16 - Le Soleil de Colombie, vendredi 26 mai 1989 INFORMATION Education L’Ontario cherche a encourager les Franco-Ontariens a étudier en francais OTTAWA (APF): Comment inciter les Franco-Ontariens é poursuivre leurs études post- secondaires dans leur langue? C'est a cette question que devront répondre les francopho- Universités de |’Ontario. A \’heure ot les francophones de plusieurs provinces cana- diennes se battent avec énergie du désespoir pour obtenir de leur gouvernement vité francophone quant aux meilleurs moyens pour encou- rager les Franco-Ontariens a poursuivre leurs études post- secondaires en francais. L’adjoint paflementaire de la officiel de ces consultations, que le taux de participation des francophones aux études post- secondaires équivalait a peine a la moitié de celui des non-francophones. et travailler avec elle sur les meilleurs moyens pour encou- rager la poursuite des études postsecondaires. On va méme au gouvernement jusqu’a parler de «partenariat» avec la commu- nes lors de quatre rencontres régionales organisées par le ministére des Colléges et nauté franco-ontarienne. Selon M. Morin, les progres technologiques et les change- ments dans |’organisation du travail obligeront les francopho- nes de |’Ontario a obtenir une solide formation professionnel- le. Le gouvernement ne fait pas mystére de sa volonté d’encou- rager les Franco-Ontariens a poursuivre leurs études en _frangais. Une petite phrase dans le discours de M. Morin prononcé a Sudbury illustre bien d’ailleurs le changement important surve- nu au sein de_ |’appareil gouvernemental depuis la venue au pouvoir des Libéraux de David Peterson. «Etudier en francais dans un collége ou une université pour les francopho- nes, a déclaré |'adjoint parle- mentaire, est bien plus qu’une simple question de choix, c'est surtout une question de fierté». ll y a fort a parier que la question de la création d’une université francophone en Onta- rio fasse l'objet de discussions lors des tournées régionales. Depuis que les Franco-Onta- riens ont obtenu leur premier de des écoles homogénes frangai- ses, |e gouvernement de l'Ontario veut sonder la collecti- Le gouvernement ontarien dit vouloir obtenir l’opinion de la collectivité Franco-Ontarienne ministre des Colléges_ et Universités, Gilles Morin, a souligné lors du lancement «UNE BONNE FACON DE FOURNIR DE REELS SERVICES AUX PETITES COMMUNAUTES.» Ernie Willis, gérant régional, Tulameen (Colombie-Britannique) Nigpteeereerncuitiaa d'un réseau colleges communautaires, L’Associa- tion canadienne-frangaise de — Ontario (ACFO) et les princi- paux intervenants Franco-Onta- riens réclament de plus en plus la création d’une_ université véritablement francophone. A l'heure actuelle seules les universités bilingues d’Ottawa et de Sudbury offrent un certain nombre de cours en francais. Ernie Willis, gérant régional de Tulameen, a rejoint le nombre toujours croissant des administrateurs publics qui appuient le programme d’ouverture des comptoirs postaux. Plus de quatre-vingt-dix pour cent de nos clients estiment que le service offert aux comptoirs postaux est aussi bon sinon meilleur que celui des anciens bureaux de poste. > Le francais marque des points... Suite de la premiére page Dans plusieurs municipalités rurales au Canada, oii Je service postal a été confié 4 des commercants locaux, comprendre». Ceci dit, M. Limoges est quand méme_ optimiste. Selon lui, il y aura toujours un avenir pour la langue francaise comme outil de communications _ scientifi- ques. Il ne serait pas normal, croit le président de V'ACFAS, que les travaux importants des chercheurs ne soient accessibles a la communauté francophone que dans la langue anglaise. Contrairement a ce qu’on pourrait croire, le nombre de revues scientifiques en fran- gais ne diminue pas, mais augmente soutient le prési- dent de l’ACFAS. «// y a de plus en plus d'informations scientifiques véhiculées en francais... il ne cesse de se créer des revues en langue francaise» affirme M. Limo- ges. les chefs de file de la communauté apprécient les avantages que leur localité retire de l’amélioration de l’'accés aux produits et aux services postaux. Dans l'ensemble, le remplacement des bureaux de poste, gérés par la Société canadienne des postes, par des comptoirs postaux, gérés par les commercants locaux, signifie: de plus longues heures d’ouverture, y compris souvent le soir et le week-end; plus de comptoirs postaux; au cours des prochaines années, le nombre de comptoirs postaux passera de 5 000 a 7 000 dans les régions rurales du Canada; un plus grand volume d'affaires; les comptoirs postaux, intégrés 4 un commerce local, aident a renforcer la base économique de la communauté. Partout au pays, la Société canadienne des postes améliore son service rural. Pour nous, une promesse c’est un engagement. POSTE SMAIL Société canadienne des postes / Canada Post Corporation Notre engagement: vous donner un meilleur service.