Piedorins aj 4 4 rn, 14 a AUP Si & trokgnte Le Soleil de Colombie, vendredi 8 février 1980 UNE FIGURE DU PASSE: ALEX. MACKENZIE Par Alexandre J. Spagnolo Président du Cercle Fran- Tl est de notre devoir de rendre, ici, hommage a ces valeureux hommes souvent méconnus dans l'histoire. LE VOYAGE DE RETOUR. A son retour, Mackenzie trouva son cousin Roderick Mackenzie qui avait accom- pli du bon travail, expédiant au quartier général de grandes quantités de four- tures. Au printemps suivant, Alexander Mackenzie se rendit 4 Grand Portage, afin de prendre part a l’assem- blée générale des associés de la société. La, il ne rencontra que de Vindifférence de la part des participants au sujet de ses exploits et de ses plans futurs. Il ne fut pas étonné de cette attitude, méme il la prévoyait. Nonobstant, Mac- kenzie était un élément de valeur au sein de la North West Company. La région d’Athabasca avait donné de trdag hrillgnts résultats. L’expédition d’Alexander Mackenzie en direction de V’Océan Arctique, qui cro- yait-il, devait le mener aux bords de l’Océan Pacifique (il manquait d’instruments pré- cis) l’occupa pendant 102 jours, aller et retour. Au cours de _ lhiver 1790-91, Mackenzie travailla avec son cousin Roderick, mais l’un était 4 Fort Chi- pewyan, l’autre a |’embou- chure du fleuve Yellowknife, un poste récemment construit. MACKENZIE ET LES TRIBUS INDIENNES: Il serait intéressant que nous nous penchions sur les caractéristiques de certaines tribus indiennes que |’explo- rateur Alexander Mackenzie eut l’occasion d’approcher lors de ses deux voyages, celui vers Océan Arctique (déja décrit), l'autre vers V’Océan Pacifique (dont la narration va suivre). Alexander Mackenzie en vue de la Mer de Beaufort, le . 14 juillet 1789. (1764- 1820) oe is kee EC Leer 0 i90 200 we We aie x ye Miles Se rae MS rites ore \> Bete “One \ J FRI ee { ": a yu - om Bt hedvaseg \\ $F ae gle RVI LAGE N = - FR, or Baye EAT VILLAGE™ ue ALO ESTABLISH! n.§ (PGHIPENIVAN “ae CP AALLASE we FORT ATHEBASCA ies Voetlta COCLA) = Spe oteus i s fc _ BER Aak sige * Mountuia | 4) { ag \ ( = 2 ane ) a) Lag > ( tet R. \. oa DD Clean Ts a eke =A ae x Le) n\n, * Lay and aan ie ae 4 5) Ao aT wee n OI L i = nr Dyn adh “DEEL seORT FORKS sere =| SA on pete \ XS, % wis S pee Sade a x Ne’ aie a : 3 ros 38 fe Se oly Se SAY - gies : \ Ae 3 Se sae . matepiret ) Cs ALEXANDER MACKENZIE'S sa o La gst Rod ROUTE TO THE PACIFIC ye GR Pech AmerRver a FROM FORT CHIPEWYAN JG ca . Pacific re ihise INSET} Fi ORT TO BELLA COOLA Ocean Gee é ae: IN 1792-93 Sores cnee SO Les tribus des Bella-Bella et des Bella-Coola: qui ap- partenaient, avec celle des Shushwap, au grand groupe de langue Salish, mais a lVorigine de la famille des Algonquins du centre-est du continent nord-américain, et qui s’établirent depuis au nord-ouest de la Colombie britannique et des Etats- Unis d’Amérique. Un autre groupe, les Shushwap, s’établit dans les hautes eaux du fleuve. Ces tribus ne pratiquaient pas lagriculture, mais la péche a outrance. Avec Mackenzie qui ne pouvait les compren- dre, les relations furent panachées. Les tribus des Carriers [porteurs]. Sur sa route vers ‘le Pacifique, Mackenzie et ses hommes, a West Road River rencontrérent des Carriers, ainsi nommés a cause d'une curieuse coutu- me qui voulait que les veuves soient contraintes, pendant quelques années, de porter sur leur dos, dans un sac de cuir, les os calcinés et les cendres de_ 1|’époux défunt... La tribu des Cree: encore une tribu du groupe des Algonquins, souvent men- tionnée par Mackenzie, dési- gnant les Cree ou Cris, comme des gens affables et les femmes, bien faites, peau peu bronzée, furent trés appréciées par les voya- geurs blancs, soit comme épouses, soit comme concu- bines. Nous sommes portés a croire que Mackenzie en “assuma” une ou plusieurs... Le nom de Cree ou Cris est une abréviation de la. forme francaise de “Kriste- naux”, leur nom réel. A l’époque de Mackenzie, les Cree affables furent pres- que décimés par |’épidémie de la petite vérole de 1780 - 1781. Trés fiers et trés compé- tents, les Cree contrélérent un immense territoire cor- respondant actuellement a la partie nord du Manitoba, la Saskatchewan et |’Alberta. Armés par Hudson Bay Company et tout autant par la North West Company, ils pratiquérent la chasse sur la Peace River et dans les Montagnes Rocheuses, mé- me jusqu’au delta du Mac- kenzie. Ils repoussérent souvent les Indiens Chipewyan. Trés superstitieux. Forcés, ils se sont laissés aller au can- nibalisme... La tribu des Chipewyan: Mackenzie les décrit comme étant sobres, timorés, les plus paisibles des Indiens de l’Amérique du Nord, mais Ottawa AEDAAAURSERAAR SAREE Express: SRR RE ERE RH eS eS ee SS SSeS BOYCOTT CONTRE Ottawa a I’égard de L’U.R.S.S. Moscou. ' On sait que les (S.O.P.) - Le ministre de l‘Agriculture, M. John Wi- se, a déclaré que les agri- JOHN WISE culteurs canadiens ‘seront indemnisés pour toutes les pertes qu’ils subiront & la suite des sanctions com- merciales décrétées par grands pays producteurs de céréales, sauf |’Argentine, ont décrété un boycottage céréalier. Certains fermiers canadiens ont déja enregis- tré des baisses dans leurs productions de grains a la suite de cette décision. EXPORTATION VERS L’EST ASIATIQUE (S.O.P.) - Huit pays de l'Est asiatique pourraient devenir des marchés trés intéressants pour les pro- duits agricoles canadiens.. Ces pays sont la Corée du Sud,-Hong Kong, |’Indoné- ° sie, la Malaisie, les Philip- pines, Singapour, Taiwan et la Thailande. A \’heure actuelle, les produits canadiens ne représentent aque 1% de leurs importations. Les proauits américains, par contre, représentent seize fois plus. Les produits cana- diens particuligrement fa- vorisés sont les produits laitiers, les fruits, les lé- gumes, les peaux, les cuirs, les oléagineux, le blé et la farine de blé. ‘ Notons que la popu- lation totale de ces pays» dépasse les 300 millions d’habitants. D’ici 1990, elle devrait s’accroitre d’envi- ron 40%. PROTECTION DES INVESTISSEMENTS EN YOUGOSLAVIE (S.O.P.) - L’ambassadeur du Canada en Yougoslavie et le Secrétaire fédéral des finances yougoslave ont signé récemment un accord selon lequel les investis- seurs Canadiens seront pro- tégés contre la perte de leurs investissements par suite d’aléas politiques dans ce pays. Il est évident qu’un tel accord ne pourra que favoriser le commerce entre les deux pays et accroitre la confiance des investisseurs canadiens. La Yougoslavie est le premier pays européen a signer un traité de cette le Canada. du nature avec Vingt-sept accords ‘méme genre ont été signés par le Canada avec des pays d’Asie, d'Afrique, des Antilles et du Pacifique. Vingt et un autre sont en cours de négociations. AIDEALA CONSTRUCTION D’ENTREPOTS (S.O.P.( - Le ministre de l’Agriculture, M. John Wi- se, a annoncé que le pro- gramme d'aide financiére a la construction d’entrepéts pour fruits et légumes se poursuivrait en 1980-81. Inauguré en 73, ce programme fut aboli en 79 par suite des coupures bud- gétaires. Il fut rétabli en mai dernier pour répondre aux demandes de nom- breux groupes de produc- teurs. Le gouvernement fé- déral paiera jusqu’a un ‘tiers des coiits de chacun des projets approuvés, jus- qu’a concurrence de $500,000. Les principales productions bénéficiaires de ce programme sont les pommes, les pommes de terre, les oignons, les carot- tes, les rutabagas et les choux. articles. syntaxe. Lecteurs, éecrivez-nous ! Pour une meilleure communication entre les lecteurs et ‘“‘Le Soleil de Colombie”, nous vous demandons de nous faire parvenir vos réflexions ou vos commentaires que peuvent provoquer nos Nous publierons toutes ces lettres adressées au “Soleil’’. lettres doivent étre signées par leur|s] auteur|s]. La rédaction se réserve le droit de corriger les fautes d’orthographe et de Veuillez adresser au: Courrier des lecteurs, au “Soleil de Colombie”, 3213 rue Cambie, Vancouver C.B., V5Z 2W3. face 4 leurs ennemis Cree, ils. devenaient trés agressifs. Jusqu’a l’époque de Mackenzie, ils furent le plus nombreux groupe des Atha- paskan du nord-canadien. Ils occupaient la région a l’ouest de la Baie d’Hudson, le nord du fleuve Churchill, aux rives du Lac Athabasea et du Grand Lac de !’Ours. Ici aussi, l’épidémie de petite vérole (1780-81) fit _ des ravages; l’explorateur — Samuel Hearne cita 9-10e de ~ la population. Le nom de Chipewyan viendrait d’un mot Cree, qui exprimerait la maniére dont ceux-ci séchaient les peaux de castor. Une autre version veut que ce nom provienne de la forme des chemises portées — par ces Indiens: pointes a | Vavant et a l’arriére avec ~ une queue ornementale. [A suivre] Toutefois, ces