il ei Me, ul 14— Le Soleil de Colombie, vendredi 5 octobre 1984 iv CRTC - Avis d'audience oe 1984-80. Le C.R.T.C. tiendra une audience publique a partir du 10 décembre 1984 au Centre de Conférences, Phase 4, 140, promenade du Portage, Hull (Qué) afin d’étudier ce qui suit: La Société. Radio-Canada. RENOUVELLEMENT DES LICENCES DU RESEAU DE TELEVISION. Demandes (841827000 , 841328800) présentées par LA SOCIETE RADIO-CANADA, 1500, ave Bronson, case postale 8478, Ottawa K1G 3J5, en vue: a) de renouveler la licence de radiodiffusion de son réseau de télédiffusion de langue anglaise qui expire le $1 mars 1985; et b) de renouveler la licence de radiodiffusion de son réseau de télédiffusion de langue francaise qui expire le 31 mars 1985. PROCESSUS DE RENOUVELLEMENT DES LICEN- CES: En janvier 1984 le Conseil fit parvenir 4 la SRC un formulaire de demande en vue de renouveler une licence de réseau de télévision, demandant a la Société d’élaborer sur sa planification annoncée dans “La stratégie de information susceptible d’assurer une discussion publique complete du réle essentiel de la SRC dans le systéme de la radiodiffusion canadienne. Plus précisément, le CRTC demanda un certain nombre de questions, résumées ci-aprés, quant aux projets futurs de la SRC en matiére de programmation et de services. De plus, il demanda a la Société de présenter une Promesse de réalisation, comme cela se fait pour toute entreprise de radio- diffusion sollicitant le renouvellement de sa licence. (i) Programmation - Une série de questions fut préparée afin de permettre a la Société d’expliquer, dans ses réponses, ses intentions futures pour les services de télévision en langues francaise et anglaise, dans le contexte de son mandat actuel, les coits de production d’émissions télévisées, les sources possibles de programmation de l’'attrait du public envers les €missions canadiennes. Par exemple, on demanda 4 la Société d’expliquer les mesures précises qu'elle entendait prendre durant son plan quinquennal afin d'atteindre le but fixé de réorienter ses réseaux de télévision, de méme que ses priorités, compte tenu du mandat de programmation qui lui est dévolu en vertu du paragraphe 3 (g) de la Loi sur la radio- diffusion. De plus, on demanda 4 la Société d’indiquer ses intentions quant a sa présence régionale, son implication future avec les producteurs du secteur privé par le truchement du Fonds de développement de la production d’émissions canadiennes, |’Office national du film, ses partenaires et co-producteurs canadiens et étrangers; on senquit également ‘de I’étendue des échanges et de la coopération entre les réseaux de langue francaise et de langue anglaise. On demanda également a la SRC de rendre disponibles les données dont elle dispose concernant son auditoire et ses couits de production, de sorte que l'on puisse mieux comprendre l'impact programmation. (ii) Services - Outre les services spécifiés dans son mandat actuel, la Société offre au public canadien plusieurs autres services spéciaux de radiodiffu- sion (par exemple Radio-Canada international, la radiodiffusion dans le Nord et le sous-titrage invisible pour les malentendants). On demanda donc 4 la SRC d’expliquer la mature de ces services, leurs coits respectifs, des explications sur ses ententes actuelles et ses intentions futures concernant son utilisation de nouvelles technologies pour la distribution de ses services. (iii) Structure administrative et obtention de revenus: - Les plans de la SRC dans le domaine de la programmation reposent sur un léger accroissement des revenus dont elle dispose et résultant d’épargnes internes, du redéploie- ment de ses fonds et d’une augmentation annuelle réelle de 14% des crédits votés par le Parlement. Dans ce contexte, on demanda a la SRC d’expliquer le renouvellement de sa structure administrative, en particulier son processus de prise de décision, I’allocation de ses ressources et la détermination de ses priorités. De plus, on lui demanda d’évaluer l’impact des buts visés en programmation, au regard de ses relations avec ses stations affiliées du secteur privé, et d’élaborer sur ses ententes financiéres futures et autres modifications prévues dans les relations du réseau avec ses affiliées. Enfin, le Conseil exigea aussi de la Société qu’elle traite de ses stratégies en matiére de vente d’émissions et de publicité. Une demande complete fut soumise au Conseil le 31 aoat 1984 et une audience publique est prévue pour le 10 décembre 1984. La date limite pour la soumission d’interventions est le 9 novembre 1984. Cette audience publique survient 4 un moment critique du développe- ment du systéme de la radiodiffusion canadienne. Labondance de nouveaux services de programmation et des facons d’en assurer la distribution grace aux nouvelles technologies remet en question plusieurs de nos idées fondamentales concernant la nature et la structure du systéme de la radiodiffusion et du réle qu’y assument les entreprises de radiodiffusion établies. Le processus de renouvellement des licences procurera aux intéressés une occasion de discuter du réle futur de la Société et, en termes es généraux, de se pencher sur l’évolution a long terme du systéme de la radiodiffusion canadienne dans un contexte de défi continu. Les demandes peuvent étre examinées aux centres de production de la Société Radio-Canada ci-dessous: Centre Ayer’s Place Pippy, St. John’s. 162, promenade Premier, Corner Brook. 98, ave. Sullivan, Gander. 2, ave. Harris, Grand Falls. 171, chemin Hamilton River, Happy Valley - Goose Bay, probable de ses stratégies futures en matiére de Po Conseil de la radiodifiusion et des © Canadian Radio-television and téiécommunications canadiennes — Telecommunications Commission AVIS D'AUDIENCE PUBLIQUE Labrador. Bureau de Radio-Canada, Labrador City, (T.N.). 480, ave. University, Charlottetown, (1.P.E.). 5600, rue Sackville, Halifax. 285, rue Alexandra, Sydney, (N.E.). 1160, rue Regent, Fredericton. 250, rue Archibald, Moncton. 560, rue Principale, Saint-Jean, (N.B.). 2505, boulevard Laurier, Sainte-Foy. 155, rue Saint-Sacrement, Matane. 500, rue des Saguenéens, Chicoutimi. 273 ouest, rue Saint-Jean-Baptiste, Rimouski. 350, rue Smith, Suite 30, Sept-Iles. 1400 est, boul. Dorchester, Montréal, (Qué). 365, rue Church, Piéce 252, Toronto. 250, ave. Lanark, Ottawa. 825 ouest, promenade Riverside, Windsor. 213 est, rue Myles, Thunder Bay. 14, rue Fir, Sudbury, (Ont). 491, ave. Portage, Winnipeg (Man). 2440, rue Broad, Regina. CN. Tower, 5iéme étage, liére ave. sud, Saskatoon, (Sask) . 4990 - 92i@me ave. Edmonton. 1724, boul. Westmount, Calgary, (Alta). 700, rue Hamilton, Vancouver. 346, place Stiles, Prince Rupert (C.B.). 5002, promenade Forest, Yellowknife. Bureau de la Société Radio-Canada, Inuvik. Rankin Inlet. Frobisher Radio-Canada” et ce faisant, de rendre disponible toute- Bay, (T.N.W.). 3101, Troisiéme ave., Whitehorse (Territoire du Yukon). ET AUX STATIONS DE TELEVISION AFFILIEES SUIVANTES: CHSJ-TV 335, rue Union, Saint-Jean, (N.B.). CKMI-TV, 1000, ave. Myrand, Ste-Foy, (Qué). CKVR-TV, 33, chemin Beacon, Barrie. CKWS-TV, 170, rue Queen, Kingston. CFPL-TV, Chemin Number One Communications, London. CHRO-TV, Chemin Forest Lea, Pembroke. CHEX-TV, 195, chemin Television, Peterborough. CJIC-TV, 119, rue East, Sault Ste-Marie. CKNC-TV, 699, chemin Frood, Sudbury. CHNB-TV, 245 est, rue Oak, North Bay. CKPR-TV, 87, rue North Hill, Thunder Bay. CFCL-TV, 681 nord, rue Pine, Timmins. CKNX-TV, 215 Terrace Carling, Wingham (Ont). CKX-TV, 2940, ave.. Victoria, Brandon (Man). CKBI-TV, 22-10iéme rue, Prince Albert. CJFB-TV, Route 4 nord, Swift Current. CKOS-TV, 95 est, rue Broadway, Yorkton, (Sask). CKSA-TV, 5026-50iéme rue, Lloydminster (Sask-Alta). CHAT-TV, 520-lére rue, Medicine Hat. CKRD-TV, 2840, ave. Bremner, Red Deer, (Alta). CJDC-TV, 460 Terrace Pemberton, Kamloops. CHBC-TV, 342, ave. Leon, Kelowna. CKPG-TV, 1220-6iéme ave. Prince George. CFTK-TV, 4626, ave. Lazelle, Terrace, (C.B.). CKRT-TV, 1, rue Frontenac, Riviére-du-Loup. CKRS-TV, 2308, rue Sir Wilfrid Laurier, Jonquiére. CKSH-TV, 2295 ouest, rue King, Sherbrooke. CKRN-TV, 380, rue Murdoch, Noranda. CKTM-TV, 4141, boulevard St-Jean, Trois- Riviéres Ouest (Qué). A noter: Une copie de toute intervention doit étre envoyée a l’adresse suivante: Société Radio-Canada, a-s le Directeur des Affaires générales, 1500, avenue Bronson, case postale 8478, Ottawa (Ont) K1G 3J5. Ou puis-je examiner les documents pertinents? Vous uvez les consulter, durant les heures normales d'affaires a l’adresse indiquée ci-dessus, ainsi qu’au C.R.T.C., Edifice central, Les Terrasses de la Chau- diére, 1, Promenade du Portage, piéce 561, Hull (Québec) et au bureau régional: Complexe Guy Favreau, Tour de l’Est 200 ouest, boul. Dorchester, Piéce 602, Montréal (Québec) H2Z 1X4. Comment puis-je faire parvenir mes commentaires? Vous pouvez soumettre des commentaires sur cette demande par écrit, sous forme de lettre. Vous devez indiquer de facon précise si vous supportez, vous vous opposez, ou vous proposez des modifications 4 une demande et si vous avec l’intention de comparaitre a l’audience publique. Notez qu’a la fois le requérant et le Conseil doivent recevoir votre intervention et vous devez faire parvenir au C.R.T.C. une preuve que vous en avez informé le requérant en méme temps que votre document original est adressé au Secrétaire général. Votre intervention doit étre signée et indiquer vos nom, adresse et numéro de téléphone et étre recus au Conseil au plus tard a la DATE LIMITE D’'INTERVENTION: 9 novembre: 1984. Comment puts-je avoir de plus amples renseignements? Si vous désirez mieux connaitre les droits et obligations des participants a une audience publique, veuillez consulter “Ragles et Procédures du C.R.T.C.”, disponible au prix de 1,50$ DLR au Centre d’édition du gouvernement canadien, Approvisionnements et services, Hull (Québec) K1A 0S9. Vous pouvez également communi- quer avec la Direction des audiences publiques du C.R.T.C. au (819) 997-1328 ou 997-1027, les Services d'information du C.R.T.C. a Hull au (819) 997-0313 ou le bureau régional du Conseil a Montréal (514) 283-6607. : Canada Chez le poéte Jocelyn Boily est natif d’Alma, lac St-Jean. ll grandit dans une famille “musicale” - huit garcons qui jouent pres- ue tous d’un instrument. Il a onc tdét fait d’en apprendre un a son tour: il joue main- tenant de la guitare depuis 15 ans. I] a roulé sa bosse un peu partout au Québec (1’Abitibi, le Bas du Fleuve, Montréal, etc...), fait une trempette d’un an 4 London (Ont.) et vit présentement a Vancouver, depuis deux ans et demi. Sa démarche en musique se développe autour de deux poles: faire de la musique avec d'autres et jouer seul. Il fait donc partie d’un groupe de rock progressif, “Melkize- dec”, et parallélement, il donne des concerts en solo durant lesquels il invite par- fois 1 ou 2 ami(e)s. Il a participé (seul ou avec d’au- tres) a plusieurs festivals et s'est produit dans plusieurs lieux connus, tels: Music in the Park Festival (au parc Lettres, aris et spectacles (suite) Jocelyn Boily Open Heimer) ; le Soft Rock Café; Le New York Theatre; La Quena; le Classical Joint; etc..; Le spectacle de Jocelyn Boily est basé sur la tradition des chansonniers. et guitaristes modernes des années ’70. James- Taylor, Jim et Bertrand, Les Séguin, Daniel Lavoie, Bruce Cockburn, Harmonium, etc... sont par- mi les gens qu'il interpréte, avec lesquels il partage une conception “humaniste” des gens et des choses. A ce matériel qu’il interpréte avec brio, se rajoutent ses propres compositions (“La Lune”, “Le Réveil”, “Sensation”, etc...) vers lesquelles, d’ail- leurs, il évolue de plus en plus exclusivement. Information et réservation: Centre Culturel Colombien, 795, 16é€me avenue ouest, Vancouver, C.B. V5Z 1S8. Tél: 874-9105. Prix d’entrée:. $2.00 [membres], $3.00 [non-membres | Suite de la page 13 peut-étre pour visée de ponc- tuer lyriquement le récit. Il a cependant pour effet de la retarder et en cela il s'inscrit dans une rhétorique de |!’al- longement, du frein constam- ment appliqué au fil dramati- que. Bien sar, personne n'est disposé a croire la narratrice quand elle se défend d’user de “tout artifice de langue”; cela fait partie du pacte romanes- que qui jette péle-méle le vrai et le fictif, le brut et le chantourné. Or, c’est précisé- ment en faisant intervenir des “artifices de langue” que le roman existe, qu'il se distin- gue de la réalité qu'il prétend rapporter, que “Crache a pic” devient une oeuvre neuve par rapport a “La Contreban- diére” (1981). Il faut peut-étre se deman- der si l’action, si les aventures contrebandiéres d’une «Crache a pic» Acadienne de bonne souche dans le Temps de la Crise, si Vhistoire d’amour qui la sur- prend, si la lutte des petits contre les grands qu’elle in- carne sont la finalité ultime du roman. N’y a-t-il pas un dessein plus important qui serait d’agglutiner aux événe- ments racontés des éléments ethnographiques, de superpo- ser une certaine vision du monde, vision humoristique qui prend 4 plaisir les vessies pour des lanternes? Quoi qu'il en soit, il me semble que “Crache a pic” est condamné an’étre qu’un roman régiona- liste mineur dans la produc-_ tion des derniéres années, faute d’avoir su se démarquer - des formules répétitives dont il est tissé. Texte raccourct de Varticle de Gilles Pellerin dans le dernier numéro de “Lettres québécotse”’. : Suite de la page 13 principaux, Howard E. Rollins Jr. (“Ragtime”) et Adloph Caesar, une place de choix dans une distribution exemplaire. Enfin, “A Soldier’s Story” gagnera peut-étre l’Oscar du film de l’année, peut-étre ses acteurs en feront autant ou peut-étre pas. Sachons néan- moinsqu'il posséde qualités pour s’y placer. Recommandé a tous. (8 sur 10) . En dolby stéréo. A l’écran du Varsity, 4375 ouest 101éme. 224-3730. Howard E. Rollins Jr., le justicier TS) a) oe Fa} os ke] ~ | > Upp] = me im |—FOlry ™|! a) =) Gal ba a ea teueuew — «A Soldier’s story» “ i Z aos: et tt i At om