he eas ames Me 16. “entre 2 tentatives Découvertes 15 A I'heure du Pacifique Des enfants des rues au prince japonais «Quand on a atterri a Manille, notre premiére étape,on a été pas mal dépaysé, vu que c’est tres pauvre la-bas. Tout de suite en sortant de I’ aéroport, on _ S’en apercoit: D’abord il y a les gardes avec des fusils qui nous attendent et puis ils nous disent qu'il faut surveiller nos valises constamment sinon tout peut dis- paraitre. C’ est excitant oui puis non, ¢a dépend comment on prend ¢a. C’ est tout un coup pour com- mencer une tournée». Marc Leclerc et Anne -Dryburgh sont membres de la troupe de danse Ballet B.C. de Vancouver. Pendant cing semai- hes, des Phillipines a la Thailande, de 1’Indonésie 4 Taiwan et au Ja- pon, cette jeune troupe de danse _ moderne a eu l’occasion de pré- senter son réper- toire sur la scéne internationale. Pour Anne et Marc, c’était aus- si l’occasion de dé- couvrir l’Asie et de confronter leurs attentes a la réali- Passer aux Phillipines, méme de coup d’état, a été particuliére- Ment marquant pour Marc Le- Clerc. Comment ne pas étre affecté par la pauvreté omni- présente et par ces milliers d’enfants abandonnés qui ,; vivent dans la rue. A Marc Leclerc eto Anne Dryburgh = ont pu tout de méme égayer pour § g quelques heures a l’existence de ces enfants et danser pour 500 d’entre eux a 1’occasion de leur premiére représentation en Asie. L’ambassade canadienne avait en effet acheté 500 billets r. qui permettaient aces enfants eta — des méres célibataires de voir un spectacle de danse pour la pre- miére fois de leur vie. Mais malgré la réception Chaleureuse et enthousiaste du public et des Filipinos, la réalité de la rue était toujours aussi dure pour Anne Dryburgh: «Ce qui m’a frappée, dit- elle, c’ est comment les marchands étaient vraiment désespérés. Ils nous voyaient un peu comme des dieux, des dieux qui arrivent avec de l’argent, des riches, des amé- ricains quoi... Tout de suite, ils disaient "America, America "et puis nous on disait "Canada, Canada"... Ca me faisait de la peine, j’ avais envie de leur dire non, moi dans mon pays, je n’ ai pas a’ argent, je gagne un petit sa- laire et puis j’y arrive a peine». Elle n’était pas au bout de ses surprises, comme par exemple celle de réaliser que son alloca- tion de repas quotidienne équiva- lait au salaire mensuel de nom- - breux Filipinos. Pour Marc Leclerc et Anne Dryburgh, aller de Manille a To- kyo, c’était aller du pays le plus -pauvre d’Asie au pays le plus riche du monde en passant par des pays en développement comme l’Indonésie. A Djakarta, ce qui a frappé Marc, c’est surtout la fé- brilité provoquée par 1’arrivée massive d’investissements étran- gers, mais pour Anne |’expérience était différente. «Je n’ avais jamais été en Asie et puis je m'attendais, au Go slow, Walter " a fait un tabac au Japon contraire ,ace que cela soit beau- coup plus sous-développé. On S’ était fait dire que Djakarta c’ était trés pauvre, que c’ était démuni. Onest arrivé a Djakarta et puis je me suis dit ,mon dieu ,c’ est quasi- ment plus civilisé que bien des villes au Canada, c’ est vraiment développé et puis ily ades gratte- ciel. Alors pour moi ,c’ était plutét un choc de voir comment en Asie ils se débrouillent et puis ils fonc- tionnent autant que nous». L’as- pect humain, 1a aussi, lui a laissé . des images fortes: Les gens qui cuisinent dans les rues, le fait que tout le monde participe et surtout tous ces gens qui s’entraident... «Bien plus qu’ au Canada», pré- cise-t-elle. Durant ce voyage, les sur- prises et l’émerveillement se sont succédé. Pour Anne comme pour Marc, la gentillesse et une cer- taine timidité des traits contras- taient avec l’audace et la vulgari- té de la vie nocturne de Bangkok. Les Chinois de Taipei leur ont paru trés distants, ceci étant peut- étre di au fait qu’a Taiwan on parle encore trés peu 1’anglais. La sophistication de To- kyo s’est manifestée pour Anne Dryburgh sous la forme d’une pression de consommer, de bien s’habiller a l’image de ces jeunes Japonais qui lui paraissaient sor- tir tout droit des magazines de mode de New-York. Alors comme elle le dit, finis le style granola et les batiks ramenés d’Indonésie, la pression est trop forte, il fallait se mélanger a cette foule énorme, impressionnante mais disciplinée. Elle n’est toutefois pas prés d’ou- blier l’énergie de Tokyo, une énergie puissante, permanente, motivatrice et comme elle le dit: «une éner- gie qui te pousse tou- jours au-dela de ce que tu peux étre, a faire toujours plus et a étre toujours meilleur». Mais avant la fin de cette tournée, une autre surprise de taille les at- tendait. Rien de moins que la visite du Prince Takamado, cousin de l’em- pereur Akihito mais aussi Cri- tique de danse pour un quoti- dien de Tokyo. Marc Leclerc ne s’est pas encore tout a fait remis du fait que cette majesté impériale de 33 ans ait assisté 4 toutes leurs représentations. Aprés chaque séance au théatre Aoyama, il leur améme fait part de ses commen- taires, d’une maniére trés profes- sionnelle, ajoute Marc, sur l’exé- cution et l’aspect artistique du pro- gramme. Le prince a toutefois laissé la troupe sur une derniére remar- que. Ayant particuliérement ap- précié, «Go slow, Walter, la seule piéce canadienne du répertoire, il a encouragé la troupe a présenter plus de créations canadiennes. Pour Marc Leclerc et Anne Dryburgh, au terme d’un périple de 37 000 km, ce simple conseil sur le style et surtout sur l’identité de la troupe était le souvenir le plus inattendu et peut-étre un des plus impor- tants qu’ils aient ramenés 4 Van- couver. “e Georges Payrastre Le Soleil de Colombie LE CARNET PROFESSIONNEL ‘Cette section du journal est réservée dla publication de: cartes d'affaires ét aux annonces de services commerciaux. Ce ‘service est offert sur une base annuelle a un taux plus ‘aw aeentagen, Patri 3 a “—AVOCAT— Patrick Martin Kevia J. Billa ppt Eapaerp ae 521-3781 [Bur.] 'B.A., L.L.B., D-E.S.U., L.L.D. J ‘Now Westminster, C.-B. eit [Dom.]) En Francais E ‘ vk Anglais 3 sV3L 3A7 North Vancouver, C.-B. V7L 2P7 988-5244 H seinen Ra ON a {Nitoe117 Wes enter Sane, Vascomer BC, VEE “Téléphone (604) 681-0532 Fax: [604] 684-6907, Douglas E. Dent, BA, LLB.LLM . ~_%} Vancouver, C.-B., Canad: “= 23/V6Z 1J6 + bureau (604) 683-5577 es, féomicie as 228-1957 601-796 raé Granville ad = + Ampéts & comptabilité” je Canadiens & Américains RAY SAINTONGE consultant. 5951 Steveston Highway, Richmond, CB: : 271-3999 Tél.: 430-9997. Fax: (eau 433-5170. {Traduction: . personne d'expériénce, ‘monde des affaires, gouvernement. iCours de francais tous niveaux. CENTRE DU LIVRE FRANCAIS Librairie : Commandes spéciales TELEPHONE 2-1037 West Broadway (604) 732-1328 | Vancouver, B.C. ? = VGH IES \ Restaurants du’ Canada Ltée Coin Broadway Blenheim Vancouver, C.-B., V6R 1B1 BON. TEMPS Vy £T BON GOUTE § ~ Theatre LA SEIZIEME | f ‘Productions pour jeune public i Mm _ &t théatre pour adultes. : | 226-1555 7e avenue ouest. Vancouver, C.-B. V6J 1$1 (Tél.: 736-2616 votin M. White Lawyer - Avocat 812 - 1281 W. Georgia Vancouver, C.B. 683-4161 " QUINCAL . INSTALLAT! RETADWAY GAS ETD. 3357 Camble Street * WAY PALTRRD ‘Vancouver, B.C. V5Z 2W6 NIGHTS: 876-2969 DAYS: 873-0636 ~. S : LERIE - PLOMBERIE - NS SANITAIRES - GAZ "685-7818 CUISINE ; PORTUGAISE 1022 Rue Main, Vancouver B.C. V6A 2W1 Edith Bemstord = TO: 434-71 3520 Kingsway, Vancouver, cB. VSR SL7 ‘TOUT POUR.LE TRICOT ET LA BRODERIE ‘Aarlan Tiber Phildar Bissesia _ Anny Blatt} * Ka- “42, 628me avenue ouest +Vancouver, C.B. iCanada V5X 2E1 ae Troupe de spectacles Tél. (604) 325-7396 ESTHETIQUE PAR ¢ Hhigarstts ““e Faciaux 6uropéens © Cire épilatoire Epilation des sourcils ¢ Teinture des cils © Manicure ¢ Pédicure TELEPHONE 732-3701 956 King Edouard Ouest Vancouver, C.B. V5Z 2E2 . L“8tre humain et Je produit | en harmonie avec la nature | IRENE & J. CLAUDE DOUCET, 1835 WESTERN DRIVE PORT COQUITLAM, BC.” ‘V3C 2X4 941-6367 + REATOR = dl. PACIFIC LANDMARK REALTY (1990) L7D. aos Varco 8 VSY 1 Fax Fax (a Soc) Sr OSr? Fes (008) 529-56 CLAUDE LABORIE (Frangais-Anglais) iy itt ati - . 1990. E+E CK 1G Avis de modification Canadit CRTC - Avis d'audience publique 1990-12-1. Le Conseil annonce par la présente que la date de I'audience publique du 20 novembre 1990 au Ramada Renaissance, 10155 - 105éme rue, Edmonton (Alberta) a été modifiée. L'audience publique débutera maintenant: le 21 novembre Conseil de la raciodiffusion et des Canadian Radio-television télécommunications canadiennes chee Telecommunications Commission Vendredi 26 octobre 1990 Re di I fe ee ee ee ee ee ee