des Nordiques de Québec, Réal 16, Le Soleil de Colombie, Vendredi 8 Avril 1977 SKI— VOLLEYBALL — CURLING— LE SPO Malgré toutes les déclarations par le président Clarence Campbell, et son assistant Brian O'Neil, il est évident que les deux ligues majeures de hockey ont finalement compris qu'il y a trop d’équipes et que le spectacle a perdu une valeur considérable, dans l’esprit du specta- teur. ll ya présentement 18 clubs dans la Ligue Nationale et 11 dans la Ligue Mondiale, pour un grand total de 29 équipes. L’on pourrait en toute sincérité enlever au moins 9 équipes, et répartir les meilleurs joueurs des équipes disparues, en les plagant avec les 20 clubs choisis. Il surviendrait que l’on enléverait environ 180 a 200 joueurs qui ne devraient appartenir a une Ligue dite pro- fessionnelle; mais la qualité du jeu regagnerait sa valeur d‘autrefois. as Le jeune et brillant joueur ‘Cloutier vient de compter ses ; 61iéme et 62iéme buts, lors de la joute entre le club de la vieille capitale et les Aéros de Houston, récemment. Les Nor- diques demeurent toujours en téte du classement dans la divi- sion Est, de la Ligue Mondiale; -et il semble pratiquement assuré - que les Québécois finiront en téte de cette division. Toutefois, les amateurs qui espérent voir Cloutier jouer dans la Ligue Nationale devront attendre pen- - dant au moins quelques années avant que celui-ci puisse transfé- ° rer et qu'il soit capable de jouer dans la Ligue Nationale. REAL CLOUTIER L’on continue a prétendre que Montréal est une excel- lente ville pour la boxe; et i! faut reconnaitre que malgré la température défavorable survenant lors des récents combats, les amateurs du sport pugilistique, un bon nombre d’individus se sont rendus pour assister aux combats présentés dans l’amphithéatre du Forum. Il va sans dire que ce sport connait un certain renouveau dans la métropole, mais il faut admettre que Montréal posséde 2 nombre restreint d’amateurs qui s‘intéressent a la xe. = L'un des meilleurs joueurs . des Capitals de Washington, Robert “Bob” Sirois est revenu_ au jeu, tout derniérement, et tous ses amis du Québec, espé- - rent que le jeune Montréalais qui a joué pour les Flyers de Phi ladelphie, et précédemment avec © le Canadien Junior, sera a son meilleur lors de la visite de Caps a Montréal, le 2 avril Robert est considéré comme lun | des. meilleurs pointeurs de 1’é-; quipe, méme s’il a manqué quel- ques joutes 4 cause de blessures, au cours de la récente saison. ROBERT “BOB” SIROIS S'il faut se fier aux commentaires des experts du - baseball, dans les camps d’entrainement, le club de Toronto, les Blue Jays aurait probablement les mémes difficultés que les Expos ont connu, il y a quelques huit saisons, alors que |’équipe montréalaise débutait dans la Ligue Nationale. D’apreés les journalistes qui assistént a ‘entrainement, il semble que les Blues devront attendre quelques saisons avant d’avoir des frappeurs et des lanceurs. L'on prétend méme que si les Blues terminent en derniére position dans la ligue, ils auront réussi un coup de maitre, car ils devraient servir de tapis pour toutes les équipes de la section Est, de |’Américaine. Les lanceurs sont jeunes et les joueurs a l’attaque comme a la défense manquent d’expérience; ce club aurait quel- ques difficultés 4 se maintenir dans la Ligue Internationa- le. Toutefois, il faut reconnaitre qu’ils possédent une excellente promotion et qu’ils améneront de nombreux amateurs pour voir les autres clubs de-!'Américaine, dans leur nouvel amphitheatre. gy eg a | public. ; 3 II faut garder dans son esprit, le fait que l’on peut R T avawrrour LE GESTE DE TARDIF ~ SERA REPETE!... _ I est évident que le geste posé par Marc Tardif, le joueur des Nordiques de !)uébec aura des répercussions considérables, car le fait de procéder en justice, contre un adversaire qui a frappé un athléte, durant /e cours d‘une joute ne sera pas ignoré par les autres ath/étes, les propriétaires et les directeurs des diverses ligues de hockey. /I est également certain qu’un tel geste sera noté par toute la gent sportive, et I’on verra bient6t, dans prati- quement tous Jes domaines athlétiques de nouvelles restrictions. . _ Nous crayons que les premiéres consequences du geste de Tardif verra la majorité des opérateurs sportifs, et nous entendons par Ia, les propriétaires des diverses équipes, exiger que leurs athletes, signent des contrats, avec.une nouvelle clause assurant la direction que le dit athléte s‘engage 4 ne pas procéder en justice contre tout adversaire, dans le cours d’une rencontre*sportive, dans laquelle I’athléte en question aurait blessé un. adversaire. : S‘il faut qu’a Vavenir, chaque joueur de hockey, de football, de baseball se demande au cours d’une joute, sil doit risquer d’attaquer un adversaire avant dappli- quer un coup d’épaule, au risque d‘6tre traduit en cour peut s‘attendre 4 voir des changements considérables dans les divers sports ou le contact physique est fré- quent. Pea Nous croyons qu’il importe toutefois que le bon sens et le jugement subsistent dans l’esprit de tous; i/ ne s‘agit pas ici de définirce qu’est un assaut sur la personne par un individu sur la rue, mais bien de déterminer en quoi consiste le traitement usuel réservé aux athlétes qui pratiquent des sports de contact. ' Sil fallait que chaque joueur de football, hockey, lacrosse, et autre, s‘arréte pour se demander la procédure a suivre, du point de vue /égal, avant de rencontrer un adversaire, il est évident que les divers sports connai- traient de nombreuses difficultés. ; Par ailleurs, il ne faut oublier que le sport du hockey, par exemple, comme le football, requiérent une certaine vigueur. L‘on sait évidemment que la popularité de ces sports découle en partie du fait que la vigueur du jeu stimule les spectateurs. ge Au hockey comme dans plusieurs autres sports, le fait physique est indéniable et c’est ld une des raisons de la popularité de ces rencontres athlétiques, -auprés du utiliser son corps, en jouant au hockey, ou au football, cice de ces sports; ces mémes gestes ne seraient toutefois autorisés sur la rue, alors que deux individus se rencon- trent sans quoi I’on aurait tét fait de se retrouver devant les autorités judiciaires, pour d’innombrables cas. Nous réalisons, par ailleurs, qu‘il existe certaines exceptions, et le cas présent, c’est-é-dire l‘attaque subie par le dit Marc Tardif, en I’occurrence, dans cette ren- contre avec le dénommé Rick Jodzio, est un exemple pertinent. Par ailleurs, le fait que le dit Marc Tardif implique W‘instructeur de Jodzio, Joe Crozier, dans cette affaire, permet de supposer qguele dit instructeur aurait pu avoir quelque influence sur le geste de Jodzio a l’endroit de Tardif. ; prehe ig Il sera intéressant de voir jusqu’ou la question se rendra, car elle apportera sirement de nombreux chan- gements dans le sport ou il y a des contacts physiques entre les adversaires. : ~ Ces jours derniers, |I’on présentait, dans le journal “14 Gazette” de Montréal, un excellent reportage sur la Ligue Canadienne de Football, avec les conditions but,’ financiéres de tous les clubs et les salaires des meilleurs Ses Pieds, pour toucher le cous: : joueurs. Cet exceptionnel reportage était du a Dick Bacon et Brodie Snyder qui ont présenté des précisions fort intéressantes. L’on apprenait par exemple que plus de 18 joueurs touchaient des salaires de $40,000.00; par le méme joueur, ou encore par ‘instructeur, l'on ou méme au baseball, d’une facon permise, dans I’exer- . BASEBALL de plus, !’on affirme que les joueurs américains, en moyenne, recevaient un salaire de $29,800.00, tandis que les joueurs canadiens, en moyenne, recevait un salaire de $20,300.00. L'autre soir, avant la partie entre les Bruins de Boston et les Canadiens de Montréal, les ama- teurs de hockey bostonnais ont été le sympathique Jean Ratelle, qui mérite certes des. félicita- tions. Il en etait rendu a sa _ 1,000iéme joute de hockey; et il a recu de nombreux cadeaux de la part des admirateurs. Le plus remarquable événement a été le trés court remerciement employé par Ratelle, qui s’est contenté de jouer aussitét aprés une joute | réguliére, pour lui, mais remplie d’efforts continuels. Ce méme Jean Ratelle, l’ancien joueur de Rangers de New York, est sire- ment |’un des meilleurs joueurs de la Ligue Nationale, et il - possede de plus une classe excep- -tionnelle. || travaille sans cesse, et il n’a pas besoin d’agir comme certains cascadeurs pour démon- trer son indéniable talent. Bravo aux gens qui ont fété Jean, Ratelle et nos félicitations a ce dernier; l'un des véritables. gen- tilshommes du hockey. i “JEAN RATELLE. L’on trouvera ci-contre quelques détails intéressants, sur les conditions de salaires des joueurs de la Ligue. Canadienne; et aussi des salaires payés par chacun des clubs de la Ligue Canadienne. Joueur _. Clubs Salaire ~~ 1. Johnny Rodgers. Alouettes $124,000 ~~ 4 2. Anthony Davis Toronto °° $ 75,000 : 3. Dan Yochum Alouettes $ 68,000 4. An4v Hopkins __ - Alouettes $ 67,000 4 5. Dick — arris~ Alouettes $ 65,000 aft 6. Ron Lancaster ~ Saskatchewan $ 60,000 -— 7. Junior Ah You Alouettes $ 59,000 8. Chuck Ealey — Toronto $. 53,000 9. Matthew Reed Toronto $ 500007 10. Ralph Brock Winnipeg $ 48,000 11. Sonny Wade Alouettes . $ 47,500 12. Granville Liggins | Toronto $ 47,500 ‘13. Bill Baker B.C. $ 45,000 . 14. John Helton Calgary $ 42,500 15. J.J. Jones Calgary $ 40,000 16. Willie Burden Calgary $ 40,000 17. John Hufnagel Calgary $ 40,000 18. Ray Nettles B.G2 = $ 40,000 ey LES SALAIRES Club Salaires Salaire moyen = cay -de |’équipe par joueur ‘ q Alouettes $1,069,500 $33,400 Toronto $ 824,500 $25,800 Edmonton $ 797,000. $24,900 Winnipeg $ 769,000. $24,000 Saskatchewan - $ 764,500 $23,900 4 B.C. $ 764,000 $23,900 Calgary $ 740,500 $23,100 * Ottawa ~$ 726,500 $22,700 a Hamilton ‘$ 658,00 $20,600 . ; 4 Au cours de |’entrainement au baseball, au camps-des Expos en Floride, quelques joueurs ont — subi .des blessures; il s’agit en particulier de David Cash, l’ex- cellent joueur que les Expos viennent d‘obtenir, et aussi d’un nouveau du nom de Sam Mejias. Ce dernier venait de frapper la balle, au champ extérieur, et © il courait er direction du_pre- . mier but; au lieu de regarder a sin, le joueur suwait des yeux la — balle, et. comme résultat, il s‘accrochait dans le coussin pour se mériter une entorse. La morale de cette histoire, méme pour un DAVE CASH joueur de baseball, est de laisser voler la balle et de regarder ot : mettre les pieds. : i