Se tN tt ttt a an ti 6 - Le Soleil de Colombie, vendredi 14 novembre 1986 Conférence «le deuxiéme siécle de Vancouver» Le futur de Vancouver: ca dépend de nous Vadeasiver Auks tous dials: [Cotteisio Okexnen, Films), Par Georges Payrastre C'est un appel a la participation que lancait M. Edgar Kaiser, le président de la Banque de Colombie-Britannique, en ou- vrant la conférence sur le futur de Vancouver. Il reprenait ainsi le slogan de l’ancien échevin Warnett Kennedy: “Sz vous ne vous impliquez pas pour votre ville, ne comptex pas sur son avenir.’ Alors que l'euphorie des célébrations du centenaire de la ville et d'Expo 86 commence 4a se dissiper, la plupart des Vancou- verois ont une vision assez optimiste de l’avenir de la ville et de son deuxiéme siécle. Pourtant les visions et scénarios présentés a cette conférence sur le futur de Vancouver laissent présager que la route que suivra notre ville au cours de son deuxiéme siécle sera incertaine, difficile et cahoteuse, “un peu a limage de son premier stécle, dtsent les experts, mats dans un contexte trés différent.” . Le cadre de Vancouver, son style de vie, la qualité de son environnement, font !’unanimité et représentent des atouts importants pour l’évolution de Vancouver au rang de métropole reliée 4 un réseau international de centres de décision. Mais les problémes ne man- quent pas si l’on veut éviter que Vancouver ne devienne une ville en déclin, vivant sur un trés bref passé: manque de vision des gouvernements locaux, vision Atlantique du Canada die a son histoire, structure politique ot les intéréts de l'Ouest sont parfois victimes de la carte électorale du pays, réputation de confronta- tion industrielle (1 milliard ue dollars généré par Expo - milliard perdu au cours des conflits forestiers), manque de " stratégie industrielle, manque de soutien de l'éducation et des universités, exode des jeunes professionnels et aussi, eh oui, une certaine hostilité des résidents de la C.B. (d’aprés Ian Mckinnon, président de Decima Research), méme si on nous répéte que tout le monde ici est si courtois. Le réalisme est donc de rigueur. ' Certains comme M. Moss, originaire de la C.B. et représentant la Banque de développement de l’Asie a Djakarta en Indonésie, ont déja tiré un trait sur le premier siécle: “La base économique fournie par les matiéres premiéres a perdu de son importance. Vancouver et la C.B. doivent se tourner vers une société basée sur les industries de service. Il faudra également pousser a fond la spéctalisation dans certains secteurs afin d’étre compétitif dans un monde de plus en plus interdépendant”. Le réalisme est d’autant plus de rigueur, alors que des visions dorées de centre financier mondial et les richesses infinies du bassin du Pacifique en pleine expansion nous sont présentées quotidiennement comme les solutions du futur qui nous sont dies. “Loin de la, nous assure Diane Cohen, analyste économi- que de Montréal, Toronto a bien trop peur de perdre une partie de ses transactions au profit d'un centre financier quitl soit a Montréal ou 4 Vancouver.” “Un centre mondial de commerce accompagné des services néces- satres serait une alternative plus réaliste,” ajoute 1’éditorialiste Peter Newman, un néo-résident de C.B. Le bassin du Pacifique en pleine période dorée, est un des marchés les plus difficiles au monde, et les Canadiens habitués a une exportation relativement facile de matiéres premiéres ne - sont pas les meilleurs au monde, nous affirment les experts. De plus dans un systéme basé sur les services, l’arrivée de nouveaux systemes de communication risque de rendre inexistant Tavantage géographique de Vancouver. Le tourisme toutefois reste une des activités économiques les plu. sires pour Vancouver et la C.B. Mais il ne faut pas perdre de vue que tous les pays du monde se lancent maintenant dans cette industrie “propre”, et que les emplois générés, méme s’ils sont nombreux, sont généralement mal payés et pourraient amener une baisse du niveau de vie. Le niveau de vie est d’ailleurs un des thémes chers a M. Art Kube, président de la Fédération du travail de la C.B., qui nous _leur climat, raméne a une vision plus humanitaire du futur. “Il est important que toute la popula- tion partage les bienfaits du Vancouver de l'avenir, et qu'au lieu de devenir la Singapour du Canada, ce soit les résidents qui choisissent leur vision de Vancou- ver.” Ses résidents sont donc la ressource premiére de Vancou- ver. Ces Vancouverois, si fiers de leur style de vie, de leur ville et de ne devront leur avenir 4 personne d’autre qu’a eux-mémes, un avenir ov il semble qu’il faudra apprendre a vivre dans l’incertitude et le goat de l’innovation. En fait, comme le disait un conférencier, pour que Vancouver reste comme elle Vest, ... il va falloir que cela change. Georges Payrastre est lauteur du film “Vancouver Pacifique”, long-métrage sur Uhistoire de Vancouver et son présent. Je quitte bientét Le Soleil de Colombie, voila pourquoi Radio-Canada m’a_ sauté dessus pour passer devant leur micro et je me suis retrouvée un vendredi matin a 8h30 dans le studio qui venait de recevoir sept jours auparavant l'un des Québécois les plus réputés, René Lévesque. Je venais pour la premiére fois participer en direct 4 mon émission préférée du matin, l’Orient-Express. Passées, la sécurité et son agente bornée et tatillon, j'ai pénétré dans le studio 4 en compagnie du journaliste Yvan Lamontagne qui allait me cuisiner. A quelques minutes de l’ouverture sur les ondes, un ordre précis : ne pas taper sur la table; assise je tapotais nerveusement sur la table. L’ordre transmis par le technicien aux écouteurs de lanimatrice Sylvia L’Ecuyer memettait 4 ordre. Ne pas trop toucher la table, une table ronde, bien minable entre nous, le dessus se déchirant, penchant a gauche puis a droite, si j’y tapais trop fort, elle pouvait se casser la margoulette. Imaginez ma honte, terminer mon séjour sur une note de destruction du studio francais de Radio-Ca- nada. Enfin tout s’est trés bien terminé.... aprés avoir passé ma séance les mains derriére le dos. ee0e@ Je regrette de ne pas avoir regardé la semaine derniére “Les Insolences d’une caméra” sur le petit écran de Radio-Canada. J'ai donc raté Vancien directeur de la Fédération des Franco-colom- biens, Fernand Gilbert qui s'est fait prendre la valise a la main. En sortant de l'aéroport de Québec il est monté dans un taxi et s'est fait jeter lorsque le chauffeur a trouvé sur le bord de la route une cliente dont la course était plus longue et donc plus rémunératrice! ee0e : En définitif, on ne peut pas dire qu’a Vancouver, on soit mal servi question coiffure. Je touche ce sujet parce que pas plus tard qu’il y a deux jours Les indiscrétions d' Ani quelqu’un ralait qu’il n’y avait pas ici de salon de coiffure ou lon parlait francais. Voila pourquoi aujourd’hui je don- ne la liste de ceux que jai expérimentés et qui m’ont donné satisfaction. I] y en a certainement d’autres, mais je ne les connais pas. En plus il y a une semaine j’en découvrais un, Luc Savard, propriétaire de Super Shape a Kerrisdale. Je cominencerais par Eliane, de Eliane Hair Design, a cété du Varsity. Une Frangaise qui coupe a merveille; allant tous les ans en Europe, elle se tient ainsi au courant des nouveau- tés. Mais dont le salon est devenu a mon gout trop grand (avec esthéticienne, 8 coif- feurs:-.), cher. er “tlegest impossible de prendre un rendez-vous avant sept a huit semaines, avec Eliane. Ensui- te, elle est seule dans cet immense salon 4 _ parler francais. Tél. 222-1511. Puis il y a Cathy Bieler de chez Hair France, 4 Burnaby, en face du nouveau centre commercial Metrotown. Elle aussi propriétaire, Cathy a un petit salon sympa, celui que l'on trouverait dans une petite ville de province frangaise. Tél. 437-0112. Et puis derniére expérience (heureuse) , chez Luc Savard. Depuis plusieurs années au méme emplacement, Luc connait son affaire. Je suis sortie de cet endroit les cheveux plus courts avec un oeillet. Une fois par semaine (on ne sait jamais quand) Luc et son personnel offrent une fleur a leurs clientes. Tél. 266-1104. e0e Vous avez fait la rectification vous-mémes, dans Varticle qui vous présentait la semaine derniére le portrait d'un Francophone, en loccurrence Daniel Silverman, j'états tom- bée dans les bras de Morphée et non d’Orphée. Evidem- ment, rien de comparable entre le fils du dieu du Sommeil et de la Nuit et celui a qui on attribue bien des aventures, dont une descente aux Enfers ala recherche de sa femme. Brr!l! Conseil de iv 275, avenue Po: snes 2B3 télécommunications canadiennes Canadian Radio-television and Telecommunications Commission la radiodiffusion et des CRTC LINDUSTRIE DE LA MUSIQUE COUNTRY AU CANADA __LeC.R.T.C. publie un portrait de l'industrie ed jn sony fal) aera tee 2 ad country canadienne Le Conseil a publié son rapport intitulé “L'industrie de la musique country au Canada”, l’évolution et de la situation actuelle de l'industrie. Parallélement, le C.R.T.C. a invité les parties intéressées a formuler des observations sur une série de visant a stimuler la croissance de ce secteur de l'industrie de la musique au Canada et a réviser les exigences en matiére de contenu canadien pour la musique scene (Avis public l’exigence en matiére de contenu canadien a yan gt i rab og Serer plead qualité au Canada, pour permettre aux stations M.F Le public et les parties intéressées sont invités 4 formuler des observations sur la recommandation et les tions soumises un examen exhaustif de les radiodiffuseurs de musique country 1986-807). L’A.C.R. recommande que pour les stations > musique country soit réduite de 80% & 15% ou nts de musique country canadiens modernes de cette formule d’atteindre le niveau de 30%. Favreau Dorchester, piéce 602 ) H2Z 1x4 propositions soumises 4 L'A.C.R. et les stations de musique country MLF. le C.R.T.C. doit les recevoir le 5 décembre 1986 au plus tard. : a Renseignements: Services d'information Ottawa (Ont.) KIA 0N2. (819) 997-0313 ’ Visuor (819) 994-0423 ou a l'un de nos bureaux régionaux: Complexe Guy Tour Barrington Tour de l'Est ’ Piéce 428 200 ouest, boul. Halifax (N.-E.) B3J 2A8 Montréal ral (Qué. (902) 426-7997 (514) 283-6607 Edifice Kensington 700, West Georgia, Suite 1130 Case postale 10105 Vancouver (C.-B.) V7Y 1C6 (604) 666-2111 Canada } | { ! |