$: Rachinhas sidan.” Se tts os Sein Vol 4. LA RADIO FRANCAISE 13 septembre 1974 BULLETIN _ RADIOPHONIQUES D'INFORMATIONS de CBUF-FM VANCOUVER AUJOURD’HUI | C’est en 1970 que le Conseil d’administration de Radio- Canada a donné son approba- tion au rapport de la radio. Quatre ans plus tard, l’es- sentiel des recommanda- tions contenues dans ce rap- port, est maintenant réalisé ou envoie de réalisation. Les efforts de la Radio frangaise heures par jour, le program- me FM dont bénéficiaient dé- ja les auditeurs montréalais. Pourquoi ces deux pro- grammes différents, com- plémentaires 1’un de l’autre, sur les ondes AM et sur les ondes FM. Parce qu’il était devenu trés difficile de ré- pondre, sur une seule an- ' Lorenzo Godin directeur des programmes de la Radio frangaise de Radio-Canada ont porté, depuis 1970, sur deux objectifs principaux: la spécialisation du program- me par le moyen de deux ser- vices complémentaires, (service AM etservice FM) et deuxiémement, la mise en place des moyens nécessai- res aux stations régionales pour qu’elles puissent mieux remplir leur fonction pro- pre. Spécialisation du programme Le programme AM et _ le programme FM sont main- tenant complémentaires et mis A la disposition de plus des trois quarts de la popu- lation francophone du pays. En effet, A compter du 9 septembre 1974, les régions ~ _ d@OTTAWA, de QUEBEC et _ de CHICOUTIMI recoivent 17 tenne, 4 la diversité des in- téréts culturels des audi- teurs. La remarque s’appli- que théoriquement 4 toutes . les stations et 4 toutes les régions. C’est faute de moy- ens financiers suffisants s’il a fallu, dans un premier temps, limiter le projet de double service aux 4 régions of se regroupe la grande majorite des francopho- nes canadiens. Tous les publics La Société Radio-Canada, en vertu de la loi de la ra- diodiffusion, doit servir tous les publics. Nous avons beau vivre dans un systéme mixte de radiodiffusion, ot cohabi- tent les stations privées et la radio publique, nous ne pouvons pas. abandonner ° certains aspects du pro- gramme en nous disant- que la radio privée peut s’en oc- cuper. D’abord, la radio pri- vée existe, on s’attend 4 ce que le service de Radio-Ca-_ nada soit different. Les au- tres stations peuvent se spé- cialiser dans un style parti- culier d’émissions parlées ou musicales; ce n’est pas le cas de la Société Radio- Canada. La loi impose 4 Radio-Ca- nada de présenter une pro- grammation équilibrée. Il faut 4 la fois informer, é- clairer et divertir l’audi- toire. Or, l’auditoire, c’est aussi bien le grand public que les auditoires minoritaires. Quelques exemples: la radio produit une série d’initiation a lascience appliquée et aus- si une émission sur les grands problémes scientifi- ques de notre époque. On - doit faire écho A tout nouveau rebondissement d’un conflit syndical en cours et, d’autre part, analyser plus en pro- fondeur l’évolution des re- lations de travail. On peut commenter briévement un livre qui vient de parafitre, mais c’est bien différent ~d’une heure d’antenne con- sacrée A l’oeuvre d’un au- teure La radio fait connaf- tre les compositeurs con- temporains, mais continue de diffuser de la musique de toutes les époques, y compris les oeuvres les plus familiéres du réper- toire. Encore ne ‘s’agit-il 14 que d’émissions analogues. Mais la correspondance que re¢oit la radio fait état de diver- gences encore plus radica- les. Le programme com- prend trop de musique clas- sique ou pas assez. Les é- missions d’information ont partie liée avec toutes les avant-gardes et toutes. les contestations, ou alors elles sont complices des ‘‘esta- blishments’’ et des injusti- - ces sociales. Il faut donc te- nir compte de cette diver- sité d’intéréts chez 1l’audi- toire. Le premier moyen d’y parvenir, c’est de partager le programme en deux ser- vices dont l’orientation soit différente. On a donc congu une radio AM consacrée sur- tout 4 l’information et 4 l’a- nimation. La radio FM est orientée vers la musique sé- rieuse et les émissions cul- turelles. Dans les centres qui ne disposent pas de deux antennes, on offre un service de base ot les deuxtendances - se partagent les heures:on diffuse le jour de l’informa- tion-animationet,en soirée, la musique etles émissions culturelles. Pauline Julien au pays des Totems! | Le Soleil de Colombie, 7 par Lorenzo Godin Habitudes d’écoute Il faut tenir compte, en ef- fet, des habitudes d’écoute. L’auditeur est accessible quand il lui est matérielle- ment possible d’écouter la radio. Il est disponible quand l’émission qu’on lui propose correspond .aux conditions psychologiques de son écou- te» Avant tout, il faut savoir quelles sont les grandes heu- res de la radio. La courbe de 1’écoute de la radio, dans (Suite page 8) . | E . 3 % \ | as FS ¥ ‘photo David Anson Une artiste- vraie, un indien véritable, un totem du Pa- cifique. - Une salle comble de spectateurs portés au maximum de l’enthousiasme - Les critiques étaient unanimes. Le tour de chant de Pauline Julien au Q.E. Playhouse le 7 Septembre der- nier fut un succés difficile 4 égaler. -