ee INFO-PARENTS eee aial vious ee Editorial Le ministre de I'Education a annon- cé le 28 juillet dernier, intention de son gouvernementde mettre en place pour septembre 1996 un conseil scolaire francophone (Francophone Education Authority). Ce conseil scolaire serait créé par voie de régulation. Son entité légale serait celle d’une société, administrée par cing conseillers. Son membership serait composé de toutes les person- nes qui qualifient selon I’Article 23 de la Charte canadienne des droits et liber- tés. Leterritoire quiserait sous la juridic- tion du Conseil scolaire, s’étendrait de Hope (Vallée du Fraser) jusqu’au Victoria métropolitain, incluant le dis- trict scolaire de Cowichan. Cependant le membership, quant a lui, s’étendrait 4 toute la province qui serait divisée en cing régions : Ce projet est loin de satisfaire les exigences de I’Article 23 de la Charte canadienne, notamment parce qu'il ne prévoit aucun degré de gestion ou de contréle pour les parents résidant a l’extérieur de la région visée. Cependant, étant donné I‘intention ferme du gouvernement d’aller de avant avec cette initiative, I'A.P.F.C.B. adécidé de participer a cette démarche afin d’apporter l'information nécessai- re ainsi que le point de vue des parents et ainsi de s’assurer que |’éducation des enfants ne subisse un préjudice Par Marc Gignac irréparable d’ici la résolution du litige devant les tribunaux. L’Association poursuit donc la cause judiciaire réinitiée en septem- bre 1994 et le procés est prévu pour le débutdu moisde décembre prochain. A l'heure actuelle, le gouverne- ment n’a toujours pas donné suite a son annonce du 28 juillet dernier. C’est donc dire que laréglementation annoncée n‘a pas encore vue le jour. Cette réglementation précisera plu- sieurs choses, entre autres le cadre a l‘intérieur duquel seront définis la structure décisionnelle du Conseil scolaire, leprocessusdélections, etc... Malgré ce retard du gouverne- ment, I’A.P.F.C.B. aquand méme pris des initiatives pour amorcer le processus d’implantation de ce conseil scolaire francophone (CSF). En effet, une période d’un an pour compleéter un tel processus, c’est trés peu. /l faut donc agir rapidement afin de déblayer le maximum de terrain possible, en préparation a la création du CSF. Un envoi massif a plus de 6 000 personnesadoncété effectué au mois d’aout, afin d’ informer la commu- nauté sur I’intention du gouverne- ment provincial. Une session de formation a ‘—— également été organisée pour les «partenaires gestionnaires», c’est-a-dire ceux qui seront appelés a participer étroitement a l’implantation de la ges- tion scolaire. Des _ représentants d’organismes francophones provinciaux tels que le Conseil jeunesse francopho- ne, Educacentre, la Fédération des fran- cophones étaient présents. Les direc- tions des écoles francophones homogeénes et des personnes-clé re- présentant les parents et la commu- nauté en général ont également parti- cipé a la session qui était organisée par 'A.P.F.C.B. conjointement avec la A Portrait d'unjeune francophone de!l'an2000 tel qu'imaginé par des adolescents et de jeunes adultes lors de la session de formationenanimation culturelle. Commission nationale des parents francophones (le regroupement na- tional des parents francophones). Les sujets suivants y ont été abor- dés :lesystéme scolaire canadien, Suite page3