Toujours verte, profonde, mystérieuse, parfois impenetrable, [a forét équatoriale est l’émeraude de notre planéte. L’humidité, la chaleur et absence de Saison, qui caractérise le milieu équatorial, entrainent un foisonnement de la vie végétale. I] en résulte des espaces verts comprenan de grandes diversités d’ arbre: de lianes, : de plante grimpantes s “€panoui leurs besoins Dans les sombres sous “\ saturés d’eau, YEN, Tongeurs et félins. Plus haut au sommet des ds arbres, regne tout un monde d’insectes, \ d’oiseaux et d animaux seen La forét équatoriale est une magnifique éserve de plantes td’animaux. Un © fritable trésor ! "6 tas Sanjourd’hui, ce § prodigieux @ mélangegs® © especes animales et @ végétales qu’estla | forét équatoriale, © est terriblement & menacé par le | défrichage qui le | dégrade. Afin. d’acquérir des terres pour les | plantations moderne s (bananiers, -ananas etc. ) et pour Vagriculture, on détruit, sans penser a l'avenir, de grands espaces verts. Source: T.D.C : To es ; \. SB Nee a a ————s ek aaa Se. ail TROPIQUE: Le mot est magique ! Rien qu’a le prononcer, on se voit déja encore au coeur de la forét équatoriale, partis a la recherche des animaux sauve vacances, soleil, temps chaud, repos et exotisme. Parfois, les personnes vivant dans les pay. ~ perpétuelle facilité ! Ciel bleu, végétation luxuriante, interminables plages, savanes immenses, V¢ rouve une grande partie des pays pauvres, ceux que l’on désigne le plus souvent comme Tiers surtout lorsque celle-ci est suivie de pluies torrentielles. Il existe aussi des lieux qui a faubourgs industriels et leurs bidonvilles qui, trop souvent, sont de Ll. La zone tropicale posséde la forme d’une grande bande, de largeur irréguliére, qui fail L equateur. On appelle TROPIQUE cette bande paralléle de la sphere terrestre ou le c’est-a- dire a la verticale du lieu, une fois par an, le jour du solstice d’ été. Le mot TRO signifie “se détourner”’. plus tard. En effet, dés ae est arrivé au zénith, le soleil parait s’en déto’ La zone tropicale est le domaine ot il fait chaud tout le temps et out les pluies abon lagriculture sans étre obligés d’irriguer. Les limites de cette zone correspondent au. quatre a cing cents millimétres d’eau par an. Les déserts chauds sont donc exclus des tf l’Equateur se trouve la ligne paralléle du tropique du Cancer et au sud, celle, parall Capricorne. Dans la zone tropicale, la moyenne de chaleur varie entre 23 et 30 degrés centigrades. Cette partie de la terre regoit plus de chaleur que partout ailleurs. Ceci s’explique par le fait que le rayonnement solaire atteint la surface de la - terre trés en biais vers les pdles, et presque a la verticale ; Lasavane est un autre type d’ environnement tropical ot la saison séche peut durer plusieurs mois.. C’est pourquoi on y trouve manque d’eau comme les épineux, tels les acacias, et les €normes baobabs au tronc gonflé et aux petites branches. Mais la savane se caractérise avant tout par un tapis de hautes herbes recouvrant uniformément le sol. Ses vastes étendues sont des paturages naturels, parsemés ¢@ et 1a de termitiéres géantes ou de gradins de terre rouge durcie. Avec ses herbivores coureurs d’ espace et les grands fauves qui Vhabitent, la savane symbolise les derniéres terres libres de 1’ Afrique. II est juste de dire que les nombreux herbivores qui paissent dans la savane sont moins menacés par leurs ennemis de toujours, les grands carnassiers comme le lion ou le tigre, que par |’homme qui tue pour le plaisir de la chasse ou tout simplement pour le trafic des peaux et des défenses d’ivoire. Le mot SAVANE, qui vient de la langue des Indiens caraibes, désignait les espaces sans forét. A l’époque ou ils furent découverts par les Espagnols, les Sud-Américains nommaient ainsi les contreforts des Andes. Il arrive que la savane, constituée d’herbes, comprenne de grands arbres regroupés en bouquets. Pour la différencier de autre, on l’appelle alors: savane-parc. Les peuples de la savane considérent les aaa arbres comme des symboles de force et d’éternité. C’est pourquoi ilstes respectent. Dans les terres en partie arides de cette _ | partie des tropiques, les habitants cultivent des arachides alombre des petits arbres. C’est une culture particuliére- --ment adaptée a la durée variable de la saison séche. PARESSEUAX COMME UN FLEUVE TROPICAL ! Et oui ! abritent une vie animale intense. TROPIQUES DE MISERE. des végétaux particulicrement adaptés au _KAATINGA du Nordeste Bien qu ils soient généreusement alimentés par les pluies, et méme Sils fleuves tropicaux sont trés paresseux. Leur travail d’érosion est insignifiant, car ils ne tr créant de nombreux chenaux. Ne pouvant se creuser de lit, ils inondent de grandes surfaces: _ par des cataractes grandioses ou le grondement des eaux se perd dans des nuages de vaf - conclure que les fleuves tropicaux ne servent a rien. Mais ce serait oublier de ge la £ Jy Les tropiques détiennent le: il ne pleut pas de la méme de l’équateur, les pluies so! atteignent un total de deux. reste du domaine tropical, | et peuvent méme s’interro: C’est ce qu’on appelle le ¢ La durée de la saison séche s'éloigne de l’équateur. Sur les régions cOtiéres, ou _humide, regne un climat P Dans ces régions, les plui metres d’eau. C’est un vérita des catastrophes. Mais ces aussi d’alimenter les réserv¢ dans de nombreuses région: les cours d’eau bien alimen . pratiquer les cultures (ci St és Bali s En vérité, on ne s’attend | formés de steppes cailloute tropicales. Pourtant, ils exis du domaine tropical et © habitables, hostiles méme Le mot SAHEL signifie ! constituées de brousses épi ressources. Dans ces pays saison séche peut durer jus acacias que |’on trouve dan: par le sable et annoncent de |’ Australie, le BUSH et _ steppes d’altitude de I’ Afi désignent les sahels de la vegétaux a écorce épaisse, 0 -al’évaporation intense des li _ déshéritées sont le plus so parcourent ces régions d réduisant petit a petit la surface des véritables terres tropicales. » _ Ine fait pas toujours bon vivre sous les tropiques. Dans ces pays souvent surpeuplés et _ de vie et surtout du travail, c’est-a-dire dans les villes, les capitales, les ports et les axes _ d’apporter I’aisance 4 ceux qui viennent s’y installer. Lorsqu’ils arrivent en ville, la plu et dans la plus grande misére. SOUS LES TROPIQUES, POUR LES PAUVRES DES ¢