Communications Fermeture du Soleil Du cété des communications-médias, |’année a été ponctuée par plusieurs événements. Le 20 avril 1998, le journal Le Soleil de C-B. a dt fermer ses portes aprés 30 ans d’activités 4 cause de difficultés financiéres. Ainsi, le seul journal francophone de la province cessait d’exister. La Fédération a accueilli la nouvelle avec regret et a effectué quelques démarches, entre autres avec l’Association de la presse francophone, pour assurer l’accés 4 un journal en langue francaise en C.-B. Toutefois, l’initiative du Centre culturel francophone de la C.-B., qui a fondé le journal bi-mensuel L’Express du Pacifique quelques semaines plus tard, a rendu non nécessaire la pour- suite des démarches de la Fédération dans ce dossier. La Federation et le réseau Internet Campbell River pour le montage de leur site. Le projet permettra d’établir des liens avec les organismes de la communauté francophone, les ministéres et les textes d’ententes et de lois pertinents pour les francophones. A Vautomne, en partenariat avec la Société de développement économique et Educacentre, la Fédération a présenté un projet dans le cadre du «Réseau des communautés virtuelles de langue francaise». Grace 4 une subvention d’Industrie Canada octroyée en décembre, la Fédération a amorcé |’amélioration de son site Web de méme que, avec ses partenaires, |’élaboration du «site de la francophonie de la C.-B.» Aprés plusieurs ren- contres de planification avec les partenaires et Industrie Canada, la Fédération a embauché un fournisseur pour mettre le site a jour, développer son contenu et 4 mettre en place des liens permet- tant aux internautes de naviguer vers d’autres sites d’intérét. Elle a aussi conclu une entente avec la Société Maillardville-Uni et |’Association de La Fédération et la SRC Enfin, au cours de l’année 1998-1999, la Fédération a soutenu la Société Radio-Canada pour la mise en place de trois nouveaux réseaux de télévision et appuyé la mise en place du Réseau de l’Histoire, du Réseau des Arts et du Réseau de l’Economie auprés du CRTC. De méme, elle a présenté un mémoire pour appuyer la demande de renouvellement de licence de la radio et de la télévision de Radio-Canada aux consultations publiques du CRTC tenues 4 Vancouver en mars. Disparition de Musique Plus L’automne a aussi été marqué par la disparition de la station Musique Plus, que le cablodistribu- teur Rogers Cable TV a éliminé. La Fédération a réagi en faisant parvenir plusieurs lettres a la ministre du Patrimoine canadien, au Président de la compagnie qui produit Musique Plus, au CRTC ainsi qu’a Rogers Cable TV afin de signifier son désaccord. Elle a aussi travaillé de concert avec le Conseil culturel et artistique et le Centre culturel francophone afin de susciter les réactions de la communauté fran- cophone contre cette décision. Diffusion du Réseau TVA En octobre, le Conseil de la radiodiffusion et des télécommunications canadiennes (CRTC). a autorisé la diffusion du réseau de télévision de langue francaise TVA partout au Canada. La Fédération avait appuyé la demande de TVA dans le cadre des audiences tenues sur cette question et s'est réjouie de la décision du CRTC. L’arrivée d’une nouvelle chaine de télévision et l’accés accru 4 des émissions en francais donne 4 la communauté francophone de la C.-B. un nouvel outil pour soutenir son développement et rehausser sa ‘vitalité. La Fédération entend s’assurer que le réseau TVA tiendra ses engage- ments vis-a-vis la francophonie. TVA s’est engagé 4 diffuser au moins six événements spéciaux par année reflétant la réalité francophone hors Québec et a diffuser une émission hebdomadaire de 30 minutes sur la vie des francophones hors Québec. Il s’est aussi engagé a réinvestir au moins 43% de Pexcédent des profits provenant de Pexploitation des opérations hors Québec pour améliorer la programmation destinée 4 ces audi- toires. Finalement, TVA s’est engagé 4 élargir sa couverture des actualités de facon 4 mieux desservir les téléspectateurs francophones des provinces canadiennes. La Fédération s’assurera que la réalité du milieu francophone de la C.-B. se refléte dans la programmation consacrée aux francophones hors Québec.