Prévention des incendies Les hdtels et la sécurité Les voyageurs, vacanciers ou gens d’affaires, sont de plus en plus soucieux du risque d’incen- die dans les hétels et les motels. Cependant, selon des statistiques publiées par le commissaire des incendies au Canada, le nombre d'incendies fatals dans les hotels a diminué au cours des dix derniéres années. En 1975, les incendies ont fait plus de 800 victimes dans les résidences et les lieux publics. En 1984 (derniéres statistiques disponibles), ce nombre avait diminué, s’élevant a un peu plus de 500. De ce nombre, seulement sept personnes ont ainsi trouvé la mort dans des hotels au Canada. M. Robin Upton, du bureau du commissaire des incendies du Canada, attribue cette baisse a l’amélioration et a la mise en application de mesures de prévention rigoureuses en ce qui concerne l’hébergement mercial et a une plus grande prise de conscience de la part des propriétaires et des exploitants dhétels qui se préoccupent davantage de la sécurité de leurs établissements en matiére d’incendie. M. Bob Doraty, de Travelers Canada, une importante société d’assurances, confirme d’ailleurs ces propos. «Les hételiers, dit-il, font preuve de _ responsabilité envers leurs clients et adhérent de prés a des mesures rigoureuses de préventton des incendies. A Travelers, poursuit M. Doraty, nous nassurons que les hétels qui répondent aux normes de la NFPA. Ce ne sont la, pour notre compagnie, que les normes minimales acceptables. Nous nous réjoutssons de la grande collaboration que nous obtenons des hételiers envers les mesures que nous préconisons.» Ilimporte tout de méme que les clients d’hétels prennent certai- nes précautions lorsqu’ils voya- gent. «L observation de certaines consignes élémentatres de sécurt- té peut vous sauver la vite», explique M. Bob Beckett, chef de service adjoint au bureau’ du commissaire des incendies de VOntario. «Les personnes qui voyagent fréquemment devraient plus particuliérement se familia- riser avec ces mesures de sécurité.» Lorsque vous vous enregistrez a com-~ } Vhétel, assurez-vous que vous étes en lieu sir. Un bon hotel sera muni de détecteurs de fumée, d’avertisseurs d’incendie et d’ex- tincteurs automatiques installés bien en évidence dans tout Vimmeuble. L’apparence. de Vhétel ne devrait pas ° étre confondue avec son degré de sécurité en cas d’incendie. Si vous n’étes pas satisfait de la sécurité, ne restez pas. Méme si l’hétel vous satisfait en matiére de’ sécurité, préparez- vous a faire face 4 une urgence éventuelle. A cette fin, lisez les consignes de sécurité qui se trouvent dans votre chambre et localisez les issues de secours les plus proches. Gardez toujours a votre portée les clefs de votre chambre, au cas ot vous deviez quitter les lieux hativement. Il est également sage de __ laisser allumée, la nuit durant, la lumiére de la salle de bain. Au son de l’alarme, suivez les consignes données par le service d'incendie ou le __ personnel durgence. En cas d ordre d’évacuation, glissez-vous hors de votre lit et dirigez-vous vers la porte en rampant. Etant donné que les gaz et la fumée d’€élévent, évitez de vous tenir debout. Si possible, rendez-vous a liissue. d’urgence et descendez jusqu’au rez-de-chaussée. Il ne faut en ~ aucun Cas se servir des ascenseurs. Si la porte ou la poignée de la porte est chaude, n’ouvrez pas. Restez dans votre chambre et téléphonez au standard pour signifier votre présence. Si le téléphone est hors d’usage, faites pendre un drap 4 votre fenétre. Servez-vous de serviettes mouil- lées pour calfeutrer la porte afin d’empécher la fumée de péné- trer. Rares sont les personnes qui sont victimes des flammes. Par contre, nombreux sont ceux qui succombent 4a la suite d’inhala- tion de fumée. Selon M. Beckett, de nombreux incendies dans les hétels sont attribuables a la cigarette. Ne fumez jamais au lit, ne videz pas les cendriers dans les poubelles et assurez-vous que vos mégots sont éteints. «En mettant en pratique quelques régles de bon sens, conclut M. Becket, on peut sauver des vies. Ce pourrait étre la vétre...» ae EMPLOYAST un) CERF-VOLANT, BILL MOYES, DAUSTRALIE, A EXECUTE vd VoL EN SKis NAUT' QUES DE 4,750 BEDS DALTI—- TudE, LE 14 MARS 1972. par Il’‘honorable Monique Landry ministre des Relations extérieures du Canada responsable de la Francophonie Dans le 3° article de la série consa- crée a l'avenir de la Francophonie, Monique Landry, ministre des Rela- tions extérieures, examine la ques- tion de la santé, question fonda- mentale pour les nouvelles généra- tions de la Francophonie. Les enfants d’aujourd’hui feront la Francophonie de demain. Les proté- ger, c'est assurer l’avenir de celle-ci. Dans beaucoup de pays de la Fran- cophonie des milliers d’enfants vivent sous la menace constante de la faim et de la maladie. Ils sont les victimes de ce que l’UNICEF appelle «la sinistre alliance» des infections et de la malnutrition. Cette alliance tue dans le tiers monde 280 000 enfants Dar semaine et en handicape 4 peu prés autant. C’est beaucoup plus qu’aucune inondation, aucun trem- blement de terre, aucune éruption La sante, un investissement volcanique ait jamais fait. Ces infec- tions tuent en silence et ce silence masque l’urgence de la situation. Certains pays de la Francophonie sont particuli¢érement affectés. Au Burkina Faso, 150 enfants sur 1 000 meurent avant méme d’avoir atteint lage d'un an, comparé 4 10 sur 1 000.au Canada. Et, parmi ceux qui survivent, beaucoup sont emportés par les maladies infectieuses comme la rougeole ou par une maladie diar- rhéique avant d’atteindre l’4ge de cing ans. Et cette histoire se répéte, avec des variantes, dans plusieurs pays de la Francophonie. Les gouvernements nationaux pour leur part ont, avec des budgets déri- soires, fait des efforts extraordinai- res qui ont rempli d’admiration les gens qui, comme moi, les ont suivis de prés. Le Burkina Faso qui est si pauvre a réussi a vacciner il y a deux ans plus d’un million d’enfants en une seule opération de trois semai- nes intitulée «vaccination com- mando». Le Niger a donné, dans son budget, la deuxiéme place au dépar- tement de la Santé aprés |’Education nationale. Le gouvernement sénéga- lais a mis en place des «cases de santé» pour atteindre les villages les plus reculés. La république de Dji- bouti a fait une campagne d’immu- nisation dans laquelle les auxiliaires médicaux ont pu utiliser un manuel illustré, «Vacciner au quotidien», produit par l’Agence de coopération — culturelle et technique, principal organe de la Francophonie. Ces campagnes qui doivent étre répétées pour étre efficaces sont tel- lement cotiteuses! Pensez aux prix des vaccins, du matériel nécessaire, a la «chaine de froid» qu’il faut éta- blir de l’aéroport jusqu’a la brousse, a la formation d’agents de santé! Pour les aider les gouvernements des pays de la Francophonie, le gouver- nement canadien a annoncé lors du sommet de Paris, un apport spécial de 10 millions de dollars. La gestion de ces fonds est confiée 4 |’ Associa- tion canadienne de santé publique qui les attribue dans chaque pays a des organisations qui ont déja des structures en place, comme, par exemple, International Child Care a Haiti ou le Centre canadien d’études et de coopération internationale au Burundi. On veut s’attaquer de facon massive aux six maladies mortelles les plus répandues : la rougeole, le _ tétanos, la coqueluche, la diphtérie, Ja poliomyélite et la tuberculose. La santé pour tous, c’est d’abord les adductions d’eau, !’équipement sani- taire, l’assainissement du milieu; c’est aussi la formation de milliers d’auxiliaires médicaux qui puissent donner des soins primaires et mobi- liser la population. Sans mobilisation de la population il n’y aura pas d’amélioration durable; sans la par- ticipation des méres, les enfants con- tinueront a mourir. Jinsiste toujours sur le rdle crucial de Ia mére; je rappelle 4 tous et 4 cha- cun une réalité toute simple : dans les pays en développement ce sont les méres qui nourissent, qui lavent, qui soignent les enfants. D’ailleurs les statistiques ont largement prouvé ce que le bon sens nous dit déja : il y aun rapport direct entre |’alpha- bétisation des femmes et la baisse de la mortalité infantile. La santé pour tous dans l’avenir ce sera en fin de compte /a santé assu- mee par tous. En tant que pays mem- bre de la Francophonie nous devons mettre au service de ce grand but nos associations et nos institutions francophones. Politique anti-tabac Suite de la premiére page employés (syndicats), pour planifier la mise en oeuvre de’ cette politique. Il sera interdit de fumer dans les bureaux privés et dans tous les secteurs généraux que les | employés non-fumeurs doivent utiliser, dont les corridors, les salles de conférence, les ascen- seurs, les toilettes et les véhicules fédéraux. s L’interdiction totale de fumer sur les lieux de travail entrera en vigueur le ler janvier 1989. La _ politique permet aux ministéres de prendre des dispositions pour offrir des programmes de renoncement au tabac aux employés intéressés. Toutefois, les ministéres ne recevront aucuns fonds addition- nels a cette fin. Les sous-chefs seront responsa- bles de la mise en oeuvre de la politique, qui reconnait que certains ministéres ont 4 faire face a des situations particuliéres en raison de lieux de travail non conventionnels comme les _pri- sons, les hépitaux des anciens combattants, les navires, les postes isolés oi un employé travaille seul et les centres d’hébergement résidentiels. Dans Sw See: OMB aes ces cas et sur recommandation des comités de sécurité et d’hygiéne des ministéres, les sous-chefs peuvent autoriser une dérogation a l’interdiction de fumer aprés avoir étudié le dossier avec soin. Selon M. de Cotret, «La politeque sur l’usage du tabac dans la fonction publique comprend tous les éléments qui garantissent le succés d’une politique de ce genre, c’est-a-dire 1] un préavis suffisant: les employés auront en effet bénéficié de plus de 20 mots, de la date a laquelle le gouvernement a annoncé pour la premiére fots son intention diinterdire de fumer jusqu’a celle a laquelle cette interdiction entrera en vigueur, a savoir le ler janvier 1989; 2] Vintervention et la participa- 3 tion des employés lors de la planification des ententes provi- sotres; 3] Vappui et la participation de la haute direction et; 4] des possibilités de déroger a la politique la ou tl serazt impossible ou non ratsonnable de lappli- quer rigoureusement. 'Enfin, la politique prévoit des programmes de renoncement au tabac pour ceux et celles qui veulent cesser de fumer.» be Pensons canadien