Syn entrees lg eee ee a nr a eae en Le Soleil a appris avec tristesse le décés de Brigitte Massot. Travailleuse sociale 4 Nelson depuis trois ans, Brigitte était agée de 30 ans. Elle se rendait sur la Sunshine Coast aux célébrations entourant le 70éme anniversaire de son pére, lorsqu’elle a été victime d’un accident de voiture prés de Hope. Le Soleil présente ses condoléances 4 la famille et aux amis de Brigitte. Joyeux «B.C. Day» ACE 1st Entertainement Nous avons la sélection la plus raffinée de C.-B. des danseurs masculins exotiques, disponibles pour vos soirées privées. Tél. : 876-8474 102 - 4867, Main Street Revenue | +] Head Canada Pour obtenir des services en frangais, consultez les pages bleues de l’annuaire (B.C. Tel) sous Revenu Canada ou I’annuaire des francophones de la Colombie-Britannique. Si vous avez de la difficulté 4 obtenir des services en frangais, n’hésitez pas a communiquer avec la personne suivante. Le Soleil de Colombie-Britannique, vendredi 28 juillet 1995 - 2 APPARTIENT Travailleuses francophones : du boulot a la défense! Il semble qu'il reste encore beaucoup de chemin a faire pour que les Québécois et Francophones dorigine se sentent vraiment chez eux en Colombie-Britannique. Il est encore difficile de se faire entendre, long et onéreux de faire respecter ses droits, surtout quand on est une femme. Si la syndicalisation demeure une solution,les moyens a prendre pour s’y rendre ne sont pas évidents. Serait-ce encore une fois le fait minoritaire? F., francophone née 4 Montréal, habite Vancouver depuis 25 ans. Travailleuse aguerrie, elle en a vu de toutes sortes, dans divers domaines d’activités. Le 7 avril dernier, elle perdait abruptement le poste de secrétaire qu’elle occupait depuis prés d’un an dans un bureau de professionnels de Vancouver; motif invoqué: inconduite et incompétence. Elle assure que sa supérieure hiérarchique la harcelait systématiquement parce qu’elle est francophone! Dans certains milieux anglosaxons un peu huppés, en effet, on a tendance 4 croire que les Québécois sont rudes et indisci- plinés et a les traiter brutalement. Elle poursuit son ex-employeur en dommages et, aux derniéres nouvelles, sa cause risquait de se retrouver aux Petites Créances. C., francophone également, travaille, quanta elle, dans la région depuis environ 17 ans; 4 51 ans, elle vient de perdrel’emploi de concierge qu’elle occupait depuis deux mois. Le gérant del ’immeublea logements en question refuse de lui verser ses deux demiéres semaines de salaire, ses factures de téléphone, de ménage et de location et lui retire son logement. Cause du _ renvoi: improductivité. Elle soutient que son supérieur mettait de la publicité trompeuse dans les journaux et, qu’une fois visités, les logements ne se louaient pas. Elle a engagé une poursuite contre son ex-employeur afin de récupérer ces sommes. «Mon image ena pris un coup et, Amon age et avec mon accent, je dois recommencer 4 zéro» . C., italienne d’origine, a appris le francais a Montréal, dés sa jeunesse et il n’est pas rare, avoue-t-elle, que son accent soit pointé du doigt, a Vancouver, méme lorsqu’il s’agit de solliciter un emploi de serveuse. D. est depuis peu dans la région. La trés grande entreprise qui l’embauche compte plus de 500 employés dans la région de Vancouver. Au bout de six mois, épuisée par le stress de |’emploi (courtiére en billets de loterie sur le marché américain), dégofitée par la rudessedeses supérieurs et] ’inimitié de ses collégues, elle démissionne. Par ailleurs, elle a vu, l’un aprés Vautre, pour des raisons diverses, ses collégues francophones quitter l’entreprise. C’est par des commentaires subtils et des attitudes sourmoises des gens en place qu’elle se rend compte que les francophones ne sont pas les bienvenus; on les juge durs et paresseux! De plus, croyant alors qu’il est normal de devoir travaillerautantdansce genre _ d’entreprise,ellea appris, parla suite, qu’il est illégal de «pousser» un employé 4 travailler des heures supplémentaires, méme s’il s’agit d’un autre quart de travail, sans octroyer le temps et demi ou le temps double. ; Ces trois cas qui m'ont été tapportés en cachent probablement bien d’autres. Selon F., quia travaillé pendant de nombreuses années dans des bureaux d’avocat et qui en a vu de toutes sortes, bien des employeurs ont tendance a prendre pour acquis que le petit salarié non- syndiqué n’engagera aucune poursuite contre ses patrons et ceux- ci se permettent souvent d’abuser. Si le travailleur est francophone, les chances sont encore plus grandes qu’il ignore en plus les procédures 4 prendre pour faire valoir ses droits! Des syndicats, il en existe en Colombie-Britannique mais pas dans tous les secteurs et, selon Luc Guévremont, responsable dans un des syndicats d’employés de la fonction publique 4 Vancouver, les employés qui prennent les initiatives dans ce domaine sont souvent congédiés, s’ils sont découverts. La Commi l’intermédiaire de son British Columbia Council of Human rights, régit la Loi sur les droits de la personne dans la province accepte les plaintes qu’elle juge recevables, en cette matiére. Or, selon deux tesponsables de la Commission 4 Vancouver, il n’y a eu qu’unseul cas ’ ; { la personne canadienne qui, par ", du genre rapporté ces derniéres années de refus d’emploi dis- criminatoire, di au fait de parler anglais avec un accent (francais).C’est que le processus d’audition et de résolution des causes dure une étemnité: deux ans! 1166, rue West Pender Vancouver, C.B. V6E 3H8 (604) 691-4551 (frais virés acceptés) LAURETTE DROLET Coordonnatrice régionale du programme des langues officielles Abonnez-vyous au seul hebdomadaire de langue frangaise de Colombie-Britannique UN NOUVEAU VIRUS MORTEL ee ee a errs POURRAIT CONTAMINER LE SANG BUMAIN... Mol, JE NE PRENDS PLUS, DE CHANCES. JE FAIS REMPLIR DN FORMULAIRE AVANT DE PIQUER QD QUE CE DIT/ cS 28S pour 1 an oS 50$ pour 2 ans Se ci joint un chéque Sy VISA Tie Sole Toute correspondance doit étre adressée au Soleil. 1645, 5éme avenue Quest, Vancouver, C.-B., V6J INS. Tél : (604) 730-9575. Fax : (604) 730-9576. OPSCOM =AREs: Tél. :(613)241-5700 | Membredel'Association Téléc. :(613) 241-4313 delapressefrancophone Fondation Donatien Frémont, Ine Re seweA eet Ale Or tent ateee s ek teins JEL Tél: (613) 241-1017-Tékee. : (613) 241-6193 Envoyer au: Soleil de Colombie, 1645, 5éme avenue Ouest, Vancouver, V6J 1N5, tél.: (604) 730-9575 Date exp.: Président-directeur : Jacques Baillaut Rédactrice en chef : Héléne Peronny Journaliste : Johanne Cordeau Administration et gestion : Sandrine Lejeune Infographisme : Suzanne Bélanger Correspondant national : Yves Lusignan (Agence de presse francophone) En outre, il est extreémement difficile de prouver qu’on refuse ou congédie quelqu’un pour motif d’origine ethnique et c’est, selon cette loi, 4 peu prés le seul qui puisse étre invoqué! En trame de fond, le vieux probléme demeure : celui d’appar- tenir 4 la minorité francophone que d’aucun appellent toujours French Canadian. Personnellement, étant donné la connotation généralement négative avec laquelle j’associe, dans la bouche de ceux. qui l’emploient, ce terme, j’y du mal a m’y identifier! : Danielle Dufour Collaborateurs : Jeanne Baillaut, Nigel Barbour, Richard Beamish, Francois Benoit, ~ Jacques Clau, Juliette Clément, Marielle. Croft, Jocelyne Gaumond, Eric-Alain Laville, Sara Léa, Gaston Morin, Jean-Claude Pitre. Correctrice: Johanne Cordeau. Vendeuse publicitaire : Danielle Dufour. Ouverture du Journal : 9h a |7h, du lundi au vendredi L'abonnement annuel colite 28$ au Canada, 58$ a I'étranger. Le journal Le Soleil de Colombie-Britannique est publié par Le Soleil de Colombie Ltée. Enregistré comme courrier de deuxiéme classe. No 0046. - TPS No R 103242624 Impression : Horizon Publications Hebdomadaire fondé en 1968 par André Piolar