5 - Le Soleil do Colombie-Britannique, vendredi 11 aodt 1995 Les statistiques du crime Statistique Canada a déposé la semaine derniére son rapport sur la criminalité et la violence. Si les données sembient réjouissantes p: ur ensemble du Canada, avec une diminution généralisée de la violence, Vancouver, deson coté, serre les dents puisqu’ elle devient une des villes canadiennes les plus dangereuses. PAR JOHANNE CORDEAU Il faut cependant tenir en ligne de compte que Vancouver n’a pas de force policiére régionale, tout comme Halifax et Ottawa, et que par le fait méme les banlieues, ot normalementlacriminalité est moins élevée, ne figurent pas dans les données du Vancouver métropolitain. Si on considére cet important facteur, c’est Winnipeg qui vole le titre a Vancouver, avecun taux de 1 371 crimes violents et de 2,85 homicides pour 100 000 habitants. Montréal se retrouve en deuxiéme place au stad2 Jes crimes violents avec 1 359 (e1 1994), comparativement 4 Vancouver qui ena eu 1346 (toujours pour 100 000 habitants). Le crime vers le bas Toutefois, dans la catégorie des homicides, Vancouver dépasse Montréal (qui affiche un taux de 2,26) et rejoint presque Winnipeg avec 2,7 homicides, pour 100 000 habitants. Si on délaisse les hauts plateaux, Calgary est la ville avec le nombre le plus bas de crimes violents, c’est-a-dire 858 pour 100 000 habitants. Ottawa bat cette tendance avec un taux de 1,58 pour les homicides. A Ja grandeur du pays, le taux d’homicides a sensiblement diminué en 1994. Statistique Canada évalue 4 3 pour cent la baisse des crimes violents, la premiére diminution significative en 15 ans et la plus importante depuis les 33 ans d’existence de ]’enquéte. Méme portrait encourageant pour Je taux d’homicides, avec une diminution de 6 pour cent, le plus bas niveau depuis 25 ans. Fait intéressant 4 noter, c’est que le pourcentage des jeunes hommes, qui demeurent la tranche dela poulation la plus enciuie a4 commettre des crimes violents, a diminué de facgon drastique, les «baby boomers» ayant atteint la quarantaine. On peut faire dire ce que l’on veut aux statistiques. Et les crimes perpétrés 4 Vancouver, selon les statistiques compilées par la police de Vancouver pour les premiers six Les pensions alimentaires Aprés une séparation, le parent qui obtient la garde des enfants peut, normalement, s’attendre a obtenir sur une base réguliére la pension alimentaire laquelle ila droit en vertu d’un jugement du tribunal. La réalité est malheureusement bien différente. Pour les parents aux prises avec des ententes ou des ordonnances non respectées, le ministére provincial del'Attorney General amis sur pied un programme pour!’ exécution des pensions alimentaires. _ Depuis un bon moment les tribunaux canadiens reconnaissent les obligations des parents envers leurs enfants. Ces responsabilités ne cessent pas avec la séparation des parents. Les époux séparés devant subvenir financiérement aux besoins de leurs enfants, les tribunaux attribuent alors des pensions alimentaires et contribuent a la signature d’ententes en ce sens. Toutefois, il arrive que certains parents ne répondent pas aux sommations des tribunaux et ne paient pas les pensions alimentaires définies. Pour Jes pourvoyeurs técalcitrants, le gouvernement provincial -a mis sur pied le Programme pour |l’exécution des pensions alimentaires. Le fonctionnement du _ programme Si vous avez une entente de pension alimentaire émanant d’un tribunal canadien, vous pouvez vous inscrire au programme. Lorsque vous étes inscrit, en. tant que bénéficiaire ou payeur de pension alimentaire, le programme s’occupe de votre dossier et veille a1’exécution de l’ordonnance ou de |’entente. En fait le ministére de l'Attorney General calcule, enregistre et transmet les paiements au bénéficiaire. Si le payeur de pension refuse de verser la somme entendue,: le ministére entreprend alors des procédures pour obtenir les versements dus. Si le payeur n’habite pas en Colombie- Britannique, le programme ira exercer ' des pressions sur les autorités du lieu de résidence du payeur afin de l’obliger 4 payer le montant de pension alimentaire exigé. Les procédures de mise a exécution peuvent étre ardues et demander un certain délai, surtout lorsqu’il y a comparution devant les tribunaux ou que le cas s’aveére plus complexe que prévu. Le programme est gratuit et n’est pas utile uniquement pour ceux qui ont de Ja difficulté 4 parvenir a une entente pour Je versement de la pension alimentaire. Nos services de surveillance gardent un compte précis et détaillé des paiements. Le programme agit finalement comme une tierce partie, en demeurant neutre. Pour s’inscrire Pours’ inscrireau programme pour l’exécution des pensions alimentaires, i] faut avoir une mois de 1995, ne sont pas alarmantes outre-mesure. Bien au contraire, Vancouver a enregistré une baisse pour presque tous les crimes. Les agressions sexuelles ont baissé de 21 pour cent, les agressions de 2,7 pour cent, les crimes avec armes de 17 pour cent et les vols de plus de 5 000 dollars, de 56 pour cent. La criminalité a New Westminster Fait étonnant, le taux de crimes violents de New Westminster est de 50 pour cent plus élevé que celui de Vancouver ou de Surrey. Selon les derniéres statistiques, New Westminster a eu 2 388 crimes via:ents pour 100 000 habitants en 1994 Pour Vancouver, on en a rappoine 2. 636 et 1580 pour Surrey. New Westminster n’a pas un taux d’homicides élevé avec seulement 2,2 pour 100 000 habitants. La ot il y a une différence marquée, c’est pour les agressions avec armes et agressions sexuelles avec 1 869, un taux 60 fois plus élevé que celui de Vancouver. Malgré le fait que 1994 s’avére une année moins «criminelle», un phénoméne de masse rend les Canadiens et Canadiennes pilus craintifs face a la criminalité, et la peur semble s’accentuer avec |’age. ordonnance ou une entente de pension alimentaire déposée 4 une cour provinciale. L’inscription peut prendre un certain temps, d’autant plus que le programme traite des milliers de dossiers annuellement. Les démarches peuvent cependant étre accélérées si vous avez toutes les informations relatives 4 votre ex- conjoint. Pour les bénéficiaires de ’aide au revenu, le ministére des Affaires sociales vous fournira l’appui nécessaire pour vous inscrire. Si votre connaissance de l’anglais ne vous permet pas de faire les démarches directement en anglais, le programme vous réf€rera aun organisme francophone qui sera en mesure d’entamer les procédures en votre nom. Pour contacter le programme pour l’exécution des pensions alimentaires en vue d’obtenir de Pinformation ou un formulaire d’ inscription, vous composezle: 1 $00 663-7616. RO L’allaitement, une affaire toute naturelle La semaine du ler au 7 aott était sous l’égide de |’allaitement. Si Victoria a choisi de proclamer une semaine de |’allaitement, c’est pour appuyer les méres et conscientiser la population aux avantages du lait matemel. L’Organisation mondiale de la santé reconnait que le lait matemel est la nourriture idéale pour le bébé. L’allaitement a une incidence positive pour la mére et l’enfant sur les plans nutritionnel, psychologique et physique. La ministre de la Condition féminine, Penny Priddy, mentionne que |’allaitement est un engagement téel qui exige temps et énergie et que c’est encore plus difficile pour la mére qui n’est pas encouragée dans sa démarche. «En déclarant une semaine de l’allaitement, on veut démontrer aux femmes qu’elles ont fait le bon choix en décidant d’allaiter leur bébé, et que nous voulons aider @ construire des attitudes positives dans leur communauté», a-t-elle ajouté. Selon le ministre de la Santé, Paul Ramsey, pour que ]’allaitement soit une expérience motivante et réussie, les méres ont besoin du support de leurs familles, de leurs médecins, de leurs communautés, de leurs employeurs et du systeme de santé. Un peu partout 4 travers la province le gouvernementa distribué du matériel promotionnel pour informer la population sur les bénéfices indéniables de l’allaitement pour |’ enfant et la fagon de stimuler des attitudes positives vis-a-vis des femmes qui allaitent. Avec quatre méres sur cing qui décident d’allaiter leur enfant, Ja Colombie-Britannique présente le plus haut taux au Canada pour l’allaitement naturel. Cependant, seulement 50 pour cent des bébés sont nourris exclusivement au sein jusqu’a l’age de 4.4 6 mois. Ce qu’il faut pour promouvoir la santé des mamans et des nourrissons de la Colombie- Britannique, c’est de faire sien le slogande la Semaine de]’allaitement: «N’importe ot, n’importe quand!» i. AVIS PUBLIC Canad Avis public CRTC 1995-126. Le CRTC annonce qu'il a regu une demande de licence afin d'offrir un service radiophonique FM pour desservir Vancouver (C.-B.). Conformément a sa politique habituelle en pareilles occasions, le CRTC invite par la présente toute autre personne désireuse d'obtenir une licence & lui soumettre une demande. Toute personne désirant soumettre une demande de licence visantl'exploitation d'un service de programmation radio pour désservir la localité susmentionnée doit déposer sa demande aupres du CRTC, Ottawa (Ont.) K1A ON2 et soumetire la documentation technique nécessaire au ministére de I'Industrie, au_plus tard le 25 septembre 1995. Le texte complet de cet avis est disponible en communi- quant avec la salle d'examen du CRTC au (819) 997-2429 et au bureau du CRTC & Vancouver (604) 666-2111. fe Conseil de la radiodiffusion et des | Canadian Radio-television and telécommunications canadiennes Telecommunications Commission CRC nuspusuc —Canags Avis public CRTC 1995-129. Le CRTC a regu de la Television Northern Canada Incorporated (la TVNC) une demande visant a ajouter Je signal réseau de cette entreprise 4 la section «A» de la «Liste des services par satellite admissibles en vertu de la partie Il» et a la «Liste des services par Satellite canadien admissibles en vertu de la partie Ill». Le CRTC estime quill convient de donner au public l'occasion de lui soumettre des observations sur la modification proposée aux listes et sur la question de savoir si la télédistribution du signal de la TVNC doit étre assujettie A la politique concernantles signaux canadiens éloignés (avis public CRTC 1993-74). Les observations écrites doivent parvenir a Allan J. Darling, Secrétaire général, CRTC , Ottawa (Ont.) K1A ON2, au plus tard le 31 aofit 1995. Le texte complet de cet avis est disponible en communiquant avec la saile d'examen du CRTC au (819) 997-2429 et au bureau du CRTC a Montréal (514) 283- 6607, Vancouver (604) 666-2111, Winnipeg (204) 983-6306, Halifax (902) 426-7997. ivi Conseil de la radiodiffusionet des | Canadicn Padio-television and telécommunications canadiennes Telecommunications Commission { eS) a Re EN ee ee r s 3 . — an ttemmee eee A A ANS AS Le ee ee A ee ee ee ee aes = a