Les colorants ~ jusqu‘ici
utilisés ne résistaient pas
4a la lumiére et perdaient
rapidement leur éclat ori-
ginal. Mais on a découvert
lés colorants, réactifs, tel
V’assortiment Procion ven-
du par Canadian Industries
Limited, qui sontextréme-
ment durables. Ces colo-
rants réactifs réagissent
chimiquement avec le tis-
su pour donner une couleur
ils ne font pas qu’enendui-
re la surface. Et les colo-
ris obtenus sont brillants,
tumineux ct permanents.

Maintenant qu’il est loi-
sible de songer au batik
comme 4 une forrne d’ar-
tisanat durable, -sa popu-
larité grandit par bonds
et par sauts. Par exemple,
des artisans connus sous le
nom de groupe Vaki, 4

Fauquier, en C.-B. créent

des piéces murales ravis-
santes. Ils ont déja a leur
crédit plusieurs dessins 0-
riginaux et ils projettent
de reproduire dans le ha-

L

.

tik certains motifs du fol-
klore indien.

Et voila comment un pro-
duit de la chimie moderne,
les colorants réactifs, con-
tribue 4 rajeunir un art
du passé. :

La vogue que connaift pré-
sentement le batik souléve
beaucoup d’intérét dans les
milieux culturels. Cette

_ ancienne forme d’artisanat

est présentement ensei-
enée A des étudiants-pro-
fesseurs A l’Universite de
Colombie - Britannique;
plusieurs groupes d’arti-
sans travaillent indepen-
damment 4 la création des
dessins originaux; récem-
ment le gouvernement ca-
nadien a acheté quelques

piéces exceptionnelles de

batik canadien pour sa par-
ticipation a l’Exposition
artisanale de Florence.

Le mot ‘‘batik’’ est d’o-
rigine indonésienne; il de-
signe une méthode d’im-
pression textile réalisee
par l’application de cire

fondue. Il y a des siécles
il était populaire chez les

peuplades de l’inde, de
l’Europe et de certains
pays d’Afrique, mais c’est
dans l’ile de Java qu‘il a
atteint son apogée. Encore
aujourd’hui, on y produit
commercialement des ha-
tiks rectangulaires oucar-
rés destinés 4 la confec-
tion de robes ou de coif-
fures.

De fait, cet art séculai-
re a bien peu change au
cours de son existence. Il
demeure un procéce long
et fastidieux de superpo-
sition de couches de cire
et de bains de teinture
successifs. Cependant, une
profonde modification est
survenue au domaine des
teintures ct c’est sans dou-
te ce progres qui a encou-
rage bien des artisans mo-
dernes a recourir au ba~
tik comme moyen d’ex-

_ pression.

QU'IL TRAVAILLE BIEN OU MALA L’ECOLE

N'EN FAITES PAS UN MONSTRE

Vous avez souvent enten-
du avec agacement certains
de vos amis parler avec
vanité de leur enfant: ‘Il
est le plus jeune de sa clas-
se, et il est le meillcurl’”’
ou encore: ‘*Nous lui avons
fait sauter une classe ct il
a unand’avance sur Ses Ca-
marades!’’ Dégagez-vous
surtout de tout complexe
d’infériarité si le vdtre
n'est pas ‘‘plus fort que
le meilleur’? de ses con-
disciples... Et ceci dans
son interét. |

Que votre enfant travail-
le bien ou qu’il soit plu-
tot mal classé n’a_ pas
une trés grande importan-
ce. [’essenticl est de ne
pas en faire un monstre!
Dites-vous bien qu’on ne
peut pas, sans danger pour
lui, ‘“‘brfler les étapes’’
dans sa formation scolaire.
Gest d’ailleurs= ce. que
viennent de rappeler, aux
derniers entretiens de Bi-

- course

chat , une équipe de psy-
chiatres et de psycholo-
gues de l’enfance. Ils ont

‘donnée, comme exemple de

leur mise en garde, l’ap-
prentissage de la lecture.
Votre fils - ou votre fil-
le - doit savoir. manicr

Sans aucune peine Ie lan—

gage parle avec tous ses

sons différents, méme les

plus difficiles, ct sans dé-
faut de prononciation im-
portant, avant de sce met-
tre 4 V’érude des lettres
imprimeecs. L’imprimerie
représente | pour lui un
monde étranger tout nou-
veau et, au*debut incom-
préhensible.

Si vous n’avez pas atten-
du qu’il posse¢de a fond le
langage pour lui enseigner
la lecture, les fautes, les
défauts, les confusions qu’-
il faisait en parlant vontse
retrouver plus gravesdans
la lecture ou |’ecriture.

L’apprentissage de la pa-
role , de la lecture et de
l’écriture ne doit pas étre
considéré comme — une
de vitesse ou il
faut arriver le premier,
dans n’importe quel état!
D’ailleurs, ]’*avance’’ que
pourrait avoir ainsi votre
enfant ne serait que pro-
visoire et constitue une
illusion.

Les études et les statis-
tiques poursuivies conccr-
nant les enfants ‘fen avan-
ce’? ont.montré que, dans
les cinq ans qui suivent
ils redoublent une classes
et, le plus souvent, Se re-
trouvent.en retard sur ceux
de leur age.

Les spécialistes ex-
pliquent ce fait a la suite
de trés nombreuscs obser-~

DR. ARNIE COODIN

DENTISTE BILINGUE
ANNONGE L’OUVERTURE DE SES BUREA UX:

1-—7085 VICTORIA DRIVE

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TELEPHONE 327-7889 VANCOUVER, B.C.

‘

vations: ces 2nfants ont été
poussés trop vite ades sta-
des supérieurs sans avoir
eu letemps d’assimiler peu
a peu les bases du savoir;
or, ces bases sont essen-
tielles, a la construction de

leur, intelligence théorique.
et pratique.

Si votre garcgon ou votre
fille manque des éléments
les plus simples de la lo-
gique et. du raisonnement,
ses instructeurs risquent
de ne plus pouvoir lui fai-
re apprendre plus tard des
notions compliquées.

N’oublicz jamais, lorsque
vous ¢tes tenté de faire de
vos enfants des  ‘*mons-

tres’? scolaires, qu’iln’est
pas bon de les ‘‘pousser’’
plus vite que les autres,
mais de construire de. ma-

Ce magnitique
est une autre création de
nos couturiers canadiens —
qui remportent de plus en
plus de succés 4 travers
le monde.

costume

Le Soleil de Colombie, 31 janvier 1975, 13

Pate a chou

1/4 tasse de margarine ou
de beurre

1j2 tasse d’eau

1/2 tasse- de farine tout
usage non tamisée

2 oeufs

1/8 c. A thé de moutarde
prépareée

Pincées de sel et de poi-
vre

2/3 tasse de cheddar mi-
fort rapé

1/4 A 1/3 tasse de micttes
de pain sec

portez a ébullition et

feu et ajoutez toute la
pluie.

moutarde, le sel et le

tes de pain mélangées
le feu A 3750 F.,

faisse comme un soufflé.

qu’il devient transparent,
lon ct les champignons.

et laissez tiédir.

LA BONNE CUISINE

Gougere de volaille

Mettez dans une casserole la margarine ct l’eau,
tournez avec une cuillére de
bois. Lorsque la margarine est fondue, retirez du

Commencez a hattre vigoureusement le mé-
lange, en y ajoutant successivement les

pate devienne lisse et luisante. Déposez a la cuil-
lere environ la moitié de cette pate au fond d’une
assiette a tarte graissée, de 9 ou 10 po.,.et autour
a 1/2 po. de hauteur. Garnissez de salpicon tiéde.
Couvrez du reste de pate et saupoudrez des miet-

cuire au four, 25 minutes, 4 4250F., puis baissez
et cuisez 10 minutes de plus.
Servez immédiatement car cette pate délicate s‘af-

N f
LE SALPICON. Faites frire lentement l’oignon dans
le. beurre sans* lui laisser prendre couleur. Lors-

en la tournant avec une cuillére de bois, puis ajou-
tez les morceaux de poulet. Assaisonnez au godt

Garniture de salpicon

1 petit oignon haché

1 c. A soupe de beur-
re

1 c. A soupe de fari-
ne tout usage OU decon-
sommé —

1,4 tasse de champi-
gnons frais , hachés

142 tasse de poulet
cuit, coupé en dés

Fines herbes

Sel et poivre

farine d’un seul coup, en

oeufs, la
poivre, .jusqu’a ce que la

au fromage rapé. Faites

ajoutez la farine, le bouil-
Laissez épaissir la sauce

niére équilibrée les ‘‘fon-
dations’’ de leur .intelli-
gence. Une téte bien faite
vaut mieux qu’une téte trop
pleine! Vous vous rendrez
bien vite compte, si vous

avez trop bousculé l’es-

prit de votre enfant, qu’a-
prés une période de suc-
cés brillants et spectacu-
laires, il devient difficile
et anxieux. Peu 4 peu, lui-
méme va étre complexé
lorsque les succés aux-
quels il était habitue vont
devenir de plus en plus
rares pour disparaftre en-
fin...

Le conseil le meilleur que
l’on puisse donner aux pa-
rents de jeunes enfants,
c’est la modération: il est
normal qu’un garcon ou une
fille progresse fomernert
pendant les premiers
temps de sa scolarisation:

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vos questions et vous ai-
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il faut lui laisser largement

le temps matériel de ‘‘di-_

gérer’’ les notions essen-
tielles. C’est grace 4 elles
qu’il sera mieux prépare
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