monde , qui a lui seul en consomme une quantité astronomique (c'est bien le mot dans ce cas) Alors, j'ai une question et une seule pour Guy Laliberté, Est ce que tu ne te fous pas un peu de notre gueule par hasard? Je ne parle pas des enjeux économiques de la ville ou de I'état, je parle de quelque chose qui est responsable d'un trés gros gaspillage énergétique et qui va conduire cette partie des Etats-Unis 4 une grosse catastrophe écologique, la pénurie d'eau pour plusieurs états du sud ouest américain. Redescends vite sur terre monsieur Laliberté. > Amour quand tu_nous tiens... de Robert Momer Tout 4 commencer d'une facon assez banale et inattendue, alors que j'avais vingt-six.ans, car je m'étais juré de rester vieux gargon. Quand je suis revenu d'Allemagne en 1945, je n'avais absolument aucun talent pour exercer la moindre profession. Que faire ? Comme je parlais allemand, on m'a proposé de retourner en Allemagne pour servir de guide a des industriels, afin de les aider 4 recouvrer leurs biens spoliés pendant l'occupation. Le contrat terminé, je me suis fait rapatrier en Algérie ow je suis resté deux ans en qualité de chauffeur a la compagnie Méditerranée-Niger. Fatigué des vipéres 4 corne, des tempétes de sable et des poux, je suis retourné en France en septembre 1947. Toujours sans dipléme, je ne pouvais aller guére loin. Mon pére me suggéra d'écrire au ministére de l'Agriculture, car j'adorai la campagne. « Et si tu trouvais un arboriculteur qui pourrait t'enseigner le métier, toi qui aime tant les arbres, me proposa-t-il». J'ai suivi les conseils de mon pére et, le 24 septembre 1947, je débarquai 4 Saint Sylvestre-sur-Lot, dans le sud de la France. De 14, je me suis rendu a la ferme de mon futur patron. Dans ce temps 1a, le pain était rationné et infect. Malgré qu'il fat interdit d'en faire, ayant eu quelque expérience dans le désert (nous faisions presque quotidiennement notre pain), j'ai proposé de violer la loi, ce qui fat accepté avec joie. Tous les samedis, a la nuit tombante, je me rendais au moulin situé sur les bords de la riviére, portant un sac de blé sur le dos. Page 22 sur 28