisation d'Héléne Robert.

;
|
|

dala al kins