orp: Bi EA: 4, TELE-SOLEIL, Vendredi 15 Juillet 1977 Sons et brioches Réjean Poirier, organiste, et André Bernard, trompettiste, se- ront les invités de Sons et brio- ches, le dimanche 17. juillet. a 17 h 30. Réjean Poirier a fait ses étu- des musicales au Conservatoire de Montréal ov il remporta un premier prix d’orgue (classe Bernard Lagacé) et un certificat d'études supérieures de clave- cin (classe Kenneth Gilbert). De 1971 a 1973, il se rendit 4 Tou- louse ow il fut l’éléve de Xavier Darasse pour l'orgue, |'improvi- sation, la basse continue et la musique contemporaine. II recut du Conservatoire de Toulouse un premier prix d’orgae et une médaille de musique de cham- bre; le Cycle supérieur natio- nal frangais lui décerna égale- ment un premier prix d’orgue a unanimité. ll a pris part a plu- sieurs concours. internationaux d'exécution et mérita plusieurs mentions de finalistes. Il rem- porta le premier prix du Con- cours international J.-S. Bach, @ Bruges (Belgique) en 1973. lla déja donné un nombre impres- sionnant de concerts au Cana- da, aux Etats-Unis, en France, en Belgique et en. Allemagne. On peut !’entendre réguliére- ment comme soliste (orgue et clavecin) sur les ondes de Ra- dio-Canada. En plus de sa car- riére de soliste, il est aussi co- directeur musical du Studio de musique ancienne de Montréal, membre-fondateur des Concerts d'orgue de Montréal et il ensei- gne a I'Université de Montréal, a Laval, au Cegep Saint-Laurent et au Collége Vanier. André {Berriard, n’é3t. pas “in connu au Canada. En effet, il était membre de l’Orchestre mondial JM qui se réunissait a Orford a l'été 1970. Lors de ce séjour au Canada, il participa a un concert de musique contem- poraine au Centre d'art d’Orford et fit des débuts trés remar- qués en récital a Montréal. Pre- jmier prix du Conservatoire de Grenoble et du Conservatoire national supérieur de Paris, il est également lauréat du Con- cours international d'exécution musicale de Genéve (1968). De- puis la fin de ses études, il est en demande pour des tournées avec drchestre de chambre et pour des récitals. Ainsi a I"hiver 1970, il présenta vingt concerts en Espagne avec |'Orchestre de chambre de Paris. Au printemps et a l'été 1971, il fut soliste a- vec !'Orchestre de chambre de Heildelberg, tournée qui com- ® Images de Chine, tel est le titre d'un mentai- repo d re couleur réalisé en 1974 par. le. cinéaste québécois Marcel Carriére, que l'on pourra voir a Cinéma, le jeudi 21 juillet & 14 h 30. Ce film traite du bonheur de vivre en Chine depuis la Ré- volution. Il nous permettra de rencontrer des gens dans les usines, les maisons, les rues et autres endroits publics urbains. C’est une production de ‘l'Office national du film. © Ceux qui aiment avoir ‘peur, 3 et ils’ sont nombreux, povrront voir un autre suspense de la populaire série Angoisses, le jeu- di 21 juillet 4.23 heures. A I'af- fiche ce soir-la: une production britannique réalisée par John Si- chel, Sortiléges, mettant en ve- dette Diane Cilento, Edouard de Souza et John Longhurst. Quel- ques ‘mois aprés la mort de sa femme, un industriel fait la con- naissance d'une séduisante per- sonne qu'une agence matrimo- niale lui a fait connaitre.. II i- gnore cependant qu'il a affaire & une, sorciére. by RE RR A MEE AN he eS Se prenait plus de 80 concerts pré- sentés dans toute la France. Il a également fait des tournées de. récitals en Allemagne, en Suisse, et a joué pour les Jeu- nesses musicales a Rome. Réjean Poirier Au programme de Sons et brioches, vous entendrez: de Purcell, la Sonate en ré majeur; de J.-S. Bach, un Choral, extrait de la Cantate no 147, «Réjouis- - toi, mon ame»; de Torelli, le Concerto en ré majeur, et de Haendel, le Concerto no 1. Sons et brioches est animée par André Hébert et réalisée par Jacqueline Léveillée. AUX BEAUX DIMANCHES : Carcajou et le péril blanc Le 17 juillet & 21 h 30 aux Beaux Dimanches, on verra la troisigme émission de la série en sept 6pisodes Carcajou et le péril blanc, du réputé cinéaste québécois Arthur Lamothe. Il s'agira alors de la premiére tranche d'Etranger dans son pro- pre pays, une mini-série de qua- tre volets incluse dans la vaste fresque de la vie des Amérin- diens, et surtout des Monta- gnais au Québec. Etranger dans “son propre pays ou Ntesi Nana Shepen sensibilise fondamenta- lement le spectateur a la condi- -tion aliénante de dépossédés des Amérindiens. Cette premiére partie raconte la chronique des Indiens expul- sés de leur territoire par I'ITT et harcelés par la bureaucratie mu- . nicipale de Sept-lles. On assiste notamment a une escarmouche entre un groupe de femmes et - le gardien de la barriére qui bloque l'accés aux terres confis- quées. Voici comment le critique de cinéma André Leroux relate cet ‘6pisode*: «On comprend pour- quoi dans Ntesi Nana Shepen, Grand Prix de la critique québé- coise en 1975, un groupe de femmes attaquent aviolemment, par la parole, un groupe de Blancs qui veulent empécher les Indiens de passer. A douze mil- les au nord de Port-Cartier se dresse une barriére érigée par le gouvernement du Québec afin de protéger un territoire de 27,000. milles carrés concédé, *In Le Devoir du 27 mars 1976, sous le titre: Evénement dans le documentaire québécois. pour une période de quarante ans, a la compagnie Rayonnier Québec, filiale de la compagnie multinationale International Te- legraph and Telephone. Lorsque Marcel Jourdain veut se rendre sur son territoire de trappe, il doit apporter des autorisations provenant de la compagnie, du Gouvernement du Québec et du Gouvernement du Canada. Etant arrivé sur les lieux par un ha- sard de circonstances, Lamothe a pu saisir sur le vif la lutte ou- verte menée par un petit grou- TERRES ET Sous le titre jes Réserves, on pourra voir, le jeudi 21 juillet a -22 heures, la neuviéme émis- sion de |’attachante série Terre et moissons, Le théme en sera: «Les Réserves d’aliments & |’é- chelon mondial». Plusieurs personnalités de ca- libre. international traiteront de ce sujet au cours de |’émission. En voici les.noms: Norman Bor- laug, surnommé le «Pére de la Révolution. verte» et Prix Nobel de Ja Paix 1970; Paul Auriol, des Productions animales de la FAO; Bob Bergland, secrétaire de |'Agriculture des Etats-Unis; Eugene Whelan, ministre de 1'A- griculture du Canada; Louis Sa- bourin, directeur de I'Institut de la coopération internationale a Ottawa; Alain Vidal-Maquet, se- crétaire du Conseil mondial de l'alimentation; Joseph Klatz- mann, ingénieur-agronome de France; Roland Poirier, vice-pré- “ sident (conseillers spéciaux) de lACDI, et Michel Dupuis, prési- dent de: l’ACDI. Norman Borlaug dira: «Un peu plus de la moitié des terres arables dans le monde produi- sent des céréales. Elles fournis- sent'a peu prés 51% des calo- ries que l'homme absorbe et presque 50% de ses protéines... Maintenant, quelle a été la ré- colte de 1971, celle qui a précé- dé la crise alimentaire? Une ré- solte record... Un. record jamais _atteint jusqu’alors... Le monde i produit, cette’ année-la, un mil- ard 200 millions de tonnes de grains. L’équivalent de 44 mil- liards de boisseaux. Ce sont des chiffres tellement fantastiques qu’on ne peut en saisir toute "importance. Faisons une com- daraison: ce serait |'équivalent -2n volume: d'un boulevard fait 3n grains qui ferait le tour du nonde au niveau de |'Equateur. | aurait 18-métres et demi ou 35 pieds de largeur et 2 métres », ou un peu plus de 6 pieds d'é- paisseur. Telle a été la produc- tion de 1971. Mais comme la po- pulation mondiale s’accroit d’a peu prés 80 millions de person-~ nes par année, on a un problé- -me qui s’aggrave... Non seule- ment il faut reconstruire le bou- levard a tous les ans, mais il faut en batir un nouveau....a cO- ~ té... de la méme dimension et. qui_a_ 625 milles de longueur MOISSONS pour chaque année nouvelle, si on veut maintenir la disponibili- té alimentaire per capita au ni- veau de 1971». Autrefois, divers pays furent le grenier du monde. Aujour- d’hui, ce titre revient a l’Améri- que du Nord, plus précisément aux Etats-Unis et au Canada qui, tous deux, disposent de plus de 80% des réserves destinées a l’exportation. A ce sujet, Bob; Bergland, se- crétaire de 1'Agriculture des Etats-Unis, déclarera: «Nos ren- dements ont atteint un plateau alors que nos exportations con- tinuent d’augmenter. Au rythme actuel, la population mondiale devrait doubler dans 35 ou 40 ans; ce sera une pression énor- me sur le potentiel alimentaire mondial...». Et plus loin, il ajou- tera: «Les Etats-Unis ne peuvent nourrir le monde et ne de- vraient pas essayer. En fait, les pays développés s’en tiendront, _ un jour, @ un programme qui va permettre aux pays en voie de développement d’améliorer leur économie eux-mémes et de de- venir des clients payant comp- tant et non pas demandant la charité». f Présentement, les seules vé- ritables réserves sont en Amé- rique du Nord. On peut se poser la question: qu’arrivera-t-il l’an- née ou sa récolte sera mauvai- se? De toutes fagons, apres les réalisations et les échecs de différents organismes, on fonde aujourd hui un certain espoir sur la BAM ou Banque alimentaire mondiale. en voie de création. Recherche et texte: Gustave Larocque; narrateur: Yvon Le- blanc: réalisation: Jean-Guy Lan- dry. _ Un grand depart Changer de vie, quitter la vil- le et s’éloigner du rythme affo- lant de la vie moderne, c'est le grand réve de plusieurs: Robert Gauthier en révait lui aussi de- puis longtemps mais il a réussi la ott bien d'autres n’auraient méme pas essayé. II a construit son propre voilier et il est parti. r : Robert Gauthier ‘Dans le cadre de |'émission Défi qui vous sera présentée le samedi 16 juillet 4 20 heures, vous pourrez partager cette ex-. périence inusitée - et- observer toutes les étapes de ce projet a long terme. Robert Gauthier est écrivain et publicitaire; il écrit des pie- ces de théatre, des chansons et gagne sa vie comme pigiste. ~ C'est en 1969 qu'il commence a construire son bateau. Mais bien qu'il soit encore loin du dé- * part, cette construction est. dé- Pendant six ans, Robert est obli- gé de travailler davantage pour payer son bateau; il doit méme faire du 9:4 5 et consacrer tou- tes ses soirées et toutes ses fins de semaine a Ja construc- tion de-son bateau qui lui cod- tera le double de ce qu'il avait prévu- Mais au fur et @ mesure que le travail se fait, il apprend beaucoup sur lui-méme et sur la vie. Aprés sept ans, a la veil- le du grand départ, il se. sent différent du jeune homme qui, plusieurs années auparavant, s'était plongé dans son réve pour qu'il devienne réalité. Pour lui, vivre a bord d’un ba- teau, c'est choisir et rejoindre une certaine forme de solitude, une solitude toute différente de celle que l'on ressent lorsque l'on est chez soi en ville, que le téléphone ne sonné pas et qu'on se sent seul au milieu de cing millions de personnes. «C'est serein, un batedu», dit-il. Malgré qu'il puisse déja appor- ter un certain nombre de préci- sions, il n'a pas suffisamment vécu 2 bord de son bateau pour pouvoir définir ce que cette vie lui apportera. Une fois seule- ment il est parti pour une durée de trois mois. Sur le point de réaliser son reve, Robert Gauthier fait en quelque sorte le bilan de toutes ces années d’efforts. - Cette émission est une réali- ja en elle-méme-une.aventure.,., sation de Earnie Reid. __ pe d'Indiennes, décidées a ne pas céder. Nous sommes subite- ment plongés au sein méme d'un conflit déchirant, doulou- reux, tragique qui devient, sous l'oeil scrutateur de la caméra, un affrontement d’intéréts, de culture et de civilisation. «Les Blancs sont dépeints par les Indiens non pas comme des vilains de bandes dessinées mais comme des envahisseurs qui ont bafoué leurs droits et saccagé leurs biens. Evidem- ment, il ne s'agit pas pour eux d’opérer un retour en arriére et d'ignorer les progrés de la tech- nologie mais d'imposer et de protéger leur culture a |'inté- rieur de nouvelles conjonctures © historiques. Ils demandent seu- lement qu'on respecte ce qu’ils sont et ce qui leur revient de droit». Réalisation: Arthurs Lamothe a- vec la collaboration de Rémy Savard; scénario: Arthur Lamo- the et Rémy Savard; images: Guy Borremans; musique: Jean Sauvageau. _ Ainsi va la vie L’industrie laitiére 4 Cuba; le sciage au Québec L’émission Ainsi va la vie qui sera présentée le mardi 19 juil- let & 23 heures, vous propose deux sujets d'actualjté déja pré- sentés a la Semaine verte. Il se" ra question de l'industrie laitié- - re A Cuba et de la situation de l'industrie du sciage au Québec. André Laprise La coopération erttre les pays ne franchit pas toujours le mur des idéologies mais c'est ce qui s'est produit etre le Cana- da et Cuba. En effet, la mise sur pied d'une industrie laitiére’ a Cuba s’avérait essentielle pour l'atteinte des objectifs so- ciaux de la révolution. Les éle- veurs canadiens, pgur leur part, y trouvaient un débouché inté- ressant. Ce dossier, réalisé par André Desbiens et dont le com- mentateur est André Laprise, vous montrera |'gvolution de cette coopération. Plusieurs ignorent sans doute que 40%. du territoire québé- ~ cois est recouvert par la forét. Cela a permis le développe- ment du secteur des pates et papiers mais aussi de l'industrie du bois d’oeuvre. L’industrie du sciage au Québec procure di- rectement ou indirectement de l'emploi & environ 23,000 tra- vailleurs. : Tous les secteurs de \'économie travergent des cy- cles et connaissent des pério- des difficiles. _ Ce reportage vous fera mieux connaitre cette in- dustrie et exposera quelques- uns des probleémeg qui s'y P0- sent. . ate As _ Réalisation: Claire Villemaire. _