4 Le Soleil de Colombie, vendredi 28 mai 1982 | Voyage en Afrique [Suite] André Piolat Jeudi 10 décembre. Aprés le diner, les chauffeurs re- viennent avec les deux auto- mobiles, nous partons pour le Lycée Bonaberi. Nous contournons les établisse- ments portuaires et traver- sons le fleuve Le Wouri, car le lycée est situé dans la ville banlieue de Bonaberi, sur la rive droite du fleuve. Au Lycée, nous sommes recus par le directeur, le Dr. “Robert M’Kili, qui, avec quelques professeurs, nous attend dans son bureau; nous sommes recus a bras ouverts et pour juste raison, le Lycée a été, comme beaucoup d’au- “tres écoles, colléges et ly- cées en Afrique francophone, » fondé en 1962 par des Cana- ' “diens avec l'aide financidre du Canada. Durant les premiéres an- nées, le directeur, ainsi que . Jes. 40. professeurs,- étaient Canadiens; graduellement, ils furent remplacés par des professeurs camerounais, la plupart, des ancienséléves du Lycée. Aujourd’hui, le directeur et les 116 profes- seurs qui enseignent aux 2704 étudiants sont Came- rounais. Le Lycée est multivalent, les étudiants tout en se pré- parant au baccalauréat se Pn Sie en génie civil, ectrotechnique, sciences appliquées, techniques in- dustrielles, etc. Tout n'est pas seulement théorie: des ateliers et laboratoires bien uipés leur permettent de one en = aah salt leurs LA BLAGUE DE LA SEMAINE Un riche fermier amé- se trouvait dans un train quand son voisin lui dit: - Nous venons de pas- ser pres d’un ranch et j'ai compté 8210 vaches. -Extraordinaire! dit le fermier, ce ranch est le mien et je sais qu’il y aen effet 8210 vaches - Comment avez-vous fait pour trouver cela? - Ce n'est pas difficile, répondit |’homme, j‘ai compté les pattes et j'ai divisé par quatre. Douala connaissances théoriques. Malheureusement, _sou- vent, comme nous avons pu > le constater, |’équipement,. surtout électronique, est en panne, dQ a la difficulté de trouver des piéces de rechan- ge en Afrique, tel le cas d'un ordinateur en panne par manque d’un relai électroma- gnétique.; Notre _.collégue Henri Alain Lawless, prit le .nom et numéro de série du’ © relai et promit au directeur de lui en faire parvenir un ou deux de.rechange a son -retour a Ottawa. Par. contre, © on se. rend compte qu'il leur A b&tons rompus Par Jean-Claude ARLUISON — GROS EMOI A NANAIMO, ala suite du vol du drapeau des festivités de “Empire Day” qui flottait devant la Slueniagsonapeesicsunelioepanee , et l'on pense que le TOUpebe bet aaa maniaque de la collection. Les organisateurs d’‘Empire Day” ont prié le respon- sable de rendre le drapeau qui est une piéce historique de valeur. En parlant de vols, sortent de l’ordinaire. L’un des plus importants s'est produit aux Etats-Unis, il y a des années, ot des voleurs sont arrivés en camion 4 un grand magasin et ont emporté.... cing pianos 4 queue, sans que personne ne leur pose de question. En revanche, un homme qui avait réussi, dans un grand magasin des Etats-Unis, a emporter un canod, s’est fait arréter le lendemain, lorsqu’il est revenu pour voler les pagaies. ROBERT CLIFFORD OLSON, meurtrier de onze enfants dans la région de Vancouver, passe paisible- ment ses jours dans un pénitencier de l'Ontario. Mais il continue & faire parler de lui. Il prétend que la nouvelle déclaration canadienne des droits de l'homme luiaccorde le droit de rédiger ses sinistres mémoires, et de les faire publier pour gagner un peu d'argent de poche. On croit réver. Existe-t-il encore des Canadiens ui pensent que notre systéme judiciaire est parfait? M. Ison a bien de la chance d’étre demeuré au Canada, car s'il avait émigré en Arabie Saoudite, par exemple, il aurait découvert une forme de justice plus “expéditive” offerte grace 4 un sabre bien aiguisé... as le premier certains vols a l’étalage manque |’expérience et |'’ini- tiative du bricoleur canadien qui sait improviser quand il n'a pas~ce qu'il faut. Un exemple: le chargé du maga- sin d’équipement du Lycée, se plaignait de n’avoir qu’un seul tournevis, alors que le lycée avait un atelier mécani- que muni de tours, fraiseu- ses, outillages 4 souder et forger. Le directeur du Soleil de Colombie, ancien fermier en Saskatchewan, lui expli- ‘qua comment, avec la ferrail- le qui trainait dans les dépo- toirs de la ville, il pouvait se faire non seulement des tour- nevis mais des ciseaux a froid et autres outils. Aprés avoir fait le tour des * ‘classes et: ateliers, le direc- teur nous convia a sa rési- dence, qui fait partie du lyeée, ot plusieurs des prin- cipaux professeurs nous at- ~ tendaient.pour prendre le «cake. ; , A notre grande surprise, en guise d’une tasse de café, c’était un buffet qui nous attendait, amuse-gueules as- sortis, verdures, biscuits, géteaux; le mets le plus exotique était du poulet ala ~ sauce aux arachides. Ce dernier nous permit d’étre initiés 4 une tradition came- rounaise. Au cours d’un re-_ pas, le gésier de la volaille est réservé pour et doit étre mangé par le’ participant (homme) le plus agé. Averti en douce par une des pro- fesseurs, le directeur du Soleil de Colombie, étant le doyen (en 4ge), malgré que le gésier ne soit pas son mor- ceau préféré, respectueux de la tradition, ‘s’exécuta’ de bonne’ grace, mangea les gésiers et recueillit les ap- plaudissements’ de tous les Camerounais présents. ~ Au Cameroun comme’ au ~ Gabon, I’école est obligatoire a partir de la maternelle. Les parents, riches ou pauvres, conscients des changements radicaux, sociaux et écono- miques qui sont en voie de changer leur pays de sous- développé a industriel, en- couragent et poussent leurs enfants a poursuivre leurs études. Notre premiére journée au Cameroun se termine au restaurant sur le toit de Vhétel Beauséjour od notre Ambassadeur M. Jacques — Denault nous recoit 4 diner. Nous y rencontrons son Conseiller aux Affaires Com- merciales et économiques, — M. Normand Guérin ainsi que M. Georges Mareine, directeur-général de la manufacture de chaussures Bata-Cameroun, qui nous in- vite a visiter son usine demain, == : 4a suivre) ans MEMORIAL SOCIETY OF B.C. Pour recevoir notre dépliant téléphoner & 688-6256 J bs] L] imp6ots. iv Canada Société canadienne d'hypothéques et de logement Lhonorable Paul Cosgrove ministre Dans ce cas vous étes peut- étre admissible 4 une subvention ou a un report d’intérét au titre du Régime canadien de renouvellement hypothécaire qui vient de recevoir l’approbation du Parlement. Veuillez cocher ci-dessous pour définir votre admissibilité au Régime canadien de renouvellement hypothécaire. os Oui, je réside en permanence dans ma propriété, et mon prét hypothécaire a été renouvelé ou le sera entre le 1°" septembre 1981 et le 12 novembre 1982. Oui, aprés le renouvellement de mon ou de mes préts hypothécaires, le paiement du principal, de l’intérét et des taxes (y compris 50% des frais de copropriété s’il y a lieu) atteindra plus de 30% du revenu total de notre ménage, avant Si vous avez répondu «Qui» aux deux criteéres ci-dessus vous étes peut-étre admissible a l’un des aspects du programme: 1. Subvention — Si vous avez moins de 5% d’avoir- propre dans votre maison, vous pouvez étre admissible a une subvention maximale de 3 000 $ pendant un an. 2. Report d’intérét — Si vous avez plus de 5% d’avoir-propre dans votre maison, votre préteur pourrait vous accorder un report d’intérét de 3 000 $ au plus, pendant un an. La SCHL pourra garantir cet intérét reporté. _ , POUR DE PLUS AMPLES RENSEIGNEMENTS TELEPHONER SANS FRAIS AU NUM : (EN ANGLAIS: 1-800-267-4140) OU REMPLIR ET POSTER LE COUPON CI-DESSOUS POUR RECEVOIR VOTRE EXEMPLAIRE DE LA BROCHURE SCHL «LE REGIME CANADIEN DE _ RENOUVELLEMENT HYPOTHECAIRE» 2 ee ERO: 1-800-267-3780 Canada Mortgage and Housing Corporation a ADRESSER A: Bureau du RCRH, Piéce 1005 | 75, rue Albert, Ottawa, Ontario K1P 5E7 gE LANGUE DE PREFERENCE: ANGLAIS CIFRANGAIS [J : Nonny: 262 tiene = Miia A a Advomes oS 8 st a ee ES ye - Milles. 2 eres Province s iat epee | Code postal 3 : (EN LETTRES MOULEES) i ‘ P } Pee nT 0 eT ae ennai .