— . ee ee ey [| a en a a On ne _— — . i - P a tt ) 14 Le Soleil de Colombie, vendredi 12 aott 1983 Maillardville Suite de la page 6 France-Canada 4 Maillardville Samedi 23 juillet, grand branle-bas a Maillardville qui recevait neuf délégués de l’Association France-Canada (Comité de Nantes et Ré- gion), avec la présidente Myriam Chateau, venus en visite en Colombie-britanni- que. Le chaleureux accueil eut lieu a la Place Maillard- ville, ce centre communau- taire édifié par la munici- palité de Coquitlam-Maillard- ville, sur une terre qui fut celle des premiers colons- pionniers venus du Québec entre 1909-1910, terre dé- broussaillée pour faire place a ce qui est devenu le bastion des Franco-colombiens. de notre vaste province, au prix de larmes, sueurs, voire du sang, sous l’ardente foi de leur curé, le Pére Edmond Maillard, Mme Amélie Gareau, d’ail- leurs Nantaise pure laine, présidente du Club de l’Age d'or des pensionnés de Mail- lardville (branch 86), accom- pagnée de son mari, Napoléon, vice-président, en- tourés d'une vingtaine de membres du Club, accueil- lirent avec grande joie, le groupe France-Canada_ de Nantes. Le maire par inté- rim de la municipalité de Coquitlam. - Maillardville, Brian Robinson a tenu a participer a ces “retrouvail- les”. La fraternité était de la féte: qui dit Loire-Atlanti- que, dit Nantes et la Bre- tagne de jadis qui ont donné un nombre considérable d’en- fants afin de peupler la Nouvelle-France de Jacques Cartier et Samuel de Cham- plain, des XVI et XVIle siécles. Au cours du café canadien et beignets traditionnels, des apartés ont permis des €é- changes de points de vue qui ont étonné nos chers visiteurs, de savoir que Mail- lardville avec sa vingtaine dorganismes franco-colom- biens débordant d’activités a tous les niveaux, mainte- nait la flamme, la foi, l'ardeur de ses vieux pionniers ATS TOUTOU SCIENTIFIQUE (SHS) Un chien de six dollars a causé pour 30 000 dollars de perte a son p » qui était VP Université Western Ontario. Le pauvre toutou avait la rage et a contaminé 38 autres chiens de labora- toire et sept personnes. Des chercheurs ont donc di recommencer a zéro leurs expérien- ces. L’ Université avait acheté le chien d’une fourriére municipale, pensant faire une bon- ne affaire car un chien de laboratoire coiite normalement 400 dol- lars. C’est cher un tou- tou scientifique. Voila ce que tout scientifique devrait savoir. — dont plusieurs sont encore sur la bréche. La Présidente Mme Cha- teau a remis 4 Mme Amélie Gareau un écrin contenant une médaille commémorative du XXXe anniversaire de France-Canada, (Nantes), avec l'effigie du célébre vi- sionnaire Nantais, Jules Verne (1828-1905), lauteur de nombreux ourbrages d’aven- tures ingénieusement cons- truits ou l’anticipation scien- tifique tient souvent une grande place, dont la lecture captive toujours la jeunesse par des inventions réalisées de nos jours. : Mme Chateau, au cours de ses s€jours a Paris, ne manque pas de se rendre a la Maison’ du Canada ou de rencontrer notre ambassadeur Michel Dupuy, dont le pére S.E. Pierre Dupuy, alors ambas- sadeur, avait présidé le pre- mier congrés de France-Cana- da en 1959: plus qu’un symbole, un signe du destin. Merci, chers nantais, .de nous avoir apporte la frai- cheur d’une brisé du grand pays de nos ancétres. Alexandre Spagnolq Travaux publics Public Works Canada ment du dépét exigible. D. Pacifique. Dépét: $100.00 Westminster, C.B. Pacifique. Dépét: $250.00 Burnaby. Fédéral, Terrace, C.B. du Pacifique. LES SOUMISSIONS CACHETEES, visant les entre- prises ou services énumérés ci-aprés, adressées au Chef, Soumissions et contrats de la Région du Pacifique, Travaux publics Canada, 1166 rue Alberni, Vancouver (Colombie Britannique) V6E 3W5 seront regues jusqu’éa l’heure et la date limite déter- minée. On peut se procurer les documents de soumission par l’entremise du bureau de distribu- tion des plans, a l’adresse ci-dessus sur verse- PROJET No. 100556 — pour le compte de PECHES ET OCEANS. Dragage d’environ 115,000 métres cubes, matériaux de classe ‘B’ et placement de rochers d’environ 10,000 métres cubes, Phase 1, French Creek, Les documents de soumission peuvent également étre consultés dans les bureaux de |’Association de la Construction 4 Campbell River, Nanaimo et Victoria. Date limite: 30 aofit 1983 a 11h00, heure avancée du PROJET PR 102686 — Démolition, Pénitencier de C.B., New Date limite: 25 aofit 1983 a 11h00, heure avancée du Ce projet fait partie du nouveau programme d’expansion et de développement de l'emploi (NEED). Les documents de soumission peuvent également étre consultés auprés de Amalgamated Construction Asso- ciation & Vancouver & Construction Plan Service, _ SERVICES Nettoyage intérieur et entretien des terrains, Edifice On peut se procurer les documents de soumission auprés du Maitre des Postes, Terrace, C.B. ‘ Une visite guidée est organisée le mardi 23 aofit 1983 a 10h00, heure avancée du Pacifique, rassemblement a‘ ladresse indiquée ci-dessus. Présence obligatoire. Date limite: 2 septembre 1983 4 11h00, heure avancée INSTRUCTIONS Le dépét afférent aux plans et devis doit étre établi a Yordre du Receveur- général du Canada. Il sera remboursé sur retour des documents en bon état dans le mois qui suivra le jour de l'ouverture des sou- missions. Le Ministére ne s’engage a accepter ni la plus basse ni aucune des soumissions. : Canada Sipe en Le Liban, un an aprés |’invasion (Suite) _ Par Alexandre Spagnolo Les camps de Sabra et Chatila Ici, c’est du sensationnel, beaucoup d’encre, des levées de boucliers, des descriptions @horreurs, des indignations, des réprobations parmi les instances internationales, des sanctions contre Israél, lui couper les vivres, curieux, rien contre les artisans. Curieux aussi, jamais un tel. tollé pour le massacre de 1.500.000 Arméniens en Tur- quie, en 1916. La seule réaction, 65 ans plus tard, d’un groupe d’Arméniens ven- geurs qui se souvinrent du silence, de la pusillanimité des pays occidentaux, des Etats- Unis, et maintenant 4a re- tardement, ce groupe attaque les diplomates turcs dans plu- sieurs capitales. Comme pas un tollé général pour le massacre des villageois de Damour. Celui-ci, comme les avanies supportées a Tell- Zaatar et ‘tant d’autres en- droits, durcirent le coeur des Libanais et aiguisérent leur soif de vengeance. A titre informatif, les milices chré- tiennes, en mémoire de Da- mour, créérent le “Bataillon de Damour”. Les armées _israéliennes d'invasion, aprés leur net- toyage aux frontiéres, la des- ‘ truction de la place forte de 10.L.P., la fameuse forteres- se des anciens Croisés, le Cha- teau de Beaufort, aux murail- les de trois métres d’€pais- seur, le ratissage dans les villes du Liban-Sud, Sidon et Tyr, devaient s’arréter 4 40 kms de leur point de départ, mais cela aurait été du tra- vail fait 4 moitié: probable- ment, grisées par leur succés, ce fut l’investissement du sud de la capitale, Beyrouth, ot le déploiement des forces de ’O.L.P. atteignait une con- centration inimaginable. En plus de leur Quartier Géné- ral, leur administration, tous persuadés qu'Israél n’oserait jamais attaquer cette vaste région a forte densité rési- dentielle. Un plan diaboli- que. Aprés des sommations répétées aux hommes de 1’0.- L.P. et a son Etat-Major de vider les lieux, réponse: non, nous combattrons jus- qu’a la derniére .goutte de notre sang... on connait la rengaine. Ils partirent, mais alors 4 quel prix pour la ville du quartier sud; des ruines incroyables tout aussi qu'inutiles, avec des souffran- ces enfoncées aux habitants, pour l'O.L.P. le dernier de ses soucis. Le Liban, c’est quoi? Une plate-forme pour récupé- rer le pays pays perdu. Un point c’est tout. Nous arrivons au chapitre proprement dit des massacres. Le prétexte des forces ar- mées des milices pour péné- trer dans les caps de Sabra et Chatila et obtenir |’au- torisation du commandement israélien reposait sur le fait qu’elles étaient plus en mesure de repérer les guérilleros ca- chés, par suite de leur con- naissance de la langue ver- naculaire et l’accent palesti-, nien, pour ensuite les livrer aux Israéliens ceinturant les camps. Est-ce vrai? Va jamais su exactement. / Une fois dedans, pro- bablement ces milices eurent un mirage dantesque reflé- tant a leurs yeux les avanies, les humiliations, les vexations subies depuis des années, des- tructions dans leur pays, plu- sieurs fois millénaire, leur puissance d’antan et leur su- périorité numérique érodées, pour une cause qui leur est. étrangére. Leur haine, leur -esprits. On ne soif de vengeance si long- temps contenues soulevérent un défoulement fou, insur- montable et ce fut les massa- cres aveugles. Ces actions spontanées ou non, cruelles, sujettes a des circonstances atténuantes, sont-elles excu- sables? Plutét non, que oui. Une part de responsabilité revient aux Forces Israélien- nes diinvasion. Pourquoi? Le commandement était PYO- bablement aux mains de Fady Frem, chef des Forces liba- naises, accompagné d’Elias Hobeika, chef du bureau des Services Secrets, qui avait fait un stage d’entra?nement dans une ecole militaire en Israél, et aurait pris part a l’inves- tissement du Camp de Tell- Zaatar et a des attaques contre les rivaux du Chef Béchir Gemayel.- Cet Elias Hobeika, toujours armé, grenades au ceinturon, était l'homme le plus craint parmi les Phalanges du Li- ban. Les Israéliens, eux- méme, le considéraient, lui et ses hommes, brutaux, sans merci, d’une force militaire disciplinée (suivant le Time Magazine, du 4 octobre 1982). Un mauvais service Ces massacres ont été un acte gratuit, un trés mauvais service rendu aux alliés in- raéliens, les mettant en bien mauvaise posture. vis-a-vis d'un monde divisé au sujet méme de la création de leur Etat. Israél n’avait nul besoin de ces 700 victimes, le chiffre déclaré; peuple calculateur, il a été induit en erreur par une formation paramilitaire vengeresse. Israé] a da supporter |’im- pact de l’erreur de jugement de ses militaires haut-gradés, le général Ariel Sharon a do étre sacrifié pour calmer les Quant a jeter la pierre, voir l’article pertinent de M. Jean Boisseau, Le Soleil de Colombie du 17 décembre 1982. Inventaire apres les massacres _ L’Armée Libanaise a dé- couvert aux camps de Sabra et Chatila, un réseau in- imaginable de labyrinthes, de tunnels élaborés par les Pa- lestiniens, des abris pour ca- cher d’énormes quantités d’armes. Un officier libanais, suivant un article-reportage du Van- couver Sun, a déclaré: nous ne savons pas combien de kilo- métres y a-t-il de ces tunnels et galeries, quelques-uns sont récents, d’autres anciens; nous n’avons pas trouvé de cartes, peut-étre sont-ils pié- gés? Un tunnel recouvert d’une €paisse couche de ciment va sur un parcours de quatre kilométres de Beyrouth-Ouest vers le Sud et rejoint trois camps de refugiés. Sera-t-il plus tard un lieu de tourisme? Des reporters étrangers pris sur les lieux virent des quan- tités d’explosifs modernes, al- lant des missiles russes Grad, aux mortiers et obus amé- ricains, ces Palestiniens €- taient éclectiques. Certains coins pouvaient abriter jus- qua huit camions. Aux camps Sabra et Chatila, l’ar- mée dénombra huit différen- tes entrées - sorties. Si, durant les bombarde- ments israéliens, la popula- tion beyrouthine souffrit hor- riblement, manque de pro- duits alimentaires, d’eau, délectricité, de produits pharmaceutiques etc, les ré- fugiés, eux, terrés dans les camps blindés disposaient d’énormes provisions accumu- lées et réguliérement renouve- lées. a Le Cabinet Menahem Begin et |’Etat-Major avaient planifié l’invasion du Liban, dés décembre 1981, mais au sein de son gouvernement, ils durent subir de fortes op- positions. Les tergiversations réduites, la date fut fixée six Mois plus tard. Panorama libanais Dés 1975, le Liban s'est vu confronté devant deux périodes de sa récente his- toire, la premiére celle de la guerre civile fraticide, la deu- xiéme, celle de l’invasion is- raélienne, dite par les Liba- nais chrétiens, de la libéra- tion, pour les musulmans et alliés, une agression intolé- rable. Le pays se transforma en une chaudiére explosive, sans soupape de sireté. Pas de gouvernement central, 1’ar- mée désintégrée, l’anarchie a tous les niveaux. Pas de police, des enfants encore mineurs menacant de leurs mitraillettes les passants dans les rues, pour eux du “fun”, des voitures piégées, des franc-tireurs sur les toits, des ordures puantes accumulées, des chats devenus gros comme des porcs. Bref, une sou- veraineté tombée comme une feuille morte en hiver. Beyrouth devint une capi- tale sous le régime de la peur, de l’angoisse, sectionnée en deux: Beyrouth-Est (Chré- tien) et Beyrouth-Ouest (mu- sulman et alliés, palestiniens et quartier des étrangers, plusieurs ambassades, 1’Uni- versité américaine, 1]’Hépital américan). Il y eut des dizaines de cessez-le-feu, es- poirs évanouis. Au plus fort de l’invasion, on comptait 40.000 soldats syriens, 35.000 istraéliens, en- tre 8 a 12.000 hommes armés de 10.L.P. Trop pour un petit pays. (a suivre) ad Conseil de la radiodiftusion et des téiécommunications canadiennes Canadian Radio-television and Telecommunications Commission avis d’audience publique Prolongation de la date limite de . soumission de demandes en vue de Texploitation d'un service d’émis- interconfessionnel- sions religieuses les transmis du satellite au cable. Dans son avis public 1983-112 du 2 juin 1983, le Conseil invitait toutes les parties intéressées a obtenir une licence d’exploitation d'un service- Leora d’ ~ sd religieuses interconfessionnelles stbtal aux conditions xcenses ue ces demandes soient déposées nite du Secrétaire général du Conseil le, ou avant le 2 septembre 19838. En réponse a plusieurs demandes en ce sens, le Conseil — reporte, la présente, la date limite qu 2 tembre 1983 au 3, janvier 1984. (PN 83-160) CANADA. Canada ES SO ST EP eae NT, Pe eS ER RS SR ee ae Oe oO, Ne aN ee ae Ee | ae ae