12 Le Soleil de Colombie. vendredi ler Juillet 1977 Des oiseaux qui s’envolent par Roger DUFRANE En ce temps-la. le Groupe francophone de Ja Colombie Bri- tannique faisait ses premiers pas. M. René Chenoll. son prési- dent, nous avait par un beau jour de septembre rassemblés pour la premiére fois 4 John Lawson Park. I] nous avait exposé ses projets. Av loin voguait un navire qui semblait évoquer nos futures évasions. Que d’agréahles parties! Bals ou randonnées, souvenirs endia- blés ou romanesques. A mesure que le groupe grandissait, il ressemblait de plus en plus 4 un faune qui gambhade. aussi a l’aise dans les salles de danse qu’au- tour des feux de camp. Il fut un temps oni le groupe se prit trop au sérieux. On distri- bua des prix de francais aux enfants des écoles. U le fallait bien pour servir.1a culture francaise. Mais hientdt le groupe retourna a sa vocation originelle: l’amusement, non pas un amuse- ment égoiste, mais créateur et bénéfique pour lunion franco- phone. On participa A des voya- ges-échanges avec des gens de lest du pays. Le Groupe francophone, au- jourd’hui les Francophones C.B., s'est révélé au cours des années d’atmosphére. plus frangaise-eu- ropéenne que francaise-cana- dienne. A l'occasion. des Cana- diens-francais s’vy sont mélés aux Francais. Malheureusement, quand on se rejoint ainsi, fréres de race séparés par les milles et les siécles, on s’apercoit, avec un léger regret. qu’on ne se ressem- ble plus, sinon par le langage. Certes, certains caractérs s’a- daptent les uns aux autres. Des Francais se dévouent 4 la cause canadienne-francaise et des Qué- becoises épousent des Frangais. Je me réjovis touiours lorsque cela se présente. Tl me semble alors qu'une chafne. longtemps rompue, se renoue. LT WIKWWN =i I TS S — —— = \f ints } « PL ae ; Hee | Z, el Me ‘VANCOUVER Paroisse St-Sacrement: Paroisse Nationale Canadienne francaise. Messes dominicales: ‘@ 8h30, 10h00, 11h15 et 17h00. _ Mercredi soir 4 19h30. Messe du samedi soir a 19h00. - 8196, rue Heather 874-3636. Le Groupe francophone se porte bien. De nouveiux visages y apparaissent et d’autres s’effa- cent. On se demande pourtant ce qui va se passer dans l'avenir. I] faut des dévoués pour conduire un groupe et Jes mémes ne peuvent toujours se démener. Quoi qu'il arrive. i] est toujours agréable de repérer dans un . beau décor des figures familié- res. On se remémore avec plaisir les aventures révolues. C’est pourquoi le dimanche 12 juin, aprés Plusieurs mois de déser- tion, je suis allé rejoindre les copains au J.ac Alouette. Ciel légérement pommelé. So- leil vif. Clinquant des autos et béton des buildings. [Impatience de se retremper dans le vert des prairies. Le voici et. c’est comme une soif apaisée. es montagnes avancent, reculent. ondulent, dé- versent vers nous leurs maisons blanches. Peu @ pen plus rares, celles-ci cédent Je pas aux mas- sifs qui déboulent. On tourne, on parque la voiture. on déballe son barda, et voici, dans une sorte de salle 4 manger de verdure, les copains: “Salut Angelo. Michel, Marcel, Yvon, Raphaél!” Je cau- se avec l'un et l’autre. J’écoute un inconnv qui me parle de politique, Son opinion m’appa- raft pour le moins singuliére: “La Fédération des Franco-Co- lombiens? Fille s’inspire. de cer- taine Fédération de sans-culot- tes fondée a Paris en 1790!” Mais déja je m’éloigne. Un monsieur d’allure distinguée me parle de YEgypte et du Liban Me voila assis sur 14 pelouse, au bord du lac. De lautre cété, les montagnes se mirent dans Yonde pure. Je préte l’oreille aux propos d'un chimiste de l'Univer- sité de Grenoble. en stage pour quelques mois 4 l'Université de la Colombie Britannique. “Je suis de Die, dans In Dréme” me dit-il. Ft cette remarque ranime NEW WESTMINSTER Paroisse Notre-Dame-de-la- Paix. ~ Paroisse francaise Chapelle des Marins Messes: AS Samedi soir: 19h00. Dimanche: 10h30 et 19h15. : 216, rue Carnarvon. 522-0027. Curé: l’ Abbé Therrien. MAILLARDVILLE Paroisse Notre-Dame-de- Lourdes Messes dominicales: =". en francais: 7h30 et 11h00 en anglais; 9h00. -_ Samedi: 17h00, “= 820, ' 820, Carré Laval. Carré Laval. MAILLARDVILLE Paroisse Notre-Dame- de-Fatima Messes dominicales: en francais: 7h30. 10h30 en anglais: 9h00. 17h15. 747, rue Alderson 936-2525 VICTORIA Paroisse St-Jean-Baptiste. - Paroisse Nationale Canadienne-francaise. Messe dominicale: 10h00. 801, rue Richmond. St-Raphaél : 715, 5léme Avenue Est en moi quelques vers audacieux d’une poétesse du Moyen Age, Béatrice de Die: Bel ami, si plaisant et bon, Si vous retrouve en mon pouvoir Et me couche avec vous un soir Et d’amour vous donne un baiser... Mais je garde secréte cette réminiscence libertine. et j’écou- te... j’'écoute les femmes qui s’écrient: “Ot sont nos enfants!” — “La-baas, Mesdames. au bout du lac!” Ft nous apercevons en effet Marc, I.uc et Bruno qui rament av loin. VoilA huit ans, ils couraient dans nos jambes et aujourd’hui ils s’aventurent sur l’eau, préts 4 voler de leurs propres ailes. Les saisons de la vie marchent comme celles de l'année: des hourgeons, des fleurs, des oiseaux qui s’envo- lent! Note: Le I.ac Alonette consti- tuait ce jour-la le terminus du rallye annvel des Francophones C.B. augue] l’auteur de cette chronique n’a pu participer. Le- premier prix, avec le trophée d’usage, fut gagné par M. Max Droucker. Félicitations 4 tous les lauréats et aux organisa- teurs! LE PRIX FRANCE-QUEBEC A DIANE GIGUERE Le prix France: Québec Jean hamelin a été décerné a l’écri- vain Diane Giguére pour son livre Dans les ailes du vent publié aux éditions Pierre Tis- seyre de Montréal. L’écrivain Henri Quef- felec présidait le jury. composé de neuf personnes. Le roman de Diane Giguére l’a emporté au quatriéme tovr de scrutin avec cing voix contre quatre pour le - roman de Jean-Yves Soucy, Un Dieu chasseur. En 1976. le prix avait été remis a Jovette Marchessault pour son roman Comme un enfant de la terre (éditions Leméac). Diane Giguére est née a Montréal en 1940: elle est la petite-fille de feu Jean-Charles Harvey, écrivain journaliste bien connu. Speakerine a Radio- Canada, diplémée du Conserva- toire d’art dramatique de Mont- réal, Diane Giguére a obtenu, en 1961, le prix du Cercle du livre de France pour son premier roman I.e temps des jeux. Elle n’avait alors que 21 ans. (Coin rue Fraser) SAINTE-EUCHARISTIE: Tous les dimanches 4 11h00 | Téléphone: 325-8147 _ Rév. Gérard Laplante, Recteur Tous sont bienvenus! ELEPEEETELELELEPEEESERE SELECELESEEELEPELEREDES SAFETY GOGGLES (trav.) Définition: Lunettes que doivent porter les ouvriers pendant l’exécution de certains travaux afin de se protéger contre les radiations nocives.ou les éclats de métal. - Traductions: LUNETTES PROTECTRICES LUNETTES DE PROTECTION Observation: On trouve aussi PARE-VISAGES (France-sports) TAXE (fisc) 1) A Yorigine, l’idée de TAXE est liée a celle de service rendu. Ex.: Taxe d’enlévement des ordures. 2) Le mot TAXE désigne aujourd’hui une sorte de droit qu’on verse soit au moment. d’une transaction commerciale pour servir une fin particuliére, soit. en retour d’un service. 3) Les impéts municipaux et scolaires sont improprement appelés TAXES, puisqu’ils sont pergus par réles nominatifs. TEAR STRING BAG (emballage) Définition: Sac d’emballage qu’on peut ouvrir en tirant sur un fil ou sur une bande prévue 4 cet effet. Traductions: SAC A FIL D’'OUVERTURE IMPOT (fisc) D’une facon générale. le mot IMPOT désigne le prélévement qu’opére _YEtat sur les ressources des particuliers ou des sociétés. Les impéts peuvent étre directs ou indirects. a) Les impéts indirects ne comportent pas |’établissement de réles nominatifs et. sont assimilables aux TAXES. b) Les impéts directs se caractérisent par I’établissement de réles en nominatifs (V. Romeuf, Dictionnaire des sciences économiques]. Les découvertes du Maurier” “Les Découvertes du Mau- rier”, un programme mis sur pied a échelle nationale pour la découverte et ]’essor du talent canadien, par |’octroi individuel de sommes d’argent. a été annoncé par M. L.E. Ricard, président d’Imperial Tobacco Li- mitée. Ce programme consistera en une série d’auditions qui se dérouleront dans sept villes canadiennes oti pourront parti- ciper, en groupe ou individuelle- ment, tous les interprétes cana- diens agés de 18 ans et plus. A Yissue de ces auditions, quinze demi-finalistes recevront, cha- cun, un prix du Maurier de $2,000. Cing de ces quinze demi- finalistes seront ensuite sélec- tionnés en finale et recevront, chacun, de du Maurier. un prix supplémentaire spécial de $5,000. En outre, le réseau anglais de télévision de Radio-Canada a annoncé son intention de re- transmettre les demi-finales et la finale de “Découvertes du Maurier” en une série de quatre émissions spéciales_ télévisées aux heures de pointe sur l’en- semble du réseau canadien. Concu par le Conseil du Mau- rier des arts d’interprétation, ce ‘programme assure ainsi la remi- se d’une somme totale de $55,000 en prix et l’assurance, grace au: médium de la télévision, d'une projection maximale aux inter- prétes demi-finalistes et finalis- tes. M. Jack McAndrew. chef des émissions de variétés au réseau anglais de la télévision de Radio- Canada, a annoncé que la Société présentera sa série de quatre. émissions spéciales d’une heure, télévisées aux heures de pointe, au début de 1978. Trois des pro- grammes mettront en vedette les quinze demi-finalistes et le - dernier programme, télévisé di- rectement de la scéne du Queen Elizabeth Theatre A Toronto, aura pour titre “Audition finale” et mettra en lice les cing fina- listes. _ “La Société Radio-Canada est heureuse de pouvoir présenter au public canadien les gagnants des “Découvertes du Maurier”, a révélé M. McAndrew. J’ai éga- Iement le plaisir d’annoncer que Radio-Canada garantira a4 cha- cun des cing finalistes d’autres apparitions 4 son réseau de télévision aprés leur participa- tion aux ‘‘Auditions finales”. Nous avons le sentiment que ce projet marque une étape impor- tante dans lessor du talent canadien”. Toutes demandes de rensei- gnements sur les réglements du concours peuvent &tre adressées dés maintenant au Casier postal 1378, Montréal, H3C. 229, et la date limite pour les demandes de participation est fixée au 30 septembre 1977. Les troupes dart d'interprétation. qualifiées pour recevoir les subventions annuelles du Conseil du Maurier, ne sont pas éligibles. Toute demande de participation au concours doit étre accompagnée de références provenant de deux représentants de leur région actifs dans le domaine des arts d'interprétation. Le jury des auditions sera composé de membres du Conseil du Maurier, de Ja Société Radio- Canada et de personnalités dans le domaine des arts d’interpréta- tion des diverses régions visi- tées. Depuis sa fondation. il y a six ans, le Conseil du Maurier des arts d’interprétation est devenu la plus importante source de contribution privée aux arts d'interprétation au Canada, ac- cordant des sommes d'argent a 74 groupes différents pour 220 projets distincts. Le programme initial d'aide, échelonné sur une ériode de cing ans. a distribué plus d’un million de dollars et le second programme de cing ans dispose d’une somme addition- nelle d’un million et demi jus- qu’en 198]. ede artes tee we me ee ee ee ee ee eed = ae