Courrier 22me classe/Second Class Mail n° 0046 1645, 5% ave, Ouest, Vancouver Tél : 730-9575 Fax : 730-9976 Vendredi 3 Févricer 1999 vol 27 n°41 60 “ tes inctuse Respect des lanques officielles Les couts du bilinguisme en baisse Contrairement A ce que laissent parfois entendre les opposants au bilinguisme institutionnel, les cofits directs du programme des langues officielles au sein des institutions fédérales sont 41a baisse depuis 1991-1992. Entre 1981-1982 et 1990- 1991, les coiits du bilinguisme ont sans cesse progressé, passant de 199,2 millions de dollars 4 333,8 millions de dollars en 1990-1991. Depuis, ces coiits baissent constamment. Ils étaient de 305,3 millions de dollars en 1991-1992, de 296,5 millions de dollars en 1992-1993 et de 282 millions de ~ dollars en 1993-1994. Ces coiits comprennent ~~ Pinterprétation simultanée, la traduction de documents parle- mentaires et gouvernementaux, la formation linguistique aux fonctionnaires et aux militaires, la prime au bilinguisme et l’administration des politiques et des programmes par les organismes centraux, les ministéres, les Mini tempéte a Victoria Le vent a soufflé trés fort A Victoria ce week-end, projetant ]’écume des vagues du pacifique 4 quelques métres du sol. Cela n’a pas empéché les promeneurs du dimanche matin de longer la plage qui borde le parc de Beacon Hill. Certains se sont méme amusés A se laisser surprendre par les assauts del’ océan, comme cette touriste québécoise, qui a trouvé que décidément, les rigueurs hivernales de la céte ouest font sourire A cété de celles de la belle province. sociétés d’Etat et les Forces armées. Selon le rapport annuel 1993-1994 du Conseil du Trésor sur les langues officielles dans les institutions fédérales, la derniére diminution des coits du programme est, entre autres, attribuable a une baisse des coits de la traduction, de la formation et del’administration. Une prime de 800 dollars Le coit de la prime au bilinguisme a cependant augmenté pour atteindre 52,9 millions de dollars, 4 cause d’une hausse du nombre de bureaux désignés bilingues et d’une modification apportée a Ja définition de fonctionnaire (une personne employée pour une durée de trois mois et plus). Au 31 mars 1994, 62,168 employés fédéraux recevaient une prime au bilinguisme de 800 dollars par année. Rappelons que cette prime est dénoncée tous les ans par le Commissaire aux langues offi- -ciellestors delapublication deson rapport annuel. Le Commissaire propose son abplage pure et simple. Pour ce qui est du nombre de postes bilingues dans la fonction publique fédérale, il n’a presque pas changé par rapport a |’année précédente, pour se chiffrer a .64,080.en 1994... , Tes isphtans formareat 28 pour cent de la fonction publique fédérale en 1994, alors qu ils représentaient 25 pour cent des employés dans les sociétés .d’Etat et les organismes privés soumis a la Loi sur les langues officielles. Dans la Gendarmerie royale toutefois, les francophones ne comptaient que pour 19 pour cent de tous les effectifs. Selon le Conseil du Trésor, cela s’explique surtout parce que plus de la moitié del’ effectif dela GRC est en poste dans 1’ Ouest et le Nord canadien. Légére amélioration dans l’ouest On note cependant une légére hausse du nombre de postes bilingues dans la fonction publique -dans 1’ Quest. Les postes bilingues comptent maintenant pour 4 pour cent dunombre total de postes dans cette région, soit une hausse de 1 «pour cent. En 1994, les francophones formaient deux pour cent de la fonction publique dans 1’Quest et le Nord, 5 pour cent en Ontario, 38 pour cent dans la région de la capitale nationale, 31 pour cent au Nouveau-Brunswick et3 pour cent dans les autres provinces de 1’Atlantique. APF Manifestation des étudiants Les étudiants ont manifesté mercredi dans les rues de Vancouver pour protester contre la hausse des frais de scolarité prévue par le ministre Lloyd Axworthy. Répondant a un appel lancé au niveau national par la Fédération canadienne des étudiants, quatre mille éléves du post-secondaire de la région du grand Vancouver ont défilé toute la journée dans le centre ville, bloquant les principales artéres 4 I’heure de pointe. L’école Emily Carr et le collége Langara avaient fermé leurs portes pour la journée, assurant ainsi le gros du flot des manifestants. Un cortége de professeurs, d’éléves de colléges, de travailleurs et de chémeurs s’étaient également joints Ala manifestation. ~ Un « non» massif au ministre Axworthy Le gouvernement libéral entend réduire de plus de deux milliards le budget réservé a l’enseignement post-secondaire au pays. Cette mesure, si elle était adoptée, aurait pour effet d’alourdir les frais de scolarité des étudiants et d’augmenter le remboursement de leurs dettes. Dans un communiqué, la Fédération canadienne des étudiants estime que les frais d’inscription des étudiants vont plus que doubler en moyenne si le gouvernement maintient le cap prévu. Ces frais s’éléveraient a plus de cinq mille dollars par an 4 l’université et a plus de deux mille cinq cent dollars par an au collége . Pour Michelle Kemper, porte parole de la Fédération en Colombie Britannique, «les libéraux ne proposent pas de vraie réforme. Ils veulent simplement réduire le déficit ens’en prenant aux étudiants, aux travailleurs et aux personnes défavorisées». Elle ajoute que «les étudiants refusentd’ accepter les coupures dans les programmes sociaux comme étant la seule solution a la réduction du déficit». Des bouc-émissaires Pour leur premiére manifestation d’envergure depuis l’arrivée des libéraux au pouvoir, les manifestants sont déterminés ane pas céder. Ilsne veulent pas payer autant que ce que leur demande le gouvernement. «Je suis . d’accord pour qu’on nous impose une petite hausse, mais la,c’est beaucoup trop» explique Christine Paites. Méme chose pour Fiona Buchan, «on sait qu’on va devoir payer, mais on Suite page 2