Katimavik (Suite de la p.1) unique en passant neuf mois a se cétoyer, partager des expériences de travail com- munautaire, construction de maisons, sessions d’informa- tion sur l’écologie et beau- coup d’autres sujets au pro- gramme. Le plus intéressant est de voir comme il devient facile aux gens des deux groupes linguistiques de communi- quer apres déja un mois passé ensemble. La prochaine étape sera la visite de la Saskatchewan et cet hiver le Québec, Lac St-Jean, ot Jean-Pierre se fera un plaisir de parler au groupe de sa belle province natale... Neuf mois sans parler d’école ou de systéme. Cette forme d’école vise d'autres buts, par exemple donner aux individus la possibilité de choisir, peut-étre, une nouvelle orientation entre deux années scolaires. C’est apprendre a connai- tre le Canada, une autre culture, c’est aussi l’expé- rience d'une vie communau- taire. Passer neuf mois en vo- yant toujours les mémes tétes, ce n’est pas toujours facile, entendre et accepter une autre langue, non plus. En discutant avec quel- ques membres du groupe, (S.0.P.) Malgré le projet du premier ministre Trudeau de transformer le statut du ministére des Postes en une société de la Couronne, les employés des postes mena- cent toujours de déclencher une gréve cet automne. Le leader syndical, M. Jean-Claude Parrot, a décla- ré que les travailleurs at- tendaient une convention collective depuis maintenant 15 mois et qu’ils n’étaient | jai vu que tous sont heureux de faire partie d’un tel projet et ils pensent que ces neuf mois passés loin des bancs d’école est une chose néces- saire, une forme d’apprentis- sage d’ot' chacun tire son expérience. : - Pour parler du Camp Bar- nard, c’est un terrain au sommet d’une colline prés de Sooke, et des arbres immen- ses montent vers le ciel; des tentes trés solides sont plan- tées ici et la. De belles tentes logeant deux personnes; on y trouve 4 l'intérieur des photos, des mini-bibliothéques et dans une, il y avait méme un immense drapeau bleu et blane fleur de lysé qui pre- nait toute l’entrée. Un peu plus bas, prés du chemin, il y a la cuisine avec tout le nécessaire, soit dit en passant la cuisine de Lyne, Luce et Serge était excel- lente. C’était leur jour de corvée, mais ils l’ont bien pris. Harold Mesey qui a monté ce projet a beaucoup a faire pour que tout tourne rond. Car, en fait, il est difficile de voir. 4 tout, aussi est-il soutenu par des animateurs tels que Lise et Lina qui étaient plutét détendues cet- te fin de semaine. Deux jours passés dans le groupe m’ont été trés agréa- bles; il y a beaucoup a faire, pas disposés a attendre deux autres années, le temps de mettre sur pied la nouvelle société. Rappelons que les litiges dans les négociations tour- nent autour des change- ments technologiques, des employés occasionnels, et des abus de discipline a Yendroit des travailleurs. Le président du Syndicat canadien des employés des La Reine est optimiste (S.0.P.) Lors d’un diher tenu a Edmonton la veille de son retour en Grande-Bretagne, la reine Elizabeth a déclaré: “Le renouveau de la fédé- ration canadienne implique un mouvement qui va au-de- 14 des frontiéres des expé- riences présentes et pas- sées, et qui, par conséquent, ne va pas sans difficultés. ' Toutefois, ’histoire mon- tre qu’a partir du moment ov les Canadiens se sont unis pour surmonter les obstacles et pour trouver un sens du dessein commun, les éner- gies illimitées du Canada ont René Lévesque et la monarchie (S.0.P.) Au cours d'une ren- contre avec la presse, dans le cadre de la conférence des premiers ministres, qui s’est déroulée en Saskatchewan, le premier ministre Lévesque a déclaré que, tout comme les autres provinces, le Québec soutient la monar- chie. lla cependant expliqué qu’il n’est pas attaché a la . monarchie au niveau émotif, mais qu'il ne peut souscrire a la solution de rechange offer- te dans les_ propositions constitutionnelles du pre- mier ministre Trudeau. “Jusqu’a ce qu'on puisse trouver mieux, on est mieux de s'opposer”, a-t-il déclaré, en expliquant qu’Ottawa ne peut s’arroger le droit de jouer unilatéralement avec ce qui est au Canada le symbole de l’autorité souve- raine. beaucoup a apprendre sur ce monde. Etant donné que j’ai été invité pour faire de l’anima- tion et discuter de la franco- phonie en Colombie-Britan- nique, j'ai fait mon possible pour donner une idée de la situation des franco-colom- biens. Beaucoup s’y intéres- saient. Mais la discussion n’a pas été longue car la politique n’est pas 4 l’honneur dans cette équipe oll chacun es- saie de communiquer dans le langage de l’autre. Néanmoins, les anglopho- nes étaient trés surpris d’ap- prendre que la Nouvelle Calédonie avait été colonisée par une majorité francopho- ne et que, comme beaucoup laffirment, la colonisation ne s’est pas faite par l’ouest mais bel et bien de I’est. Bref, ces deux jours avec eux n’étaient pas vraiment du travail, mais une visite fort agréable qui m’a permis de rencontrer des gens heu- reux. La photo a été prise prés du camp Barnard et ceux qui sont dessus veulent étre sirs de paraitre dans le. Soleil de Colombie, ce qui est done chose faite. Nous souhaitons bonne chance a ces jeunes ainsi qu’au projet Katimavik. Greéve aux postes? | postes accuse le gouverne- ment de bloquer les négo- ciations: “Je ne négocie pas ‘une gréve, je négocie une entente collective. Si nous ‘devons utiliser le recours a la gréve, nous le ferons. Que pouvons-nous faire d’autre aprés 15 mois de négocia- tions quand l’employeur re- fuse méme de faire des propositions a la table de négociations.” été libérées avec tant de force qu’elles ont créé avec succés de nouvelles éres d'expériences partagées.” La souveraine a égale- ment mentionné avoir été trés émue de la chaleur et de la générosité des Canadiens qu’elle a rencontrés au cours de sa visite de 12 jours. —S’amuser a rechercher les défauts d’autrui, c'est signe qu’on ne s’occupe guére des siens, [Saint Francois de Sales] —Demain est souvent le vestibule de jamais. [Pro- verbe] —S'il fallait tolérer aux au- tres tout ce qu’on se permet a soi-méme, la vie ne serait plus tenable! [Courteline] —Une des plus sires condi- tions du bonheur est de pouvoir regarder sa vie en- tiére sans honte et sans re- mords. [Condorcet]. &lei etdineiges asf thethae’ ,cidmelied ob fele% oJ Le Soleil de Colombie, Vendredi ler septembre 1978 5 Echanges culturels Les étudiants canadiens qui ont visité la France en hiver ont constaté que tous les étudiants francais por- taient des tricots a l’école et que la température était plus basse dans les classes en France qu’au Canada. Les Canadiens constatent que les Frangais économi- sent beaucoup plus I’électri- cité. Les étudiants ont déclaré qu’aucune lumiére n’était al- lumée a l’extérieur des mai- sons, que les édifices publics ne restent pas éclairés et que seules les lumiéres de la rue étaient allumées (un lampadaire par paté de mai- sons). Les voitures francaises sont plus petites et plus’ économiques. En France, les gens parcourent davantage les petites distances a pied ou en motocyclette que les Canadiens. Les étudiants ont fait le commentaire sui- vant: “Avec l’essence qui cotite $2.50 le gallon c’est compréhensible”. ; Les étudiants ont fait remarquer que les maisons frangaises possédent la plu- * part des appareils ménagers —Le talent se forme dans la solitude; le caractére, dans la société. [Goethe] —On ne donne rien si libé- ralement que ses conseils. {La Rochefoucauld] trouvés au Canada, méme si les grille-pains, les mélan- geurs et les séche-linge ne sont pas aussi courants qu’au Canada. Les étudiants francais en visite au Canada pour per- fectionner leur anglais ont également ressenti un cer- tain choc devant le mode de vie canadien sur le plan de la FL |RESTAURANT 1 TOULOUSE -LAUTREC culture et de la conserva- tion. Ils ont en particulier fait des commentaires sur certaines habitudes des Ca- nadiens qui laissent les pos- tes: de radio et les télévi- seurs en marche alors qu'il n'y a.personne dans la piéce, et sur le fait que tout est emballé dans du plastique méme les légumes frais. TEL: 685-7731 La Cuisine Frangaise a son meilleur. Diner 12-2 Lundi au Vendredi Souper 6-11:30 Lundi au Samedi Fermé les Dimanches 1427 HOWE (ET PACIFIC’ VANCOUVER GINETTE PELLETIER 682-3741 _ Au centre ville (coin Robson) 4 =. .vous invite a venir la voir RN et elle vous offre ses services en francais pour tous vos arrangements de voyages 817 Burrard b Vancouver V6Z 1X8. Votre temps est précieux! Téléphonez-nous pour réserver instantanément a l’un de ces excellents hétels: Les hétels du CN: Hétel Newfoundland, St-Jean, T-N. 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