écemment, le Fonds
mio met aeder-€
international (FMI) a

apporté une aide
financiére substantielle (prés de
.100 milliards de dollars

américains) A trois pays

asiatiques, soit la Thailande,:

’Indonésie et la Corée, qui
éprouvaient des problémes
financiers importants. Ces pays
étaient en effet sur le point de

perdre leur capacité d’em-_

prunter sur les marchés
financiers internationaux. Le
FMI est venu & leur rescousse

en leur fournissant le soutien.

financier nécessaire pour leur
éviter l’équivalent
dune faillite.

Le Fonds
monétaire a été
mis sur pied
durant les der-
niers jours de la
Deuxiéme Guerre
mondiale. Ses fon-
dateurs désiraient
établir un organisme qui agirait
i titre de banque centrale
mondiale et qui, au lieu de
fournir une aide financiére
d’urgence aux institutions
financiéres, apporterait son
soutien aux gouvernements,

Les chefs d’Etat et les
économistes de — l’époque
craignaient que, une fois la
guerre terminée, les pays
retournent 4 leurs pratiques
protectionnistes d’avant-guerre
qui consistaient & imposer des
tarifs douaniers élevés et a
déprécier leur devise en vue de
rendre leurs produits plus
concurrentiels. Ce sont ces
pratiques qui, dans une large
mesure, avaient aggraver les
effets de la dépression en
limitant sévérement le
commerce international. Grace
dX Vaide financiére du FMI, un
pays qui éprouverait des
difficultés temporaires a
s’adapter aux changements
commerciaux ou aux pressions
de la concurrence, disposerait
d'une certaine latitude et serait
moins tenté de recourir 4 des
mesures protectionnistes.

L’objectif central du FMI
consistait a assurer un
environnement stable dans
lequel le commerce inter-
national et les économies des
différents pays pourraient
croitre & loisir.

Le FMI est rapidement
devenu la pierre angulaire de
’ expansion économique de
l’aprés-guerre et a acquis une
réputation d’équité et de
rigueur sur le plan économique.
Il a également fourni une
tribune _permettant aux
autorités économiques. et fi-
nanciéres représentant toutes
les régions du monde de se
rencontrer et de discuter de
différents problémes. A cause
de son importance sur le plan
économique, le Canada dispose
d’un  siége
conseil d’administration de
institution.

Lorsque les pays de-
viennent membres du FMI, ils
versent, 4 titre de contribution,
un montant fixe dans leur
propre devise et un montant
équivalent dans une autre
devise d’importance. Ils
acceptent également que les
éléments de passif du FMI

soient exprimés en dollars
américains. En effet, le FMI
peut imprimer de « l’argent »
tout comme peut le faire la
Banque du Canada ou toute
autre banque centrale et cette
monnaie est reconnue par les
autres pays membres. Lorsque
le FMI a prété 40 milliards de
dollars américains sous la
forme de droits de tirage
spéciaux (DTS) & la Corée, ce
pays a pu utiliser ses DTS pour
acheter des devises étrangéres
afin de régler les dettes qu’ll
avait contractées — auprés
autres pays.

PRETS |
SOUS HAUTE
SURVEILLANCE

Comme tous les autres, ce
genre de prét comporte des

conditions. Les pays qui
pratiquent des politiques.
économiques _ saines —n’ont

généralement pas de difficultés
sur le plan économique. Dans
le cas de la Thailande, par
exemple, les autorités étaient
réticentes & admettre que les

permanent au

I est rapidement devenu la : :

nombreux établissements
financiers, qui avaient consenti
des préts importants lors de la
période de surchauffe qu’avait
connue le marché immobilier,
étaient en quelque sorte en
faillite depuis que la bulle
immobiliére avait éclaté plus
tot, au cours de l’année.

Ce refus de composer avec
les faits a  suffisamment
inquiété les  investisseurs
thailandais et étrangers pour
les inciter & convertir leurs
placements libellés en devise
thailandaise en placements
libellés dans des devises plus
sares. Pour soutenir sa devise,
la banque centrale thailandaise
a fini par se départir de toutes
ses réserves en dollars
américains. Elle a été par la
suite dans lobligation de
dévaluer le baht. Le
gouvernement thailandais ne
disposant plus de ressources
financiéres externes pour
contrer les effets des pressions
exercées sur son économie n’a
eu d’autre choix que de faire
appel au FMI.

Dans le cas de la Corée, les
autorités étaient également

réticentes A réyéler . que <
plusieurs établissements
financiers avaient

essuyé de lourdes
pertes a la suite de
__ préts douteux.
Lorsque_ les ru-
meurs ont com-
mencé & circuler, les
_ investisseurs se sont
- empressés de con-
- vertir leurs titres en
dollars américains
avant que le won ne se
déprecie, - La. ruee a
pratiquement pris les allures
d’un mouvement de panique
lorsque l’on s’est rendu compte
que les titres de créance & court
terme détenus par des inves-
tisseurs étrangers, lesquels re-
présentaient des sommes
considérables, ne seraient pas
renouyelés a  |’échéance.
Devant l’effondrement du won,
le gouvernement a dia

demander l’aide du FMI.

-

Dans les deux cas, le FMI a
accordé des préts importants
en partie pour signifier son
intention et celle des
gouvernements en cause de
s’attaquer sérieusement aux

problémes de Vheure.
Toutefois, Vaide du FMI
’accompagne _—_ d’exigences

s

sévéres sur le plan_budgétaire.
En Thailande par exemple,
une fois que le FMI eut établi
ses conditions de prét, un
grand nombre d’établis-
sements financiers — qui
profitaient des faveurs du
gouvernement au pouvoir ont
été dans Vobligation de
déclarer faillite. En outre, |’on

Le vendredi 16 janvier 1998 7

a mis en place un train de
mesures draconiennes visant &
restreindre les dépenses du
gouvernement et a l’aider &
constituer des réserves en
devises étrangéres.

Le FMI impose des
conditions strictes aux pays qui
demandent son assistance,
mais ceux-ci n’ont en fait pas
d’autre choix. Régle générale,
les responsables du FMI
demanderont au pays concerné
de prendre les mesures que,
pour des questions de politique
interne, il avait refusé de
simposer 4 lui-méme. Le
gouvernement qui regoit de
aide a alors beau jeu. Il peut
imposer toutes les mesures
nécessaires et jeter le blame sur

le FMI.

Ice FMI a Vhabitude de
jouer le réle du gros méchant,

role qui va de pair avec sa
position de bailleur de fonds de
dernier recours.

Davip E. BonpD

Ce Bulletin économique, qui est
rédigé par M. David E. Bond, vice-
président, affaires gouvernementales et
relations publiques, et économiste en
chef 4 la Banque Hongkong du
Canada, exprime l’opinion personnelle
de I’auteur sur les derniers événements
économiques, laquelle nest pas
nécessairement celle de la Banque
Hongkong du Canada et de son conseil
d’administration. Ce Bulletin ne
constitue nullement une étude
exhaustive de tous les faits nouveaux ni
nest publié dans Vintention de fournir
des conseils — financiers. Nous
recommandons aux lecteurs de
communiquer avec un expert-conseil
avant de prendre toute décision que ce
soit, fondée sur Jes commentaires de
notre économiste en chef.

Cette publication ne peut étre
reproduite, en entier ou en partie, sans
Pautorisation écrite de la Banque
Hongkong du Canada.

Directrice ou directeur,
environnement

Affaires indiennes et du Nord Canada

Whitehorse (Yukon)

Ce poste a temps plein d'une durée déterminée (de février 1998 au 31
mars 2000) est offert aux personnes résidant au Yukon, dans les
Territoires du Nord-Quest, en Colombie-Britannique et en Alberta.

Ces trés importantes fonctions, consistant a diriger le processus
régional d’étude des facteurs environnementaux du ministére, vous
ameéneront notamment a émettre les lignes directrices régissant les
propositions de développement ainsi qu’a piloter les évaluations
environnementales de nature scientifique et technique afin de
déterminer les projets de développement de grande envergure. De
plus, vous aurez a négocier en ce qui a trait aux exigences et ententes
d’atténuation des impacts sur les plans environnemental et
socioéconomique, a participer a l’élaboration de politiques et de lois
en matiére de ressources, et a diriger les initiatives de transition
associées au nouveau processus d’étude se rapportant aux

revendications territoriales. Vous toucherez un salaire annuel variant
entre 61 732 $ et 72 496 $, accompagné d'une prime d’isolement.

Vous devez posséder un dipléme universitaire avec une spécialisation
en sciences environnementales, en génie de l'environnement ou dans
une science physique connexe. De plus, il vous faut avoir une
expérience considérable dans la direction de programmes de gestion
des ressources et de l'environnement, de méme que dans |'évaluation
des incidences environnementales. Une expérience de travail avec
d‘autres paliers de gouvernement (territorial ou provincial ou des
premiéres nations) est également exigée. La maitrise de la langue

anglaise est essentielle.

Votre dossier de candidature devrait clairement démontrer en quoi
vous répondez aux exigences de ce poste, car la sélection pour les
entrevues se fera d‘aprés |'information fournie. Vous pouvez vous
procurer, sur demande, un énoncé complet de qualités ainsi qu'un

résumé des fonctions.

Veuillez acheminer votre demande d'emploi d'ici le 30 janvier 1998,
en indiquant le numéro de référence $9772R73668, a la
Commission de la fonction publique du Canada, 300, rue Main,
bureau 400, Whitehorse (Yukon) Y1A 2B5. Télécopieur : (867)

668-5033

Nous souscrivons au principe de l’équité en matiére d’emploi.
This information is available in English.

ivi

of Canada

Public Service Commission Commission de la fonction publique

du Canada

Canada