chassé et échangé pour vivre. La traite leur a apporté des outils et des armes en métal qui ont rem- placé ceux en pierre et en os qu’ils utilisaient auparavant. Des chau- drons de fer et des bouilloires en cuivre ont remplacé ceux faits de terre cuite, de peaux, d’écorce ou de bois. Les fusils ont remplacé les arcs et les fléches. La chasse est devenue plus rapide et plus facile. Au fur et 4 mesure que la traite des fourrures a pris de l’ampleur, la vie des autochtones a changé. Pour certains groupes comme les Micmacs, la chasse et la traite des fourrures a remplacé la récolte des produits d’été et les autres activités. Les autochtones sont devenus dépendants des marchan- dises d’échange comme les véte- ments venant d’Europe. Or, les vétements européens n’étaient pas assez chauds. Ils convenaient moins bien au climat canadien que les vétements fabriqués a partir de fourrures et de peaux. Les maladies apportées d’Eu- rope étaient inconnues des au- tochtones. Beaucoup sont tombés malades et sont morts de mala- dies européennes, comme la rou- geole. La traite des fourrures a trans- formé les croyances des autoch- tones. Les nouvelles croyances ont modifié |’attachement parti- culier que les autochtones avaient pour les animaux qu’ ils chassaient. Changements causés par la traite des fourrures (suite) La traite des fourrures a aussi changé la fagon que les autochto- nes avaient de faire respecter |’or- dre. Au lieu de choisir leurs chefs pour leur sagesse, ils les choisis- saient pour leur habileté a faire du commerce. La concurrence entre les compagnies de traite rivales a causé des conflits entre les autochtones. Lorsque les animaux a fourrure commengaient a se faire rares dans une région, certaines tribus comme les Iroquois, par exemple, atta- quaient les tribus voisines. Source: Le Canada d’autrefois - Emily Odynak LE LIVRE TRAQUE Vous cherchez désespérément un Ouvrage, mais vous n’avez pas le temps de faire le tour de toutes les bibliothéques de Vancouver. Désor- mais, il y aune solution a ce probleme: la Société d’Histoire des Franco-Co- lombiens. Sur simple appel, elle effec- tue a votre place toutes les recherches et vous rappelle pour vous donner |’in- formation. Un service rendu possible grace a la récente connexion informa- tique de cet organisme avec la biblio- théque municipale de Vancouver et celle de SFU. Enfin, a noter que ce service est gratuit mais réservé uniquement aux membres de la Société d’Histoire et qu’ il est accessible 24h sur 24 (répon- deur). S.H.F.C.: 732-1452 Vol. 4 no 3 LE COURRIER DE LA SOCIETE D'HISTOIRE, Octobre 1991 aaa...