dé-*Vancouver suf. da- bande. i Victoria -3-8 Chilliwack - 14 Kelowna- 21 Lxéinlaons -50 Brinks Gaokaa: 4 Dawson Creaie 33 rie 1 Programme de Ia télévision francaise de Radio- Canada Pour clore la saison: Femme d’au jourd hui _ Récital d'Alain Barriére ate nema ating eng Sous le titre: Jes Enfants de la derniére chance, \'émission entiére de Femme d’aujourd’hui du lundi 11 juin a 13 h 35 se penchera sur les problémes d’a- doption des enfants plus agés, c'est-a-dire de neuf ans et plus. Une équipe de |’émission a visi- té trois familles adoptives dont elle a interrogé les parents et les enfants, et une famille d’ac- cueil (foyer nourricier). Les té- moignages émouvants recueillis alors sur film feront l’objet de la . premiére partie de |’émission. En deuxiéme partie, en direct et en studio, une table ronde, animée par Frangoise Faucher, réunira quatre responsables du Service d'adoption du Centre des services sociaux Richelieu de Longueuil: Louise Dixon, con- seillere en adoption; Magella Ouellette, conseillére sociale; Nicole Bernier, avocate, et Ta- ‘laat Guirguis, psychologue. Catherine Commandeur, re- cherchiste a cette émission, dé- clare: «La directrice du Service d'adoption, Louise Dixon, cons- tate qu'il y a de moins en moins «4 desbébés disponibles poursadop-* ~~ tion au Québec, tandis que beau- coup d’enfants plus agés et sans foyer avaient perdu leur chance de trouver une famille adoptive 'un jour, et se trouvaient dans des institutions ou le plus sou- vent dans une famille d'accueil, famille pourvoyeuse et nourri- ciére. Elle décide de former une équipe qui prendrait ces enfants en main, Nous avons donc parta- gé pendant quelque temps, la réalisatrice Jeannette Tardif et moi, la vie quotidienne de cette é6quipe. Nous avons de ce fait été trés sensibilisées 4 ces en- fants de neuf ans et plus, dé- pourvus d'une vraie famille. Car, méme si la plupart de ces en- fants sont bien traités dans les familles d'accueil, il leur man- que des parents qui les aiment et qui soient responsables d’eux, en leur assurant une stabilité af- fective et matérielle. C'est dans ces conditions seulement que de tels enfants, qui ont un pas- sé déja lourd de souffrance, re- prendront le gout de vivre. S’il est certain qu'un enfant reste marqué par l'’abandon qu'il a su- bi de ses parents naturels et les différents changements de foyers nourriciers, i] n'est pas - trop- tardy a neuf ans et plus, pour lui capil tout ce qu'il n'a pas eu.. Les 40 ans de I'ONF Pour marquer le 40e anniver- saire de fondation de |'Office national du film, Femme d’au- jourd’hui du mercredi 13 juin a 13 h 35 sera consacrée entiére- ment au réle joué par les fem- mes a |'ONF. On ignore peut-étre que le film d'animation occupe une pla- ce importante dans la produc- tion de |’ONF et que plusieurs femmes ont joué un réle de pre- mier plan et continuent de le faire dans ce domaine précis. Trois cinéastes d'animation se- ront interviewées, en premiére partie, par Judith Paré; ce sont: Francine Desbiens, Viviane El- nécavé et Estelle Lebel qui nous parleront de leurs réalisations et de leur métier. En deuxiéme partie, une table ronde réunira cing femmes qui, a titres divers, oeuvrent a |'ONF: Diane Létourneau, Anne-Claire Poirier et Beverly Schaffer, ciné- “astes; Marthe Blackburn, scéna- riste, et Francoise Berd, produc- trice et comédienne. Cette table ronde sera animée par Louise Arcand. Recherchis- te: Judith Paré. Réalisation: Y- ves Dumoulin. Guerre au troisiéme étage Une satire conire la guerre Sous le titre Guerre au troi- siéme étage, les téléspectateurs des Beaux Dimanches pourront voir, a la télévision de Radio- Canada Je 10 juin & 20 h 30, un © téléthéatre d'une heure’ réalisé par la Radiotélévision de la Suisse romande. Il s'agit d'une satire violente et pleine d’humour contre la guerre — sujet permanent —, I'alié- nation et la manipulation de l'homme moderne. Sous des de- hors de grande liberté, les popu- lations des pays dits libres n’é- chappent pas toujours a l’em- prise de forces occultes qui font de plus en plus‘de l'homme mo- derne un robot, un numéro. Ré- gi, contrélé, analysé par des instruments du «prétendu». pro- grés comme |'ordinateur, |’hom- me plus savant, mieux renseigné grace a cette machine, risque en méme temps de devenir davan- tage un maillon de la chaine, de perdre son identité propre, son individualité. Tous les détails de sa vie privée se retrouveront bientét totalement -réunis dans une banque de renseignements qui pourront étre utiles a quel- ques-uns mais que d'autres pour- ront utiliser a des fins person- nelles, contre lui. L'homme, on le sait, est de plus en plus a- gressé. On n’a qu’a penser a l'impact sur lui d'une publicité tapageuse, souvent fausse qui, ‘malgré lui, |'influence fortement. L'histoire racontée dans Guer- re au troisiéme étage n'est pas facile € résumer. Pour en con- naitre davantage, il faut plutét regarder ce téléthéatre 4 saveur tragi-comique a Ja lonesco, qui évoque une situation ot l'homme prend lourdement conscience d'un destin ou d'une fatalité qui pése sur sa vie, sa nature et sa condition méme. Un téléthéatre de l’absurde, caricatural a sou- hait, mais frélant la vérité et pour lequel l’intérét et le sus- pense se maintiennent jusqu’a la fin. L'avocat Emile Blahat et. sa femme sont réveillés en pleine nuit par un facteur qui viole l'in- timité de leur appartement, si- tué au troisiéme étage du 13 de la rue Langue, pour remettre au juriste une lettre recommandée lui signifiant qu'il a été choisi ‘par ordinateur pour suivre un «ordre de marche» et faire la guerre & un certain M. Miller. Ce dernier, propriétaire d'un commerce de vins, est déja.en route, armé jusqu’aux dents et en tenue de combat, vers le do- micile de l’avocat pour le tuer et violer sa femme... S’ensuit une série d'imbroglios et de re- bondissements plus insolites les uns que les autres au cours des- quels surgissent divers person- nages hétéroclites: un vétéri- naire, Un commissaire de police, un chef du contre-espionnage, un général... jusqu’a ce qu’éclate véritablement une Guerre au troisiéme étage. Signé Paul Kohout, dans une adaptation de Lise Lachenal et Roger Burckardt, Guerre au troi- siéme étage a été mis en scéne a la télévision par Roger Burc- kardt. Ce téléthéatre est inter- prété par Louise Roblin, Gérard ~ Carrat, Michel Cassagne, Henri Lauriac, André Schmidt, William Jacques, Georges Wod, Daniel Fillion, Daniel Wolf et Eduardo Luraschi. La musique originale a été composée par Joél Vandroo- genbroeck; les décors sont de “que Miller. Henri Bergeron présente les Beaux Dimanches René Leuba; le chef de la photo- graphie est Jacques Margot, et les effets spéciaux sont de Pier- re Durin. En bref... @ Le dimanche 10 juin 49 h 30, les benjamins de la télévision sont invités a regarder le der- nier épisode de la série Kébékio au pays de convoitise. Les pe- tits retrouveront leur ami Ké- békio en compagnie ‘de son amie la princesse qui lui ap- prend la vraie valeur des cho- ses: la somme d'amour qu'il a fallu pour les créer, les confec- tionner, les mettre sur le mar- ché. Cette série éducative était une production de |'Office de protection du consommateur. On y voyait les marionnettes en papier de Claude Lafortune aux- quelles prétaient leur voix les comédiens Jean-Louis Millette, Elisabeth Chouvalidzé et Moni- Textes: Major. Réalisation: André Mat-. teau et Henri Michaud. Société dah Radio- ‘SZ?’ Canada Henriette’™ -fance de Jean-Paul Il, _ Le 10 juin 4 19 h 30 les Beaux Dimanches débutent par un ré- cital du populaire chanteur fran- cais Alain Barriére. Avec sa voix d'or, son sourire conquérant et ses chansons ro- mantiques, Alain Barriére s'est vite conquis un public enthou- siaste et, naturellement, ses ad- miratrices sont sans nombre. Sous des dehors décontractés, Alain Barriére masque une vie qui n'a pas toujours été trés heureuse, loin de la. Né en 1935 en Bretagne, orphelin dés l'en- fance, le petit Alain, livré a lui- méme, devient une sorte de ga- min des champs, un gavroche de la campagne. II dira plus tard qu'il a été sauvé par la sollici- tude d'un brave instituteur qui lencourage a étudier, a vivre en homme. Adolescent, il quitte son villa- ge pour aller étudier comme in- terne dans un collége angevin. Epris de liberté et d’air marin, le jeune Alain déteste la vie de pensionnaire. Mais il se venge en étudiant comme. un: forcené. Il veut devenir ingénieur et il le deviendra. Alain Barriére aimait déja la musique et la chanson, un peu comme tout le monde. A 23 ans, il s'achéte une guitare et il s'essaie maladroitement a com- poser. En méme temps, il dé- couvre Carco, Desnos et d'autres poétes contemporains qui 1|'é- merveillent. De la poésie a la musique, il n'y a qu'un pas que le jeune homme franchira bien- tot. Alain Barriére termine ses études dans |’euphorie. Menta- lement, il est heureux; l'avenir s'annonce prometteur. Physique- . ment, il est bien dans sa peau, car il est champion a tous les sports, qu'il adore. Brusquement, tout s'écroule. Il craque moralement et. physi- quement. I] se retrouve a |'h6pi- tal, démoralisé, frustré, détruit, Dieu merci! le soleil luira de nouveau pour Alain Barriére qui fait ses débuts a |’'Olympia: en 1961... sans grand succes. Deux ~ ans plus tard, on le remarque en vedette américaine, encore a ‘Olympia, au spectacle de Paul Anka. Enfin, en décembre 1964, Alain Barriére remonte sur les planches du célébre music-hall parisien. En grande vedette cet- te fois. Il chante Ma vie et c'est le triomphe. La chanson est bient6t sur toutes les lévres et c'est la célébrité pour le jeune homme qui a tellement travaillé. Désormais, les chansons d’Alain Barriére font partie du répertoi- re francais. Les mélomanes s'ar- rachent ses disques, et des suc- cés comme /a Marie Joconde, les Guinguettes, Longtemps, Plus je t'entends, Emporte-moi, Lamento et tant d'autres se ven- dent comme des petits pains chauds. La réputation d’Alain Barriére franchit vite les frontiéres de la France. On |’écoute en Belgi- que, en Hollande, en Allemagne, en Suisse et en Autriche et mé- me outre-Atlantique. En 1974, on l'invite 4 chanter au théatre Mai- sonneuve de la Place des Arts ou il remporte le plus vif suc- -cés. Ce sont de larges extraits de ce récital que les téléspecta- teurs des Beaux Dimanches pourront entendre le 9 juin. Alain Barriére chante /'A/gue, Un poéte, Séduction 13, Et si c’était ‘amour, Quelque part, La terre tournera sans nous, Nobo- dy but Me, Tango, Tu t’en vas, un pot-pourri composé de Plus je t'aime, Elle était si jolie et Ma vie et, pour terminer en beauté, un de ses ‘plus grands succés, Rien qu'un homme. Ce récital a été enregistré a la Place des Arts le 14 décem- bre 1974 par Laurent Larouche pour Kébec Films. F.C. Second regard Le pape Jean-Paul Il en Pologne Pour faire suite a |’excellent documentaire portant sur l'en- Second regard présente aux téléspecta- »-teurs de Radio-Canada, le di- manche 10 juin & 17 heures, un reportage sur le prochain voya- ge du pape Jean-Paul II en Polo- gne, son pays natal. neau et |’animateur-recherchis- te Gilles-Claude Thériault sui- vront sa Sainteté le pape dans tous ses déplacements et pré- -senteront donc ainsi a la popu- lation canadienne un compte rendu quasi exhaustif de ce vo- yage historique. Le réalisateur Jean Charbon-