Le Soleil de Colombie, vendredi 28 septembre 1984 —11 Lettres, arts et spectacles _| radiophonique MF est une | licite. de la publicité au ~ | la demande de renouvelle- | aoit 1984, la titulaire est = | services de réseau de télé- |ces de ‘| et conditions _ | 83-635. De plus, le Conseil } autorise la distribution du .| d’Allarcom Pay Television | Limited a son service sono- | que la titulaire respecte les | 124. | C.R.T.C. peuvent étre con- | sultés dans la “Gazette du | Canada”, | dans la section référence | des bibliothéques _ publi- | de licence peuvent étre _ | d'affaires. Vous pouvez é- - C.R.T.C. en rejoignant le | (819) 997-0313; ‘| (514) 283-6607; Winnipeg = 1,(204). _| Vancouver (604) 666-2111. iw Conseil de la radiodittusion et des Canadian Radio-television and ry Festi een! te DECISION Shaw Cablesystems [B.C.] Ltd. Décision CRTC 84- 783. North et _ West Vancouver, C.B. A la suite d'une -audience publique tenue a Victoria le 18 juin 1984, le Conseil renouvelle la licence de l’entreprise de réception de radiodiffusion qui dessert North et West Vancouver, du ler octobre 1984 au 30 septembre 1989, aux conditions de licence stipulées dans la présente décision et dans la licence qui sera émise. La licence est assujettie a la condition que la titulaire posséde et exploite au moins la téte de ligne locale, les amplifica- teurs et les prises de service aux abonnés. Elle est en outre assujettie a la condition que la titulaire n’exige pas d’un abonné un tarif excédant le tarif d’a- bonnement mensuel maxi- mum autorisé de 8,39$ et le tarif d’installation maxi- mum autorisé de 28,94$. La ‘licence est assujettie a la condition que la titulaire cesse la distribution du signal de toute station radiophonique MF recue d'une entreprise de radio- diffusion pour laquelle le CRTC n’a pas émis de licence, a la réception d’un avis écrit du Conseil l'infor-- mant que ladite station station religieuse et-ou sol- Canada. Conformément a ment de la titulaire et suite a l’'avis d’autorisation: pu- ‘blié par le Conseil le 30 autorisée a diffuser les vision payante suivants: World View Television ‘Ltée et Allarcom Pay Tele- vision Ltée, Elle est aussi autorisée a distribuer du matériel _d’auto-publicité portant sur la télévision payante et d’autres servi- télédistribution comme service de pro- rammation spécial, con- ormément aux modalités stipulées dans la décision CRTC signal sonore en stéréo re par cable, a la condition riorités énoncées dans ‘avis public CRTC 1984- Les documents du partie 1, aux bureaux du C.R.T.C. et ques. Lesdécisions du Con- seil concernant un titulaire consultées, a ses bureaux, durant les heures normales ‘alement obtenir copie des ocuments publics du Conseil 4: Ottawa - Hull Halifax | (902) 426-7997; Montréal 949-6297 et Canada _ plus insupportable qui soit. -‘Mondanités Le silence est la répartie la GCF Centre culturel colombien Le noir et le blanc Monique Fay donnera une conférence et présentera quel- ‘ques unes de ses oeuvres photographiques le 28 sep- tembre a 20h30 au Centre Culturel Colombien. C'est dans les Alpes fran- Gaises 4 Briancon ow elle est née en 1941, que Monique Fay a d’abord étudié la philoso- phie et obtenu son baccalau- réat en 1960. A l’age de 20 ans, elle part pour Londres od elle s'‘inscrit a la “Hornsey Art School” afin de se spécialiser en photographie. Jusqu’a la fin de ses études, elle travaille a la pige pour la télévision britannique ainsi que pour le “Royal Court” et “Drury Lane Theatre”. Durant toute cette période, elle accomplit la plupart de son travail sous la direction du journaliste mon- dialement connu, Marc Du santour au Canon Cest a une activité un peu spéciale que vous participerez si vous venez voir et entendre “On the line”. Une démarche originale, un concept diffé- rent “un son du passé pour un moment présent sur des ima- ges du futur”. Paul Serret est francais d’o- rigine et joue du santour, un instrument amené en Europe par les gitans de perse, au X1Ve siécle. Paul croit en cet instrument et cherche a le Ribaud, lequel est, a cette époque, directeur de la com- pagnie “Henri Cartier Bresson Magnum”. Jusqu’a 1973, Monique Fay travaille presque exclusive- ment en noir et blanc. Par la suite, c'est grace aux encoura- gements du directeur new- yorkais de Paris Match qu'elle soriente vers la photographie artistique en couleur, ce der- nier ayant pressenti que son travail était trop artistique pour la photo de journalisme. Peu aprés, l’artiste voyage durant trois ans en Europe, en Orient et aux Indes afin de pOursuivre des recherches pour la production d'un livre dont elle fait le’projet. Les lecons tirées de cette période de transition constitueront les bases de sa technique et de la qualité dans sa maniére de faire revivre, entre autres, en ie modernisant , Bill Mitchell est un photo- graphe inspiré dont certaines des recherches s’échelonnent sur une étape de dix ans. C'est un artiste avec un oeil graphi- que, moderne, qui décrit les wréalités “comme s'il arrivait d'une planéte étrangére, com- me sil ne connaissait rien des hommes qui vivent ici.” Leur fusion (Paul & Bill) passe outre les limites de la voir. Aprés de nombreuses exposi- tions en France et dans le- Royaume-Uni, Monique Fay sétablit a Los Angeles en 1984. Le dynamisme de cette grande ville, son ouverture desprit devant les idées nou- velles et le fait qu'elle émerge en tant que centre de l'art contemporain conduiront l'artiste au seul choix logique, celui de s’y établir. Peut-étre est-il inexact de la présenter en tant que photo- graphe car, Monique Fay affirme: “Je ne suis pas un photographe; je suis une ar- tiste dont la caméra est l'outil qui me permet d’exprimer mes idées et ma vision artisti- que.” 28 septembre, 20h30, C.c.c. 795, 16éme avenue ouest, Tél: 874-9105. langue. Ils explorent des thé- mes qui s'enchevétrent: la nature, la matiére non-facon- née par l'homme; puis, l'homme et son “passage”. Ils veulent créer une vision ov chacun peut se retrouver, se projeter... Mercredi 3 octobre, 20h30, C.c.c., 795 16é€me Avenue, Vancouver... Prix d’entrée: $2.00 [membre], $3.00 [non membre |. Information-réser- vation: 874-9105. Livres “Jespére qu’un jour tous les détails des renseignements sur lesquels le gouvernement s'est fondé pour agir seront révélés au public.” Cette mystérieuse déclaration de John Turner, alors ministre de la Justice du gouvernement Trudeau, fut faite le 16 octobre 1970, la veille de la mort de Pierre Laporte. La promesse ou l’espoir de M. Turner continue de hanter le public, qui en est venu a croire qu'il ne connaitrait jamais les dessous de la crise d’octobre. I] faut dire que Vincrédulité populaire a été bien entretenue par l'obstruc- tion systématique du gouver- nement Trudeau, qui s'est pompeusement drapé de la “raison d’Etat’ pour refuser de révéler ces fameux “rensei- gnements” dont parlait M. ‘Deux livres sur le ‘Yurner. De ce cété de la cléture, l’on a probablement raison de croire qu’on ne saura jamais ce qui s'est passé. Mais de l'autre coté, celui des activis- tes et des terroristes du F.l.q., l'on en sait de plus en plus. Surtout depuis la parution de Vexcellente enquéte du jour- naliste Louis Fournier et du témoignage du_.- felquiste Francis Simard. Il y a des gens qui récusent au départ le témoignage de Simard. C’est un terroriste et un assassin; il n’a donc aucun droit de parole. Si vous ne Partagez pas cette conviction, vous serez vivement intéressés et méme touchés par le témoi- gnage de Simard. Seuls ceux qui ont vécu et fabriqué le drame d’octobre, pouvaient, comme Simard, nous parler facts. cst P.Q, de l’intérieur. Il l’a fait de facon éclairante. Quand 4 Louis Fournier, un des meilleurs journalistes denquéte au Québec, il a patiemment remonté la filiére du F.l.q. jusqu’aux années cinquante. ‘Facts, facts, souvent Louis Fournier. C'est ce qu'il nous sert dans son “histoire d’un mouvement clandestin”’. “Pour en finir avec Octobre” par Francis Simard, avec la collaboration de Bernard Lortie, Jacques Rose et Paul Rose, éditions Stanké, 221 pages, 5,95$, ISBN2-7604- 0186-3. “F.l.g., histoire d’un mou- vement clandestin”, par Louis Fournier, Québec - Amérique 509 pages, 19,95$, ISBN2- 89037-130-1. LES Fl LMS DE LA SEMAINE VUS PAR GASTON. Interprétes: Kiefer Sutherland, Peter Donat, Liv Ullmann et Leah Pinsent. Réalisateur: Daniel Petrie “Fort Apache”, “The Brony”’. Producteur: Daniel Héroux (“Les Plouffes”) . Glacier Bay, un petit village de la Nouvelle-Ecosse, un adolescent de 16 ans, joué par Kiefer Sutherland (fils de Donald Sutherland) est té- moin de plusieurs incidents dont la mort de son frére infirme, le pouvoir séducteur de deux jeunes filles et le meurtre d'un couple juif par un policier du village. Film 100% canadien, “The Bay Boy”, photographié dans un style conte de fées en gris, ire Bay Boy» démontre mal la misére de la grande crise des années '30. De plus mettant a l'oeuvre toute une jeune distribution encore inexpérimentée, le film véhicule des portraits et caractéres qui ne sont pas assez poussés. Aussi, on est décu de ne pas retrouver un peu du pére dans le fils Sutherland qui lui ressemble d’ailleurs. Ce qui fait que les seuls vrais acteurs du film restent les adultes. Bref, un film canadien qui vaut ce qu'il vaut en nous donnant 4 la fois un peu d’émotion et d'action. Quand méme recommandé. (6 sur 10) Au _ Bay, 685-9822. 935 Denman, «Until september» Un film de Richard Marquand (“Retour du Jedi”) avec, en vedette, Karen Allen et Thierry Lhermite. Mo, jouée par Karen Allen (“Les aventures de l’arche perdue”), est “une jeune Américaine divorcée qui man- que son avion et se voit forcée de rester a Paris. Xavier (Thierry Lhermite) est un banquier, marié, qui va l'ai- der. Le couple finit par tomber amoureux, mais il y a un probléme: la femme de Xavier reviendra en septem- bre et Mo n’a pas I'intention de rester si Xavier ne veut d'elle que comme sa maitres- se. Le reste de l'histoire est classique; le couple va se séparer a plusieurs reprises et le film, bien qu'un peu long parfois, finit bien. Tout le charme du spectable se déga- ge des acteurs, et Thierry Lhermite change ici son style de comédien fal est issu du Café Théatre) et donne une trés bonne performance en anglais. A noter aussi, que l'essentiel du film a été tourné en France, a Paris. Recom- mandé surtout aux romanti- ques et amoureux, (7 sur 10). Until September au Capitol 6, Eagle Ridge 6 et Willowbrook 6. Charvin La tournée de la Seiziéme annulée Suite de la page 1 Conseil des présidents des 22 et 23, quand _ Solange Bertrand est venue leur expli- quer ce que cela signifiait pour la Troupe d’annuler au dernier moment. D'une part, les associations francophones ont tendance a vivre au jour le jour et prévoir un spectacle plusieurs mois a l'avance suppose une planifi- cation dont la plupart ne dispose pas. Deuxiémement, ces 650 dollars représentent quand méme une somme trés importante pour des groupes qui en touchent 2 000 ou 2 500 par an du Secrétariat d’Etat. Enfin et surtout, les associations sont par nature ouvertes a toutes les possibili- tés tant que le porte-monnaie reste fermé. Yves Mersizen, président de la seule associa- ‘tion qui a tenu ses engage- ments, Kamloops, est trés fermé: “Il faudrait signer un contrat dés le départ et de- mander aux associations de verser une avance non rem- boursable”. En faisant le choix d’annu- ler, les associations, Kamloops mise a part, ont assumé leurs responsabilités et n’ont pas voulu prendre le risque d’a- voir une salle vide le soir du ‘spectacle. Les. spectacles pour * adultes n’étant pas partis en tournée depuis 1981 (‘‘Violet- te en avril”), il faut donc en conclure que le théatre pour adultes francophone n’a pas sa place en dehors de Vancouver... aprés trois ans d’absence. Constat terrible qui rajoute encore a la décep- tion de Solange Bertrand: “Evidemment nous sommes trés décus d’avoir travaillé pour rien, mais le plus impor- tant est bien les réflexions auxquelles cela nous améne: un. réseau de tournés en rovince basé uniquement sur 2 associations francophones est-il encore concevable? Il faudrait que les associations envisagent de s’associer avec d'autres compagnies de théa- -tre de leur ville, qu’elles se servent des Conseils des arts locaux au lieu de rester toutes seules dans leur coin. TI faudra bien que les associa- tions prennent leurs responsa- bilités si elles veulent vraiment donner du théatre a leurs francophones.” Les propos de_ Solange Bertrand sont assez durs, mais _il faut savoir que la Troupe elle-méme laisse pas mal de plumes dans __l’aventure. “Nous préparons cette tour- née depuis mars dernier, ex- plique-t-elle nous avons eu des frais d'affiches, de pamphlets, d’appels_ interurbains. Nos propres employés ont travaillé. trés fort, et ceux du Festival Concert Society (l’agent de la Troupe) n’ont pas chémé non plus. Et bien sar, je ne parle pas des techniciens et des comédiennes, qui avaient ré- servé leur temps et qui se retrouvent maintenant sans travail, sans compter les dé- cors de la piéce qui avaient été spécialement concus pour étre déplacés, la mise en scéne prévue pour s’adapter a toutes les scénes...”. L’annulation de sa tournée en province coiite a la Troupe entre 1-500 et- 2 000 dollars (six fdis 650 dollars) en recettes perdues et dans la conjoncture financiére et politique actuelle du Secré- tariat d’Etat, aucune associa- tion, l’intouchable Troupe de la Seiziéme comme les autres, ne peut se permettre de gacher l’argent du contribua- ble. Pe ig