= Fagin» 0 ont Reagan a wre 8, Le Soleil de Vancouver, 5 octobre 1973 dans _ J iene LE REPOS CHEZ LES PLAN TES - Il n’y a pas de repos pour les peuples libres; le repos, c’est une idee monarchique. (G?C lemenceau 4 la Cham- bre en 1883). C’est donc que la nature doit avoir des idées monar- chiquesl En effet, dans le cycle végétatif des plantes vivaces des régions tempé- rées, il y a une période de vie au ralenti, une période de repos. Sans cette période, fort importante, il n’y aurait ni fleurs, nifruits, nisemen- ces, sur laplupart de nos ar- bres, plantes et fleurs. Cette période de repos est eneffet une période de préparation de la récolte Avenir. Les réserves accumulées pen- dant le cours de l’année, vont @tre transformées pour permettre, d’une part, la survie de la plante alors qu’ il n’y a pas de feuilles pour faire le travai; de photo-syn- thése et assimiler les ali- ments, d’autre part, pour préparer les futurs bour- geons A leur prochain ‘‘em- ploi’’. Sans que nous nous en rendions compte, les bour- geons se transforment, au cours de l*hiver pour devenir pour certains, fleurs et fruits, pour les autres, feuil- lages, branches (ou bois). Comme nous le verrons en temps voulu, c’est en raison de cette répartition des ré- sekves dans les différents bourgeons, que nous défini- rons le systéme de taille. Mais avant cela, il sera important de connaftre les conditions de préservation des plantes, non résistantes au froid, et que nous devons protéger d’une année a |’au- tre. Ces plantes, originaires de pays plus chauds ot il ne géle pas sont, dans des con- ditions normales, des plan- tes A feuillage persistant, (relativement parlant); ex: Géraniums, Pélargoniums,fus chias, Lantanas, Impatiens, Coleus, Tradescantia (mise- re), Caladiums, Cordylines, (palmiers), Orangers, Ci- tronniers, Lauriers-roses.. etCatek S’il est possible de garder certaines en silos (géra- niums, fuschias, lantanas..), comme nous l’avons vu la semaine derniére, la solu- tion idéale est, A n’en pas douter, pour l’ensemble des plantes estivales, ‘‘l’hiver- nage en serre froide’’. Ne nous alarmons pas, il n’y a rien de sorcier dans ce ter- me. Une serre froide n’est au- tre qu’un local ouvert 4 la lumiére du jour (serre: de serrer, de méme que dans “resserre’’: réduit de ran- gement); froide, parce que non chauffée, mais isolée du gel: température 45-50 de- grés F. soit 10 degrés C. L’exposition au Nord sera préférable: on évite ainsiles différences de températures d®es A l’ensoleillement. Pendant cet hivernage, la plante sera laissée séche ou presque séche: UN ou 2 arrosages suffisent pour tout l’hiver, si les condi- tions citées plus haut sont respectées. Attention aux sous-sols chauffés, secs et sombres: chaleur et séche: >sse signi- fient dessication, chaleur et humidité: croissance. Cha- leur, humidité et lumiére sont des conditions artifici- elles d’activité que l’on ob- tient en serre chaude; ce n’est pas l’idéal pour les plantes qui nous intéressent car elles auront tendance 4 s’étioler (pousser trop vite) ‘par manque d’ensoleille- ment. Une plante qui pousse trop vite, en devenant de plus en plus fragile, sans couleur, a la recherche du soleil, s’é- puise et ne donnera qu’un piétre résultat l’année sui- vante; par contre, une plan- te qui ne montrera pas de signe de croissance de tout l’hiver, repartira avec succés dés le printemps. Les plantes doivent étre a- menées progressivement 4 ce stade d*hivernage pen- dant l’automne; réduction progressive des arrosages et arrét complet des apports de fertilisant; on peut élimi- ner une partie des branches et du feuillage pour facili- ter le rangement et dimi- nuer le volume, cela favori- se l’aération. Au printemps, la tactique inverse sera employée: avec le retour de la chaleur et’ des jours plus longsm on multipliera les arrosages, on effectuera en général un rempotage et on établira un régime de fertilisation pour amener progressivement la plante A sa vie en plein air dés aue les gelées ne sont plus A craindre. de afblateahs 2 alee vous men - ‘direz tant par Louis-Paul Béguin —— a De La “Neologie ““euite) -"4 Voyage Néologique - Pour mettre dans un _ contexte quelques néologismes du do- maine des transports et du tourisme, j’ai imaginé une situation ot l’emploi de mots nouveaux tombe 4 pic. Peut-étre, dans quelques an- nées, donnerons-nous ainsi le compte rendu d’un départ de l’aéroport de Mirabel: ‘cArrivé au TERMINAL, je me dirigeai vers la BILLE- TERIE. Je dis au préposé du guichet que mon billet était PREPAYE. J’eus le temps ensuite de visiter les installations AEROPOR- TUAIRES. Je vis l?ADAC- PORT destiné 4 recevoir les avions 4 décollage et atterrissage courts, 1’HE- LISTATION, prés de laquel- le venait d’atterrir, comme une grosse mouche noire, un énorme hélicoptére, vers ‘le- quel se dirigeaient des pas- sagers sortant de l’HELIGA- RE, spécialement congue pour les voyageurs HELI- PORTES. Sur le terrain, les AVITAILLEURS se ha- taient vers les aéronefs pour les ravitailler en produits de toutes sortes. Que de monde, que de choses- 4 voir! Méme un BACAERIEN qui s’offrit. 4 mon regard. Il transportait des automo- biles avec leurs passagers pour des distances courtes’’. Les Néologismes En Au- dio- Visuel - Le vocabulaire de l’audio- visuel lui-m@éme, encore hier rempli d’anglicismes, se francise. On y trouve des emprunts 4 la langue couran- te auxquels on a donné une extension de sens. Ainsi on parle de TETE ou de BRAS DE LECTURE. Le plateau ot tourne le disque s’appel- ai par Lucien BELLIN Pour l’instant, voyons sim- plement les filtres correc- teurs et les filstres de con- trastes et pour effets spé- ciaux. Voici un tableau des fil- tres et de leurs effets sur les émulsions panchromati- ques pour photos en noir et blanc. Ce tableau est sim- ple et facile 4 consulter. BILTRE ERPEED A Ultraviolets Donne unciel (UV). plus foncé 4 haute altitu- de*. Fonce légé- rement la teinte du ciel Jaune clair Fonce la teinte du ciel:le meil- leur pour donner du contraste aux nuages. Jaune moyen le le PLATEAU DE LECTU- RE oula TABLE DE LECTU- RE. La BANDE MAGNETI- QUE est un support de ma- tiére plastique revétu d’une poudre spéciale quienregis- tre les variations de champ magnétique. Cela permet la REPRODUCTION ou la RES- TITUTION) du SON. La VI- TESSE DE DEFILEMENT de la bande (elle défile devant les TETES DU MAGNETO- PHONE) doit étre réglée pour éviter le PLEURAGE ou le SCINTILLEMENT qui sont des distorsions. On trouve aussi les mots:DIA- PHONIE, TETRAPHONIE, Photo Les filtres Donne un ciel de tein- te trés fon- cée. , Jaune foncé Fonce legé- rement la teinte duciel et fait res- sortir les teintes rou- ges. Jaune vert Donne un rendu cor- rect des nu- ances. de la peau, en ex- térieur. Vert pale Donne des contrastes marqués, en extérieur. Pour le portrait, fait | ressortir le grain de la peau. pour les por- traits masculins seulement. Vert moyen Rétablit les tein- tes correctes en lumiére artifici- elle. Bleu pale RRL et * Un filtre UV neutre est un complément utile pour chaque objectif. I] ne modi- fie pas le rendu des_ cou- leurs, ni en photo en cou-. leur ni en noir et blanc. De plus, il protége la-len- © tille frontale de 1’objectif. NE L’OUBLIEZ PAS _LA CROIX- ROUGE va EN us NOM CASSETTE, (que l’anglais a emprunté au fran¢ais CAS- SE TOLBEQUER Le = verbe: CASSETTISER signifie met- tre en cassette. Autres néo- logismes: le VIDEO-DIS- QUE, la CARTRIVISION, (vi- sionnement par cartouche). ll y a loin du premier maf- tre de l’audio-visuel qui é- tait, dit-on, un singe qui montrait la lanterne magi- que. :