4 - VENDREDI 25 JUILLET 1986 13 questions sur _Chronique GRC les relations parents-adolescents La G.R.C. a Burnaby a une section qui se nomme “Unité dela jeunesse”. Un gendarme, sous la supervision d’un sergent, est responsable pour assurer la ‘ liaison avec tous les organismes judiciaires et para-judiciaires impliqués avec les jeunes de 12 a 18 ans. Présentement je suis responsable pour en assurer le bon fonctionnement. Mon travail se fait dans l’optique de la loi sur les jeunes contrevenants. Lors d’un court séjour a Montréal mon attention fut attirée par une brochure intitulée “Communication - Parents - Adolescents,” publiée par le Solliciteur général du Canada. Ce pamphlet sous forme de jeu- questionnaire s’adresse a4 tous ceux qui ont des jeunes de 12 4 18 ans a la maison. Il n’a pas la prétention d’apporter des solu- tions mais veut susciter un moment de réflexion sur le théme de la communica- tion parents - adolescents. Voici donc des scénes de la vie quotidienne mettant en présence des adolescents. Si vous aviez a faire face aux situations suivantes que feriez-vous? Certaines des suggestions vous feront sourire mais dans l'ensemble elle expriment souvent des remarques qui laissent entrevoir la _per- plexité des adultes face 4 une situation nouvelle ou _ inat- tendue. Gendarme Jacques Lavoie Prévention du crime Détachement de Burnaby Les questions 1. Vous ne pouvez plus tolérer la musique de votre enfant: A) vous lui achetez des écouteurs; B) ‘vous; allez vous-méme baisser le volume; C) vous coupez l’électri- cité; C) vous discutez ensemble d’un horaire musical. 2. Votre enfant revient a la matson aprés avoir découché sans © avertir: A) vous avez mis sa chambre a louer; B) vous lui dites qu’il va vous faire mourir; C) vous l’engueulez; D) vous lui demandez ses raisons et lui faites part de vos inquiétudes. 3. Votre enfant vous dit que Uavenir ne lui réserve rien de bon: A) vous lui dites qu’il est trop jeune pour parler ainsi; B) vous l'inscrivez 4 un club de jovialistes; C) vous lui trouvez des occupations; D) vous discutez avec lui de ce que l'avenir lui réserve de bon. simplement' a 4. Le gérant d’un magasin vous appelle pour vous informer que votre enfant a commis un vol a l’étalage: A) vous vous sentez désemparé(e) et vous avez honte; B) vous dites au gérant de lui faire une bonne peur; C) vous dites au gérant que vous n’avez pas d’enfant de ce nom; D) aprés avoir été chercher votre enfant, vous discutez avec lui des conséquences de son acte. 5. Vous surprenez votre enfant lors d’une relation sexuelle: A) vous lui dites de se rhabiller et vous chassez l’ami(e); B) vous lui dites de faire “ca” ailleurs; C) vous allez leur offrir des chips; D) vous refermez la porte et attendez plus tard pour en parler avec lui. 6. Votre enfant fréquente une gang que vous considérez comme ayant une mauvaise influence sur . lui: A) vous organisez des “parties” 4 la maison pour les épier; B) vous lui interdisez de revoir ses amis; C) vous essayez de mieux connaitre ses amis; D) vous lui exprimez vos craintes a l’égard de cette gang. 7. Votre enfant rentre drogué a la maison: A) vous lui dites qu’il gaspille sa jeunesse; B) vous Vignorez; C) vous lui souhaitez bon voyage; D) vous attendez que leffet soit passé pour échanger avec lui sur ce sujet. 8. Votre enfant se referme sur lut-méme et ne semble s’intéres- sera rien: A) vous lui payez une retraite fermée; B) vous lui dites de faire quelque chose de sa peau; C) vous l’envoyez chez le médecin; D) vous _ essayez d’engager la conversation avec lui. 9. Votre enfant annonce qu'il veut abandonner l’école: A) vous lobligez ay retourner; B) vous lui trouvez un emploi .; C) vous lui faites écrire trois cent fois “j'aime l’école” ; D) vous discutez avec lui de ses projets d’avenir. 10. Votre enfant a le droit de sortir jusqu'a minuit, et il n’est pas encore arrivé a deux heures: A) A minuit trente vous avez verrouillé toutes les portes; B) vous partez a sa recherche; C) vous déménagez pendant la nuit ; D) vous I’attendez pour lui demander les raisons de son retard. 11. Votre enfant est agressif envers vous: A) vous devenez agresif(ve); B) vous vous inscrivez 4 des cours d’auto- défense; C) vous organisez un combat de boxe; D) vous lui exprimez vos sentiments face a son agressivité. 12. Votre enfant préfére se confier aux autres plutét qu’a vous: A) vous avez l’impression que votre enfant ne vous fait pas confiance; B) vous préférez cela parce que vous n’étes pas disponible; C) vous questionnez ses amis afin de savoir ce qu'il vous cache; D) vous respectez son choix. 13. Votre enfant ne veut pas participer aux travaux meé- nagers: A) vous lui achetez un aspirateur pour son anniversaire ; B) vous le laissez faire; C) vous lui coupez son argent de poche; D) vous lui dites qu'il est aussi responsable’ que les autres membres de la famille. Comment les interpreter Calculez le nombre de [D] obtenus et consultez les tnterpré- tations correspondantes. St vous avez obtenu 13 [D]: Quand prenez-vous le temps d’exercer vos propres activités? Il semble que les discussions avec votre jeune occupent la plus grande partie de votre temps. La communication est bien sir un élément primordial a l’entretien de bonnes relations, mais soyez cependant attentif 4 ne pas devenir trop envahissant. Si vous avez obtenu de 7 a 12 [D]: Vous étes enclin a discuter fréquemment avec votre enfant. Devant les situations qui vous paraissent problématiques, vous privilégiez les échanges amicaux et cela semble avantageux pour vous deux. Vous tentez d’accor- der autant d’importance aux attentes de votre enfant qu’a celles que vous avez envers lui. Il est probable que le climat de confiance qui existe entre vous deux soit favorisé par votre attitude ouverte. Si vous avez obtenu 6 [D] et moins: Communiquer avec votre enfant n’est pas toujours facile. Parfois les émotions sont trop fortes et vous n’arrivez plus a | trouver ensemble un terrain d’entente. La facgon d’amorcer les discussions sur les situations délicates laisse-t-elle place au respect et a l’écoute nécessaire 4 un échange véritable. Une™ attitude conciliante l’un envers' l’autre favoriserait strement une meilleure entente. Association des Services de Réhabilitation Sociale Les journaux de 1858 J aimerais corriger une erreur contenue dans Le Soleil du 30 mai 1986, dans l’article intitulé “Pour des archives francopho- nes”. On y lit que “Le Courrier de la Nouvelle-Calédonie” fut, en’ 1858, le premier journal de la Colombie-Britannique. Ce n’était pas le premier journal, mais le deuxiéme. Je l’ai appris, un jour, en lisant un ouvrage consacré a l'histoire du journalisme au Canada. Le livre en question soulignait que c’est une erreur courante de penser que “Le Courrier de la Nouvelle- Calédonie” était le premier, alors qu'il s’agissait d’un journal de langue anglaise, qui vit le jour a Victoria, quelques mois plus tét, en 1858 également. Si je me souviens bien, ce journal s’appelait “The Gazette”. Jean-Claude Arluison Fredericton, N.-B. Lettre ouverte a Brian Mulroney Monsieur le Premier Ministre, L’ancien Secrétaire d’Etat du Canada, M. Benoit Bouchard, annongait a la mi-juin des coupures de l’ordre de 5% au programme des communautés de langues officielles. Cette décision est inacceptable pour les organismes et les groupes de la communauté franco- manitobaine. Depuis votre élection de 1984, vous avez souvent exprimé sans équivoque votre engagement face a Vunité du pays et au développement des communau- tés de la minorité linguistique. Nous anticipions donc, dans la pratique, des ajustements au niveau du soutien fédéral en perte de vitesse depuis cing ans. Mais voila que le contraire se produit. Au moment ou une majoration de l’appui fédéral devait venir appuyer une volonté politique maintes fois affirmée, on nous informe sans faire de bruit que les impératifs €conomi- ques passent avant la dignité des communautés linguistiques vi- vant en situation minoritaire. Faut-il encore répéter, puisque vous l’avez reconnu vous-méme, M. Mulroney, que les vrais intéréts de la nation demandent un sens de vision qui transcende F oe Approvisionnements et Services Canada Courrier LE SOLEIL DE COLOMBIE les considérations économiques et politiques? Nous sommes persua- dés que vous ne voulez pas réaliser des éconemies de bouts de chandelles sur le dos des Francophones du Manitoba. Ce que nous recevons en subventions est une somme négligeable dans l’ensemble des dépenses de |’Etat. Mais pour nous, ce sont des argents essentiels a la survie de nos institutions. Par la présente, nous vous demandons d’intervenir auprés du Conseil du Trésor pour que soit réévaluée la décision d’imposer des coupures de 5% au Programme de subvention qui nous affecte de trés prés. Nous demandons que l’appui destiné aux communautés de langues officielles soit non seulement exempté des coupures budgé- taires proposées par votre gouvernement mais que les fonds affectés 4 ce programme soient accrus pour bien refléter les priorités que vous avez vous- méme précisées. Réal Sabourin Président de la Sté franco-manitobaine Décus par les Francais? A mon retour du “Mundial”, je suis surpris 4 la lecture de la rubrique de l’Oncle Archibald dans le numéro du vendredi 4 juillet 1986. Celui-ci annonce “Nous avons été émus par les Hongrois, décus par les Francais etc...” Je pense que le mot choqué conviendrait mieux pour les Hongrois, leur gardien de but lui devait étre plus qu’ému aprés les six buts encaissés devant l’URSS! Quand 4 la déception causée par les Frangais, celle-ci est toute relative car ils ont quand méme réalisé la meilleure performance de tous les temps par une équipe tricolore: 1 défaite en 7 matches. A son tableau de chasse: I’Italie tenant du titre et le Brésil triple champion du monde chez lui a Guadalajara S.V.P.!! Enfin pour finir, les Frangais se sont méme permis le luxe de battre pour la troisiéme place les tombeurs de l’URSS et de l’Espagne avec une équipe comprenant seulement trois titulaires. Pas mal quand mémel Bonne continuation 4 Tonton Archibald. René Reverchon Burnaby Supply and Services Canada wfelyn | | yliph wfan| | mgal Matériel du Gouvernement © Automobiles ¢ Camions légers Inspection et vente . vendredi samedi Date de cléture : 26 juillet 1986. disponibles sur les lieux. vente seront considérées. Lieu de la vente tee APPROVISIONNEMENTS ET SERVICES CANADA Le Centre de distribution des biens de la Couronne 12171 Horseshoe Way : , Richmond (C.-B.) (604) 272-9055 VENTE PUBLIQUE (Offres cachetées) le 25 juillet 1986 de 9h a 15h le 26 juillet 1986 de 9h a 13h Les offres seront recues sur les lieux jusqu’a 13h, le samedi Les formulaires d’offre d’achat et les conditions de vente seront Seules les soumissions recues sur place durant la période de