ta ie Cia at ae J i al alla the), re heres aie Ate de par Ron Gadsby - Si vous pensez que vivre dans le passé n’offre au- cun futur, faites un tour au Marché des Fermiers de New-Westminster et vous changerez alors d’i- dée. A cet-endroit, le pas- sé revient 4 la.vie chaque semaine et pour le bien de chacun. - En vérité, ce Marché a été une réelle institution dans l’histoire de New-West- minster depuis plus de 80 ans et il continue de sur- vivre, en dépit des grands centres d’achat et de tous les magasins modernes. Quand le marché a fait ses débuts, les fermiers commengaient 4 se lever quand la plupart des ha- bitants de New-Westmins- ter avaient encore prés -d’une demi-nuit de som- meil. Les producteurs de- vaient préparer leurs 1é- gumes, fruits, produits lai- tiers, etc. . .les entasser dans leurs voitures (4 che- vaux A cette époque) et fai- re souvent un long trajet pour @tre vers 6h. du matin préts A accueillir les clients, tous leurs pro- duits étalés d’une fagon at- tirante 4 l’oeil. Encore maintenant, ils ex- posent du pain frais fait a la -ferme. du jambon fumé, fruits et legumes, qui sont “un réel plaisir pour ache- teurs aussi bien que ven- deurs. On y trouve aussi — ~-. du poisson frais, des jou- ets et toutes sortes de marques d’artisanat. La place est vivante, il y a des odeurs, du bruit et des bavardages. Mais au- dessus de tout, c’est u- ne atmosphére de détente, “qarrét du temps’’, ce que A pEu pres la scule fois ob un homme se trouve bien d’un excé- dent de poids, c’est quand il l'observe chez une femme qu'il a failli Cpouser. AU PRIX LE PLUS BAS METTEZ DE LA VARIETE DANS VOTRE ORDINAIRE, @ BIG T | RICK LEGENDRE, Prop. so) © Chaque repas un regal) ) = les acheteurs ou curieux semblent apprécier le plus. Pour ajouterun peu de saveur au tout, des ar- tisans font une démonstra- tion de leur talent et of- frent aux clients deravis- santes choses en espérant capter leur attention. Actuellement, le Marché ‘est situé rue Columbia, au ‘pied de la lléme rue et il offre aux preneurs 120 stal- les. Il y toujours prés ‘de 90 commergants apportant la meilleure attention 4sa- tisfaire chacun. C’eststi- mulant, plein de chaleur et amusant. Les murs inté- rieurs décrivent l’histoire de New-Westminster, at.- tirant la curiosité et quel- quefois, un ‘‘ancien’’ a la ‘larme 4 l’oeil’’ devant toute cette histoire qu’il a lui-méme connue. Le premier marché, sous le patronage de la ville, ou- vrit le 4 Novembre 1892, au Market Wharf (un grand hangar. C’était le centre commercial de la riviére et les fermiers venaient de Delta, Surrey, Langley, Maple Ridge et m@éme de Chilliwack. Pour certains, c’était une aventure de nuit, sur l’eau ou sur les pistes, avec les_ familles -entassées dans le chariot de la ferme et le bétail suivant derriére. Un immense incendie, en 1898, détruisit le marché, puis on J’installa dans un vieil immeuble 4 ‘*Library Square’’ jusqu’A ce qu’un emplacement fut trouvé plus 4 l’Est. La phase suivante du Mar- ché , par suite de ]’élar-, gissement de la rue Front le fit échouer presque au Le plus gros burger en ville. FAMILIAL — CACHE CREEK, B.C. Lge ee ey izes RESTAURANT | ray, BS w a : Hl istol re LA MARCHE DES FERMIERS A NEW-WESTMINSTER milieu de la route. Une loi de 1925 pour la création d’un nouveau,ne passa pas, mais 4 la suite d’un nouvel incendie, un marché . fut érigé dans un immeuble de 3 étages, l’année suivante. C’était le lieu des Maga- sins Eaton actuels.Le pré- sent endroit fut choisi 4 cause du sable et graviers qui servirent de base 4 la construction, provenant du dragage de la riviére pour les Docks du‘‘ Pacific Coast Terminal. » Donc, en dépit des incen- dies, duprogrés et du déve- loppement de la ville, les habitudes du Marche de New-Westminster continu- ent. Le vendredi, on peut aller y faire ses achats de 6hOO du matin 4 midi et de- mi et, le samedi de 6h30 a midi. On y compte des mil- liers de clients chaque an- née. lls sont souvent 1a a I’"heure de l’ouverture et il y en a bien qui trafnent toute la matinee, savourant le godt du passé. Il n’y a plus de chevaux ou d’écuries, mais un grand terrain de stationnement permet de garer les voitu- res modernes. Et pour les habitants de la ville, c’est le meilleur endroit pour a- cheter des oeufs, fleurs, ou du poisson, au de la viande, ou encore des patisseries et pain frais, sans oublier les produits d’artisanat. Pour eux, c’estun batte- ment de coeur au souvenir d’une ére pratiquement fi- nie, disparue et enterrée depuis bien longtemps. Et ils aiment leur ‘‘Marcheé’’- etn gO aa Oe IE Oe EN oe FB gale ae a oe ce eam ane ity ge Rs 7 Kemplissez le formulaire ci-dessous et postez-nousle avec votre chéque dés maintenant 1g SO aoe 3213 rue Cambie, VANCOUVER 9, C.-B., Tél. 879-6924 -LE SEUL JOURNAL DE LANGUE FRANCAISE DE LA ‘COLOM3IE- BRITANNIQUE . Veuillez trouver ci-joint la somme de $s e+eeeeee- pour ( )abonnement, U) renouveliement au Soleil de Colombie ~J'inclus la somme 4d Le Soelil de Colombie, 20 Aofit 1976, 11 FU ZRANCAIS! ET AUSSI EN ANGLAIS LIVRES NEUFS ET USAGES EN VENTE A PRIX REDUIT ~ LITTERATURE! , ROMANS POLICIERS POESIE , ESSAIS , THEATRE, BANDES : DESSINEES’. VARIETE DE LIVRES D’ENFANTS LIBRAIRIE “‘LE SOLEIL”) 3213 rue Cambie tel. 879-6924 VANCOUVER ELLE était adorable et minuscule. Le jour ot elle quitta le bureau, elle trouva sur sa machine a écrire, hommage discret de tous ses collégues masculins, un adorable et minuscule bouton de rose et ce billet: « Prix décerné au maximum de féminité dans le minimum d’espace >. vous! +C/est mieux "© gs A y a seylement $10 ; C$ ceccccesesecseee POU GON EN aide au: journal. NOM:. ADRESSE: . VILLE: — PROVINCE: CODE POSTAL: lan: CANADA - $10.00: * U.S.A. ec autres pays - $13.00 — pene