tet nt eet ct tte teen . tr et EI a a te ot er htt eet RAL OES tt nc te tt Ee Sperone ae i a perenne tte et tt Les Palmes Académiques a Henriette Moreau Chevalier Le samedi 30 septembre, en présence de nombreuses personnes de Victoria, le Consul Général de France, Maryse Berniau, a nommé Henriette Moreau Chevalier dans!I'Ordre des Palmes Académiques et luia remis les insignes de I'ordre. Henriette Moreau Chevalier, née en Saskatchewan, commenga sa carriére a l'école paroissiale Notre- Dame de Fatima 4 Maillardville 4 l'age de 18 ans avec déja trois ans d'université terminés. Elle accepta un poste a la Commission scolaire de Coquitlam l'année suivante. Tout en enseignant, Henriette Moreau Che- valier compléta ses deux demiéres années d'études 4 l'Université de la OFFICE NATIONAL DE L'ENERGIE AVIS D'AUDIENCE PUBLIQUE Trans Mountain Pipe Line Company Ltd. Demande visant les droits de 1995 et 1996 L'Office national de l'énergie («l'Of- fice») tiendra une audience orale pour I'examen d'une demande pré- sentée par Trans Mountain Pipe Line Company Ltd. («Trans Mountain»), conformément au paragraphe 19(2) et ala partie IV de la Loi sur|'Office national de I'énergie, pour obtenir des ordonnances sur les droits que Trans Mountain peut exiger pour les services offerts en 1995 et 1996. L'audience publique, qui vise 4 obte- nir la preuve et les opinions des 27 novembre 1995, a 13 heures, a Vancouver (Colombie-Britannique). L'endroit ot elle se tiendra sera an- noncé ultérieurement. Toute personne qui souhaite inter- venir doit déposer une intervention écrite auprés du secrétaire de |'Offi- ce et en signifier une copie a Trans Mountain a l'adresse suivante : M° M.W.P. Boyle Avocat général Trans Mountain Pipe Line Company Ltd. 900 - 1333, rue Broadway ouest Vancouver (Colombie-Britannique) V6H 4C2 Téléphone : (604) 739-5000 Télécopieur : (604) 739-5001 Trans Mountain fournira une copie de la demande & chaque interve- nant. Le délai de réception des inter- ventions est le 23 octobre 1995. Le secrétaire publiera peu aprés une liste des parties. Toute personne qui souhaite seule- ment présenter des commentaires sur la demande doit déposer une lettre de commentaires auprés du secrétaire de l'Office et en enoyer une copie a Trans Mountain d'ici au 10 novembre 1995. Des renseignements sur la proce- dure régissant!'audience (ordonnan- ce d'audience RH-3-95) ou les Rée- gles de pratique et de procédure de |'Office national de l'énergie, 1995 régissant toutes les audiences (les deux documents sont disponibles en frangais et en anglais), peuvent 6tre obtenus en écrivant au secré- taire ou en communiquant avec Mme Leigh-Ann Galbraityh, agente de la réglementation, au (403) 299-3928. J.S. Richardson Secrétaire Office national de l'énergie 311, 6° Avenue s.-o Calgary (Alberta) T2P 3H2 Télécopieur: (403) 292-5503 partiesintérerssées, débuteralelundi | Colombie-Britannique (UBC) otelle obtint ses diplémes de Bachelier-es- arts et de Bachelier-en-éducation. Cest 4 Coquitlam que Henriette Moreau Chevalier développa un programme de francais au niveau élémentaire, programme qui fut of- fert dans toutes les écoles de cette Commission scolaire. En plus d'of- frir ce programme elle-méme, elle forma des professeurs pour ce genre d'enseignement. Elle donna plu- sieurs démonstrations a la télé ainsi qu’a des groupes de directeurs d'éco le et 4 des membres de différentes commissions scolaires. Afin de continuer 4 améliorer ses connaissances de la langue fran- gaise ainsi que son enseignement, Henriette Moreau Chevalier suivit des cours 4 l'Université Laval de Québec et 4 la Sorbonne 4 Paris. En 1970, elle épousa Gérald Moreau, professeur 4 I'Université de Victoria et prit un nouveau poste au lycée Mount Douglas Senior Secondary ot elle enseigna les 11° et 12° années jusqu'a sa retraite en 1993. Elle enseigna aussi a plusieurs sta- giaires de la Faculté d'Education de l'Université de Victoria. Un de ses étudiants de la 12° année obtint la plus haute note possible, soit 800 sur 800 dans un examen du gouver- nement provincial. A cette occasion, la Commission scolaire de Victoria invita Henriette Moreau Chevalier: et son étudiant 4 une de ses réu- nions pour les féliciter de leur suc- cés. Ses talents de pédagogue fu- rent bien connus. Les parents cher- chaient 4 faire inscrire leurs enfants dans ses classes. Elle n‘hésitait pas - parer leurs examens non plus 4 donner de son temps puisqu'el- le consacra de nom- breuses heures sup- plémentaires la se- maine et les fins de semaines pour aider les étudiants 4 pré- provinciaux et leurs examens pour obte- nir des. bourses d'études. Le Consul de France, Maryse Berniau, nous dit que: «Henriette Moreau Chevalier fut l'exemple de ce que doit étre un en- seignant». Elle ajou- te aussi que :«Les professeurs comme elle sont rares». Henriette Moreau Chevalier continue a aider certains étu- diants des écoles et de l'Université et elle met a profit son ex- pertise de la langue en corrigeant des bulletins, des tex- tes et des livres pour la Société fran- cophone de Victoria et pour l'Asso- ciation historique francophone de Victoria. En 1967, Henriette Moreau Chevalier fut honorée par «Delta Kappa Gamma», un organismeinter- national qui reconnait les mérites exceptionnels des femmes dans I'en- seignement. Henriette Moreau Chevalier, selon Maryse Berniau, est aussi une femme de talents puisqu'elle chanta avec le Vancouver Opera Society pendant neuf ans, c'est-a-dirre jus- qu'a ce qu'elle aille vivre 4 Victoria. Elle chanta aussi trois fois a la télé- Maryse Berniau, Consul Général de France et Henriette Moreau Chevalier nommée«Chevalier dans |I'Ordre des Palmes Académiques. vision de Radio-Canada. Selon le Consul Général de France, de nombreux témoignages de parents, d'anciens étudiants et de collégues confirmérent les mérites et le dévouement d'Henriette Moreau Chevalier comme ensei- — gnante car elle sut ‘aider les étu- diants faibles, reconnaitre et encou- rager les €tudiants talentueux et ' surtout elle savait leur faire aimer l'apprentissage du frangais. Henriette Moreau Chevalier pratiqua sa profession pendant 37 ans. Aprés une brillante carriére dans l'enseignement, elle prit une retraite anticipée en 1993. Fg L’Ordre de la Fidélité Francaise a Marie Robillard A une cérémonie & la fois imposante et amicale, tenue & l'école Brodeur le 30 septembre, Marie Woolridge remit, aunom du Conseil dela vie Frangaise en Amérique, I'Ordre de la Fidélité Francaise 4 Marie Robillard pour services rendus comme bénévole pendant 34 ans a la francophonie a Victoria. Marie Robillard. se. dévoua dans divers organismes francopho- nes de la ville. Elle fut membre du comité de rédaction de l'Echo de la Colombie, bulletin dela Société fran- cophone de Victoria publié mensuellement entre 1964 et 1966. Elle fut marguillére et vice-présiden- te du Conseil Paroissial Saint-Jean- Baptiste. Pendant trois ans, elle as- suma la responsabilité du ministére de la parole de cette méme paroisse qu'elle fréquente depuis 34 ans. Elle fut présidente du comité d'histoire dela Société francophonede Victoria ~ en 1984. Elle fut présidente et. co- ” fondatrice de |'Association histori- que francophone de Victoria; elle en_ est maintenant la trésoriére. Elle est membre du comité des plaques et des monuments historiques. Elle est un des sept auteurs du livre d'histoi- re Présence Franco- phone a Victoria 1841-1985. -Depuis six. ans, Marie - Robillard fait partie du groupe de coali- tion pour la sauve- | garde de l'Académie Sainte-Anne. A maintes: occasions, -Marie Robillard re- présenta Victoria a la Fédération des francophones - de la. Colombie-Britannique, et le fait en- core. Marie Rob Marie Robillard oeuvra avec conviction, courage et dignité.. Elle est devenue I'apétre des ainés et'son . grand réve:consiste 4 voir un jour. une maison érigée pour les person- ‘nes Agées. Avec sa persévérance, illard, récipiendaire de la médaille et Marie Wooldirge, représentante du coe dela : Vie Frangaise en Amérique. elle y arrivera. Marie Woolridge a remis les insignes de]'Ordre dela Fidélité Fran- gaise en reconnaissance du travail qu'elle fit dans la communauté fran- cophone de Victoria, une récompen- se bien méritée, selon Marie Woolridge. La Société Radio-Canada rejette les accusations du comité national du Oui La Société Radio-Canada a rejeté les accusations du Comité national du Oui selon lesquelleslaSRCa refusé de diffuser l'un de ses messages publicitaires 4 la télévision de Radio-Canada. L’agence OuiDire Communication, représentant le comité national du oui, qui présentait le message a choisi dele retirer aprés que la SRC lui ait demandé de fournir les preuves 4 l’appui de certaines déclarations. La Fédération culturelle canadienne-frangaise_ quitte la FCPA Pour cause de restrictions budgétaires, la Fédération culturelle canadienne- frangaise (FCCF) quitte la Fédération des communautés francophones et acadiennes (FCFA). La FCCF canalisera ses ressources financiéres et humaines sur des dossiers culturels et artistiques et sur la constitution d’un réseau d’influence politique. Elle poursuivra aussi sa collaboration avec la FCFA sur des dossiers d’importance pour la francophonie canadienne. (APF) 16e édition de la Semaine de la PME Du 22 au 28 octobre, la 16e édition de la Semaine de la PME”, organisée par la Banque de développement du Canada (BDC) en collaboration avec la Chambre de Commerce du Canada, aura pour théme “Les nouveaux marchés - Une opportunité de croissance”. Point fort de cette manifestation: la remise des prix 4 12 jeunes entrepreneurs (un par province et par territoire), le 18 octobre 4 Montréal. Les lauréats et lauréates de ce prix seront conseillés par un dirigeant ‘d’entreprise connu dans sa province ou sur son territoire. Les activités de la semaine de la PME donnent aux entrepreneurs une excellente occasion d’enrichir leur réseau de personnes- ressources, d’échanger des stratégies de gestion, d.obtenir de l’information sur les débouchés d’affaires et de se renseigner sur |’actualité du monde des "| affaires. Le réseau scolaire canadien sur Internet 5000 écoles francophones de |’extérieur du Québec sont branchées sur Internet et font partie du réseau scolaire canadien créé par le gouvernement fédéral en aoit 1993. Une initiative des gouvernements, de |’industrie et du secteur de |’enseignement qui consiste a relier d’ici 1998 les 16 500 écoles élémentaires et secondaires, universités et colléges et les 3 400 bibliothéques publiques. Le réseau met a la disposition des enseignants et des éléves des ressources éducatives nationales et internationales: accés a plusieurs bibliothéques, participation 4 des projets avec des étudiants canadiens et étrangers, débats par courrier électronique... Le ministére de |’Industrie travaille actuellement avec 1|’association canadienne d’éducation de langue frangaise (ACELF) pour développer un contenu francophone. .( APF) © Les francophones de Il’ouest | oubliés “Tl n’y a qu’au Québec et dans certaines régions du Nouveau-Brunswick que la majorité des gens parlent francais”, selon I’édition 1995 du guide “le Canada et les nouveaux arrivants” distribué aux nouveaux immigrants par le | ministre fédéral de la Citoyenneté et de I’ Immigration. Nulle mention sur les nombreuses localités de l’est et du nord de |’Ontario ot le francais domine, sur les communautés acadiennes et francophones ou sur l’usage répandu des deux langues officielles dans des villes comme St-Boniface au Manitoba | ou Bathurst au Nouveau-Brunswick. Le guide omet aussi de mentionner certaines fétes pourtant célébrées par bon nombre de francophones.( APF)