2. - Le Soveil, venpREDI 18 mars 1994 RR ERE aR TE TR Sr Ey Le Billet Xénophobie Beaucoup de canadiens estiment qu’il y a trop d’immigrants, c’estce quiressort d'un sondage effectué par la firme Ekos Research d’Ottawa pour le compte du gouvernement fédéral. En effet, 4 canadiens sur 10 pensent qu’il y a trop de minorités visibles, faisant allusion aux asiatiques, aux arabes et aux noirs. C’est 4 Toronto que les proportions atteignent des sommets, puisque, il y a tout juste deux ans, 67% des répondants affirmaient cette opinion. Cette étude va permettre au gouvernement d’avoir une petite idée quant a la facon de conduire sa _ politique @ immigration. Les résultats de ce canadiens sont intolérants alors que, depuis le début du siécle, 90% de la population du pays sont constitués d’immigrants. Ceux-ci sont préts a reprocher a Sergio Marchi, ministre de l’Immigration, son origine Vancouver, juste aprés Toronto avec 51%, réclame un arrét de 1’immigration, et Montréal arrive troisiéme avec 39%. Le sondage a été effectué sur un échantillon de 2369 canadiens et canadiennes ayant plus de 16 ans. C’est toujours en période de crise économique que le racisme se développe et s’envenime, le voisin fraichement immigré étant accusé de prendre le travail de l’autre, ou encore que l’insécurité augmente. Ces tensions raciales dégénérent trés souvent en émeutes ou en agressions isolées. On connait la situation actuelle en Allemagne depuis son unification avec |’inquiétante montée du néo-nazisme ou en France avec le Front national. Plutét que de prendre des legons de ce qui se passe a l’étranger, et préférer se complaire dans ce climat malsain dont la conséquense a été Pélection du parti réformiste, au dernier scrutin fédéral, il serait important de garder a |’ esprit la véritable identité du Canada. Personne n’est plus canadien qu’un autre, celui qui dit le contraire, ne mérite pas son droit a la citoyennneté. Ne nous NFORMATION Jugement de la Cour d'appel fédérale La GRC devra payer Suite au jugement de Ja cour d’appel fédéral, LaGRC devra_ 1’ étaient pas soumis a l’autorité du Consei du Trésor comme les payeria prime de bilinguisme de 800 dollars par an a tous Ses policlers bilingues. Ottawa. La Gendarmerie royale du Canada devra payer la- prime au bilinguisme de 800$ par année a ses agents bilingues, vient de statuer la Cour d’appel fédérale. La Cour donne en partie raison a |’agent Yvon Gingras et déclare qu’il a droit a la prime au bilinguisme, mais seulement entre le 28 novembre 1980 et le 5 mars 1985. Le policier réclamait plutét le paiement de la prime depuis son instauration en 1977, avec effet rétroactif au ler novembre 1976, jusqu’ au moment de sa retraite en décembre 1988. Un premier jugement en date du 4 janvier 1990 avait donné raison au policier et le juge avait déclaré qu’il avait droit a la prime ‘au bilinguisme pour les années 1980 4 1988. Membre de la GRC de 1962 a 1984, Yvon Gingras était ensuite passé a l’emploi du Service canadien durenseignement de sécurité (SCRS), jusqu’a sa retraite en 1988. postes bilingues sans jamais touché la prime au bilinguisme instaurée par le gouvernement fédéral. La Cour d’appel fédérale juge que le SCRS est unemployeur avec un Statut distinct et qu’a ce titre, le Régime de prime au bilinguisme ne s’applique pas automatiquement aux employés du SCRS. La Cour d’appel fédérale estime toutefois que le policier Gingras avait droit, a titre d’ancien membre de la GRC, a ce que la prime lui fut versée par le SCRS jusqu’au 5 mars 1985,c’est-a-dire jusqu’au moment ou le directeur du SCRS a pris la décision que la - prime ne serait payée qu’aux employés du service de soutien iministratif L’ex-commissaire de la GRC, R-H. Simmonds, avait décidé en 1977 dans une note de service que les policiersnerecevraientpas laprime au bilinguisme. Il estimait a l’époque que les policiers Pendant toutes ces années, n’étaientpas des employés comme _ le policier Gingras a occupé des les autres, c’est-a-dire qu’ils Nomination de directeur général. Colombie-Britannique. De la politique alaculture Le Centre culturel francophone de Vancouver an- nonce Ja nomination de M. Plerre Rivard au poste Le conseil d'administration du Centre culturel franco- phone de Vancouver est heureux d'annoncer I'embauche de M. Pierre Rivard au poste de directeur général. M. Rivard habite en Colombie-Britannique depuis février 1992. Depuis son arrivée 4 Vancouver, il occupait les fonctions d'analyste politique 4 la Fédération des francophones de la Avant de se joindre a la Fédération, M. Rivard a occupé des fonctions pendant deux ans au sein d'une troupe de théatre professionnelle 4 Montréal. Il a aussi travaillé a titre de journa- liste pour La Presse de Montréal. M. Rivard a oeuvré au sein de nombreux organismes autres fonctionnaires, et disait craindre qu’une telle prime devienne un élément de division au sein de la GRC. La Cour d’appel fédérale affirme au contraire qu’un membre de la GRC est un employé dans la fonction publique et que son employeur est le Conseil du Trésor, Clin d'oeil LLOYD. AXWORTHY REFLECHIT SUR L'AVENIR DES OGRAMMES PROBCIAUX autrement dit le gouvernement fédéral. Ce n’est toutefois pas le cas pour le SCRS, qui est plus autonome, “un employeur distinct”, de par la loi. “Autant le directeur du SCRS est “employeur”, autant le Commissaire delaGRCnel’est pas”, écrit le juge Robert Décary dans un jugement unanime. communautaires, notamment dans le milieu de la radio communautaire et des groupes de jeunes. Il a été également animateur socio-culturel aux Services des Loisirs de Rouyn- Noranda dou il est originaire. Le conseil d'administration estime que l'expérience ac- quise par M. Rivard au sein des organismes francophones en milieu minoritaire, ainsi que dans les secteurs culturel et communautaire des organismes a buts non-lucratifs, seront des atouts précieux pour le Centre culturel. M. Rivard entrera en fonction le 28 mars 1994. C'est avec enthousiasme que les membres et l'équipe du Centre culturel souhaitent la bienvenue a M. Rivard et se joindront a lui pour continuer a offrir une programmation de qualité ala communauté francophone du Grand Vancouver. Ui Président-directeur : Jacques Baillaut Rédacteur en chef : Pierre Longnus ‘Infographisme : Suzanne Bélanger Maher, Sylvie Jobin. Conselller en publicité : Alain Barillaud Ltée. No 0046. - TPS No R 103242624. Impression : Horizon Publications OPSC.h Membre de [Association olet de Colombie-Britannique Le seul journal en frangais a l'ouest des Rocheuses “SANS PEUR NI FAVEUR" Administration et gestion : Noélle Mathis Correspondant national : Yves Lusignan (Agence de presse francophone) Collaborateurs : Claudine Lavallée, Marielle Croft, Catherine Lannoy, Stéphane Collaborateurs Arts et spectacles : Marie-Louise Bussiéres, Nigel Barbour, Marie Michaud, Marc Fournier, Yvan Brunet, Louis Anctil Ouverture du journal : 9h a 17h, du lundi au vendredi Toute correspondance doit étre adressée au Soleil. 1645, Same avenue Ouest, Vancouver, C.-B., V6) INS. 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