N, See » ‘~ Pour les adolescentes, la contraception c’est comme un casque de‘moto: elles ne Putilisent qu’aprés un acci- dent. Avant, elles ne croient pas a sa nécessité. On a re- Marqué que ce qui caracté- ‘rise l’'adolescente, c’est le goat du risque. Les jeunes vont souvent demander la pilule mais cela ne veut pas dire qu’elles la prennent. Tous les médecins sont daccord 1a-dessus: les ado- lescentes ont des rapports de plus en plus précoces mais peu d’entre elles voient un lien entre ces rapports et Péventualité d’une gros- _ Sesse. Méme si une adolescente sait qu’il est possible qu’elle soit enceinte, elle s’imagine que cela ne peut lui arriver, a elle. D’autre part, il y a chez de nombreuses adolescentes le désir plus ou moins for- _mulé de jouer 4 la poupée vivante qu’est un bébé! D’ot: souvent le refus de la contraception. Déja la loi ne leur facilite pas les choses. Pourtant, du point de vue strictement médical, la pilule doit étre donnée, sil n’y a pas con- tre-indication particuliére, a ‘une adolescente qui a ses ré- gles depuis trois ou quatre ans et qui est bien réglée. Le diaphragme et la gelée dre le relais. Leur sécurité est moins absolue mais leur innocuifé totale pour I’ado- lescente. Pour le docteur Jacqueline Rey, la prise de la pilule par une adolescente nécessite la vérification d’une bonne o- vulation. Pour cela, elle préconise la méthode de la courbe thermique qui in- forme l’adolescente sur la date et le mécanisme de son ovulation et lui donne aussi le sens de sa responsabilité. Mis a part les impératifs strictement médicaux, on ne peut pas fixer un Age pour prescrire la pilule. Tout dé- pend de l’adolescente. A quinze ans on peut avoir envie de faire amour com- me a vingt-deux ans. Ju- liette, amoureuse de Roméo, avait moins de quinze ans. Donner la pilule a une jeu- ne fille vierge n’est pas for- cément la pousser a la licen- ce. Au contraire, c’est lui faire considérer— la contra- ception, comme une sim- ple discipline féminine et une responsabilité a as- sumvi. Mais ta bétise qui fait associer la pilule au pé- ché n’est peut-étre pas, mal- heureusement, en voie de ré- gression. Ainsi, récemment,. une pharmacienne d’Estam- pes a qui une jeune fille de dix-huit ans était venue ache- ter ses pilules, lui tendit la plaquette d’un air sévére en ‘(A PILDLE DES QUEL ABE? lui disant: “Voici, Madame! CONTRE: LES PREJUGES ET L’?OPINION FAMILIALE Tout dépend aussi de ce qu’en pensent les autres. Les autres, c’est-a-dire les méres, les soeurs, les filles que l’on voit ‘tous les jours. Certaines disent: ‘Attention ¢a n’est pas naturel, ca va te détraquer.” Les plus vieil- les disent que ¢a doit don- ner le cancer. Si on est pas bien au courant, on peut avoir la frousse. Et puis, il y a cette fa- meuse histoire de la morale et de la religion. Il y a en- core des gens qui pensent que lorsqu’une fille prend la pilule, c’est une fille per- due, pervertie qui va en pro- fiter pour se jeter dans tous les lits des garcons qu’elle rencontre. Ce qui est faux. Léglise, d’autre part, est beaucoup plus libérale qu’on ne le pense. Si les prétres sont contre lavortement, beaucoup sont pour la con- traception qui évite, juste- ment, Pavortement. Méme a une jeune fille. Le nombre important des adolescentes qui vont de- mander une interruption de grossesses, et qui ont des re lations sexuelles, sans pra- Le Soleil de Colombie, le 12 avril 1974, 13 tiquer de contraception sem- ble indiquer que c’est la forme sociale qui pousse a la liberté sexuelle et nul lement la pilule. POUR: LE REFUS DE SUBIR UN. AVORTEMENT Pour couper court 4 I’ac- cusation qui leur était faite de favoriser “la corruption”’ et la “‘licence’’, une clini- que refusa de fournir la pi- lule contraceptive aux jeu- nes filles qui étaient encore vierges. “‘Mais, disent les _ médecins, nous avons ainsi porter un grave préjudice a ces jeunes filles car les vier- ges sont plus exposées que les autres 4 une grossesse non désirée”’. Ils en donné- rent pour preuve que, par la suite, beaucoup de celles a qui ils avaient refusé la pilule étaient revenues chez- eux enceintes. Une Québecoise sur deux, ason premier rapport sexuel enize quatorze et vingt et un is. Alors, de toute é- Videnue, la question se pose: Io vrtuie, dés quel age? Les petiy rs publics laissent aux parents le pouvoir d’en dé- cider. Cett: enquéie le prou- ve, ja crainte ‘> Vavortement doit étre ui des éléments de la décision. : La BONNE CUISINE POULET TERI¥AK1 (Japon). ~ 1 c.asoupe d’huile c. a thé d’eau a¥% c. a thé de poudre d’ail OU | gousse d’ail broyée c. a thé de gingembre tasse de sucre : tasse de sauce soya (japonaise, de préférence) 3 431 Ib de morceaux de poulet Mélanger huile, eau, ail, gingembre, sucre et sauce soya et remuer pour dissoudre le sucre. Si les cuisses de poulet sont grosses, les couper en deux 4 l’articulation. Mettre les morceaux de poulet cOdte 4 céte, mais nonser- rés, dans une ouplusieurs léchefrites , mouil- ler avec.la sauce Teriyaki. Couvrir et laisser mariner au réfrigérateur au moins 30 minutes ou plusieurs heures, en tournant les morceaux de temps 4 autre. Placer le poulet peauen des- sous, couvrir et cuire 4 four modéré préchauf- fé 4 350 deg. F. durant 45 minutes. Tourner et badigeonner de sauce (si la sauce est trop é- paisse, la diluer avec un peu d’eau ). Conti- nuer de cuire 4 découvert jusqu’a ce que le poulet soit tendre, durant environ 20 minutes. Quantité: 6 a 7 portions. VARIANTE: Employer 3-4 3 livres et demi de poulet. Enlever les ailerons (en faire un bouil- lon). Dorer les ailes dans un peu de gras, a- jouter 2 4 4 cuillérées A soupe d’eau, couvrir et cuire durant environ 15 minutes. Ajouter la contraceptive peuvent pren- COMPETENCE FEMININE QUEBEC - ‘‘La compétence des femmes canadiennes n’ est {pas . nouvelles; c’est LA RECONNAISSANCE DE | *CETTE COMPETENCE QUI L’EST,’’ a déclaré Mme .Al- - banie Morin, député fédéral de Louis-Hébert. Elle ani- - mait Jl’atelier ‘*La femme “ d’aujourd’hui et de demain’’ ‘qui figurait aux activités des Dames au congrés annuel du Richelieu International Aa Québec. Le député Morin en a pro- fité pour brosser un tableau de l’évolution de la femme dans sa lutte pour obtenir une égale considération A celle de l’-homme. ‘‘Ce que nous cherchons toutes; c’est non seulement l’égalité des chances, mais aussi la re- connaissance publique. de la -compétence des femmes, é- lément qui manquait depuis toujours’’. **Quand une femme déploie beaucoup , d’énergie et de ressources pour s’amélio- rer, a-t-elle encore ajouté, elle s’apercoit vite qu’il lui faudra @tre au moins deux fois plus compétente qu’un homme, si elle veut accéder 4 des promotions. C’est une sorte de contexte psycho-so- cial qui joue donc contre el- le. Ce qui signifie qu’A l’i- négalité des salaires s’ajou- te l’inégalité dans les occa- sions d’avancement’’. Le député de Louis-Hébert a affirmé que le monde du travail est un monde essen- tiellement masculin, ‘fait ‘PAR des hommes et POUR> des hommes’’. Cette réali- té fondamentale doit .étre gardée a4 l’esprit. Elle ex- plique d’une part le rdle res- treint de la femme dans les échelons supérieurs, de la presque totalite des hié- rarchies et, d’autre part, el- le explique les attitudes dis- criminatoires au niveau des simples emplois subal- ternes. Elle a rendu hommage 4 des femmes aussi décidées que MMes Casgrain, Sauvé, Judy Lamarch, Charlotte Whitton et aux quelques dou- Zaines qui occupent des pos- tes de commande dans ]’ad- ministration publique. Mme. Morin se réjouit qu’une fem- me a été nommée Ombuds- man au Canada, que l’Onta- rio aura un lieutenant-gou- _verneur féminin. Pour ce qui est d’un chef de parti ou d’ un premier ministre ou Gou- verneur Général féminin, el- le se montre encore pessi- miste. Comble de malchance! Un Anglais hospitalisé par suite d‘une fracture au coude est tombé de son lit et s‘est frac- turé le nez... Pire encore: un chauffeur de taxi est entré dans un hépital de Christ- church pour se faire enlever un kyste et en est sorti stérile... le médecin I‘ayant vasectomisé par erreur, Mais c‘aurait pu étre plus grave. Pensez au pauvre type qui rentrerait & Ja maison. convaincu de s‘étre fait va- sectomiser, alors que, en réa- lité, on n‘a ‘fait que lui enle- ver un kyste... TEL: 687-2125 1210 DENMAN STREET, Place Vendéme PEELING BIOLOGIQUE TRAITEMENT DE.L'ACNE TRAITMENT RAJEUNISSANT EPILATION A LA CIRE COSMETIQUES: Aliments organiques SUR RENDEZ-VOUS ESTHETICIENNE DIPLOMEE RES: 733-6421 France — Laure Paris Beauty Seal Montreal VANCOUVER, B.C. ey pO »~ 5 Pour le printemps qui est parmi nous, voici un en- semble des plus pratiques. La robe bistrot en twill de soie, imprimée blanc , noir et tabac, corsage en jersey de soie noire, ceinture ser- pent assortie. On remarque les revers aux manches et aussi une charmante échar- pe aux mémes motifs. Diseuse -conseillére ‘Mme. Alicia - Tarots, li- gnes de la main - Consejls sur tous les problémes de la vie Sur rendez-vous- Teléphoner au No. 872-0594 AVEZ-VOUS .VERIFIE LA DATE D’ECHEANCE DE VOTRE . ABONNEMENT 45 minutes - sauce Teriyaki et laisser mijoter A couvert jusqu’a ce que le poulet soit tendre, environ REMARQUE: Si l’on emploie des morceaux de poulet congelés, les laver, les égoutter et les mettre dans un bol avec la sauce. Couvrir et laisser reposer une heure 4 la température de la piéce ou plusieurs heures au réfrigéra- teur. Méme 4 demi gelé, le poulet peut étre mis A cuire si on veille 4 bien étaler les mor- ceaux, sans qu’ils chevauchent. Prolonger cuisson de 10.4 20 minutes. la D’UN CHAUVIN A VAUTRE Il est bien prouvé que vous, Mesdames, vivez plus long- temps que les hommes et ce- la est simple 4 comprendre: Di fait que la société vous a interdit-la consommation libre de l’alcool et des ciga- rettes,, vous avez ainsipré- servé votre santé et dispo- sé de beaucoup plus de temps pour prendre le pouvoir. Car, a la mort du mari, c’est vous qui héritez de la fortune, donc du pouvoir et ainsi de la possibilité d’ exprimer votre fagon de vi- vre. : Mais l’émancipation a_ un revers; sous le joug des ma- les, vous n’aviez qu’une cer- taine responsabilité; main- tenant, avec votre nouveau pouvoir, vous étes alors sous la méme tension nerveuse que les m@les, vous subissez la méme désintégration qui vous améne 4 mourir plus jeunes. Mais ne soyez pas impres- sionnées par ce fait car vous trouverez aussi le moyen de vous relaxer, de vous déten- dre et méme de vous plaire & parler de choses et d’au- tres, d’étre sérieuses ou innova- trices. Certes vous vous sen tirez un peu ‘‘banale’’ car le s sentiment d’étre martyri- TEL.463 -8214 Caisse Populaire de Colombie AU SERVICE DE TOUS LES FRANCO-COLOMBIENS Tous les DEPOTS et EMPRUNTS’ sont assurés avec l’Assurance-Vie Desjardins 11978 - 224°” rue, mest = sans aucune intention , S e f ‘tre, sera-t-il accepté ‘sées, sous-estimées, refou-. lées, n’existera plus, ilres-. tera seulement une nostalgie du vieil état civil, étre moi- tié objets,moitié humaines. Les males vous considére- ront comme des compétitri- ces de force égale, sinon su- périeure et, 4 ce moment-1la4 vous aurez droit A tous les avantages du défoulement en groupe au niveau des rencon- tres sociales. Qui sait.? Un jour, Deus le toutes les femmes au pou- voir, de faire venir deux ou trois jeunes et magnifiques males dans le but de vous amuser ,pour mieux vous détendre? En attendant ce jour mer- veilleux, n’oubliez pas de vous libérer de votre nou- velle tension nerveuse par des moyens tels que l’alcool les stupéfiants et surtout... par le sexe. Donc, Mesdames, déten- dez-vous bien. : Jean-Serge. Si vous avez des commen- taires, faites-les parvenir 4 ce journal. . Y F | 4 oy Miatthe BA Esthéticienne. Produits du Dr. Renaud iN 7283 Cambie & 57th HANEY C.B. | Yo 2739 A