FRANCOIS SAVARD CONSULTANT SPECIAL EVENT EN ORGANISATION ORGANIZATION D’EVENEMENTS SPECIAUX P.O. BOX 4983 B.P. 4983 VANCOUVER, B.C. VANCOUVER, C.B. V6B 4A9 875-1590 V6B 4A9 FETHERSTONHAUGH & CO. PATENT AND TRADE MARK AGENTS JEAN-PIERRE FORTIN P. ENG. 456 - 409 GRANVILLE ST. TELEPHONE 682-7295 VANCOUVER, B.C. V6C 1H5 ee (604) 734-4115 JOCELYNE LACROIX, M.A. VOCATIONAL REHABILITATION CONSULTANT PSYCHOLOGIST VOCATIONAL REHABILITATION CONSULTANTS INC. #660 - 1665 WEST BROADWAY, VANCOUVER, B.C. V6J 1X1 b ¢ Rédaction ”> ® Traduction %& —_» Adaptation de présentations [e) audio-visuelles, vidéos et films =e Publicité, relations publiques 4 et marketing S ) Christine Pallascio-Bernard 960 Wildwood Lane, West Vancouver C.-B. V7S 2H8 (604) 926-5007 The McElhanney Group Ltd Arpentage — Génie civil —Cartographie Géophysique — Hydrographie Francois Le Du Chef de projet 13160-88e avenue Surrey V3W 3K3 Telephone 596-0391 Télex 04-55707, Cable SURVENG A. DOUGLAS P. MACADAMS AVOCAT RICHARDS BUELL SUTTON 300-1111 MELVILLE STREET VANCOUVER. BC V6E 4H7 TELEPHONE (604) 682-3664 TELEX 04-54467 TELECOPIER (604) 688-3830 Le biculturalisme, un atout professionnel: experience au Japon. Le Canada s’ouvre aux pays de la ceinture du Pacifique. Au cours des quelques années qui viennent, les changes commerciaux entre notre pays et les pays de l’Asie vont probablement augmenter d’une fagon substantielle. Nous devrons développer de nouvelles relations avec des pays et des peuples que nous connaissons mal et éventuellement étre initiés 4 des cultures qui nous sont complétement étrangéres et qui pourraient déboussoler les non-avertis et provoquer des situations cocasses. Dans mon cas, la premiére culture orientale que j’ai eue 4 découvrir fut celle du Japon. A mon avis, le fait d’étre un canadien bilingue et surtout biculturel a été un atout bien précieux. De prime abord, une telle déclaration peut paraitre un peu douteuse. Les Japonais, bien sur, ne parlent pas fran¢ais, du moins pas en général. En dépit de cela, j’ai eu l'occasion de rencontrer 4 Tokyo l’€pouse d’un exécutif japonais et qui avait fait ses études 4 la Sorbonne. Cette rencontre a certes favorisé mes relations d’affaires avec son €poux! Dans la plupart des cas, les Japonais qui transigent avec des étrangers parlent anglais et généralement le parlent assez bien. Pourquoi donc le fait d’étre canadien biculturel représente-t-il un avantage? Simplement parce que les personnes 4 culture unique ont tendance a croire que lorsqu’on parle une méme langue, on pense de la méme fagon, on partage les mémes valeurs et les mémes objectifs. Le fait d’étre biculturel, au contraire, excite la curiosité, nous rend plus alerte et nous invite 4 chercher les différences culturelles. Ceci contribue 4 une meilleure compréhension de la pensée d’un peuple et de ses valeurs, facteurs qu’on ne peut se permettre d’ignorer dans des transactions professionnelles. C’est ce qui m’a amené 4 découvrir les différences profondes qui existent entre nous et les Japonais et 4 respecter ce peuple qui a prouvé étre a la mesure des défis qu’il devait relever.La différence la plus frappante est peut-étre leur attitude par rapport 4l’individu au sein de la collectivité. En Amérique du Nord, nous croyons essentiellement que la société existe pour le bien-étre de |’in- dividu. Nous tenons 4 notre espace physique et mental. Nous admirons les entrepreneurs qui créent des organisations de grande envergure. Nous travail- lons d’abord pour nous, ensuite pour notre compagnie et finalement pour notre pays. Les Japonais sont différents. Ils travaillent d’abord pour leur pays, ensuite pour leur compagnie et finalement pour eux-mémes. Dans un pays ou les ressources sont insuffisantes, il est essentiel de toujours garder en perspective le bien-étre de la collectivité. Un autre aspect de la culture japonaise, qui est nettement différent de la notre, se traduit dans leur facon de prendre des décisions strictement d'affaires. Pour nous, la meilleure fagon de conclure une entente est de réunir les deux chefs des organisations. Au Japon, une réunion des chefs d’entreprises au moment C’ini- tier les négociations s’avére non seulement inutile, mais gauche et improduc- tive.Dans le monde des affaires japonais, les décisions sont toujours prises de facon collective et le processus s’amorce toujours 4 l’échelle de la gestion intermédiaire. Aprés de longues discussions et un accord a ce niveau, Vinforma- tion est acheminée 4 l’échelle supérieure. Les chefs n’exercent essentiellement que leur droit de véto. Il s’agit la de deux exemples frappants de contrastes culturels. Il y ena bien d’autres. Si nous voulons faire des affaires avec les Japonais Ou tout autre peuple, nous ne devons pas ménager les efforts pour percevoir et comprendre nos différences et réaliser l’impact de celles-ci sur le processus qui permettra aux deux parties de s’engager dans un partenariat favorisant la réalisation de nos objectifs mutuels. Ces efforts d’ouverture en valent la peine. Ils permettent non seulement délargir la portée de nos activités économiques mais aussi d’ajouter de la perspective par rapport a notre fagon de voir notre propre collectivité. J'ai beaucoup appris de mon contact avec la culture japonaise et je peux vous garantir que les ré¢compenses sont nombreuses. Jean Cormier, vicc-président, BCRIC