fice 4 Le Soleil de Colombie, Vendredi 2 Décembre 1977 Les Grandes questes du «Soleil» par Michel MONNET avec Laure Enbar, journaliste entretien avec M.Bas Delaine, ministre sans portefeuille Afin de renseigner ses lecteurs sur les grandes questions d’actualité, le Soleil de Colombie commence une série de rencontres avec de grands personna- ges aussi fictifs que vraisemblables et une journaliste posera pour vous les questions les plus inatten- ues. Laure: M. Bas Delaine, qu’est-ce qu’un ministre sans portefeuille? : B. Delaine: Un genre d’ouvrier sans emploi mais qui conserve son salaire et qui, par le fait méme, ne peut étre assimilé a un chémeur. — Le Soleil de Colombie, qui vous remercie de cette entrevue, trouve une certaine dissonance entre les propos de notre premier ministre et ceux de M. Jean Chrétien. L’un a dit: Nous vivons au-dessus de nos moyens. L’autre a répondu: Nous ne dépensons pas assez. — Dans la conjoncture actuelle politico-sociale... ’ — Que veut dire, M. le ministre, dans la conjonct... — Simplement: étant donné les circonstances. Mais quand les choses vont mal, il faut employer de grands mots, surtout si l’on n’a pas de grands remédes, un peu comme les médecins... — Revenons donc a notre conj... ou plutét 4 nos ennuis. Lequel de ces deux hommes d’état a raison? — Tous les deux naturellement, et c’est simple. De l'avis de M. Chrétien, nous devons dépenser plus pour soutenir l'économie. Quand tout le monde a assez d'argent a dépenser et le dépense, tout va bien. Etes-vous d’accord? — Bien sfir, Monsieur le ministre, mais puisque nous n’avons pas les moyens, puisque dans la conjoncture actuelle... — Rien de plus facile, exigeons un salaire plus élevé, et le probléme est résolu. Une augmentation de salaires et le pays sera sauvé. — Votre géniale solution est merveilleuse, mais une derniére question: cette solution, l’avez-vous trouvée seul? — C’est si enfantin que j’aurais pu y parvenir sans peine, mais en vérité ma femme m’y a beaucoup aidé. J’ai essayé de lui expliquer le probléme mais elle m’a interrompu avant de comprendre en s’écriant: Tu devrais demander une augmentation. Chronique francophone par Jean-Claude ARLUISON LE “LANGINI ENSEM- BLE”, Julie Abbot, mezzo- soprano et Evan Plummer, luthiste étaient au program- me d'un trés bon concert, le vendredi 18 novembre, au Centre Culturel Colombien, a Vancouver. Le “Langini Ensemble” interpréta une sonate pour trois (pour clavecin, flite et alto) de Télémann; Canon de Pachelbel; Sonate pour flite et clavecin de Bach; Prélude pour clavecin de Frober- ger. Julie Abbot et Evan Plum- mer avaient choisi des oeu- vres de Claudin de Sermisy, XVIéme siécle; Pierre Attai- gnant, XVIéme siécle et Gabriel Bataille, XVIJéme siécle. Avis aux mélomanes: ve- nez en force au prochain concert organisé par le Cen- tre Culturel Colombien. LA SOCIETE HISTORI- QUE FRANCO — COLOM- BIENNE lance un appel a tous ceux qu’intéresse I’his- toire des Canadiens-Fran- ¢ais dans notre province. La Société Historique a besoin de ‘“personnes-ressources” dans les diverses commu- nautés, qui pourraient se charger de faire des entre- vues de pionniers et des’ recherches dans les biblio- théques. Ecrivez a la Société His- torique Franco-Colombienne a/s du Soleil de Colombie, 3213 rue Cambie, Vancou- ver, C.B. V5Z 2W3. LES TALENTS DE KELOWNA: James Darling et Blanche Moore ont eu les honneurs d’une photo dans le Kelowna Daily Courier du mardi 15 novembre dernier. James Darling, violoncellis- — te, et Blanche Moore, qui Vaccompagnait au piano, se sont produits lors d’un concert, au théaftre commu- nautaire de Kelowna, le samedi 12 novembre. Ce concert était organisé par le Centre Culturel Francais de (Okanagan. Rita Radzikow-. ski et Peter Krack de Van- couver, Jim Miles de Kelow- na et Okanagan Mission Secondary School Wood- wind Ensemble étaient au programme. LE CARNET DES SONGES recueil de poeémes en vers libres de M. Roger Dufrane est en vente a la librairie- galerie frangaise Le Bouqui- neur, 1222 rue Robson, a Vancouver. La Commission mixte cré- ée sous l’égide de l’Accord culturel ¢éonclu entre le Canada et la Belgique en juillet 1967 a tenu ses troi- siémes assises au Canada du 17 au 21 octobre. Au cours de ses travaux, la Commission a passé en- revue les activités réalisées sous l’égide de l’Accord de- puis la deuxiéme réunion tenue l’an dernier 4 Bruxel- les. Pendant l’année écoulée, les relations culturelles belgo-canadiennes ont conti- nué de se renforcer notam- ment dans les domaines des échanges de bourses, des re- lations établies entre facul- tés universitaires belges et canadiennes, et des échan- ges de professeurs. La Com- mission établira pour les mois et les années a venir un programme réciproque d’ échanges et de diffusion culturelle conforme aux orientations de la coopéra- tion belgo-canadienne en ma- tiére culturelle. Ces pro- } ‘ b i hi t i grammes ont pour objectif- . de stimuler |’élargissement des échanges de personnes dans les secteurs académi- ques et socio-culturels, et un accroissement de la diffusion. ‘ culturelle au plan de la cré- ativité artistique. 2 HH HE A 2 A a a EO 2 La Philatélie Le ministre des Postes, M. Jean-Jacques Blais, a annon- cé que les nouveaux timbres de 50, 60 et 75c. quiseront lancés le 7 décembre repré- Sentent une des scénes les plus familiéres de la vie des Canadiens: la rue. m. tom Bjarnason, de To- ronto, a exécuté les dessins au trait et au lavis et la British North American Bank Note Company Limi- ted, d’Ottawa, s’est chargée de l'impression. M. Bjarna- son a choisi des scenes de rue typiquement canadien- nes. Le timbre de 50c. représente la large rue prin- cipale d'une ville des Prai- ries. Le timbre de 60c. évoque une rue typique des provinces Maritimes, avec ses maisons aux couleurs vives accrochées a un che- min étroit débouchant sur la mer. Le timbre de 75c. repré- ' représente une rue bordée de vieilles maisons de pier- PIII LIF Se er ee ee wae res ou de briques ornées de La photograhie TROUVER UNE PHOTO D’ANIMAUX [OISEAUX dans un nid...] par Lucien BELLIN “LA CHASSE AU TELEOBJECTIF” Cela peut &tre considéré — comme de véritables tro- phées. Dans le temps, |’en- combrement du matériel mettait alors le chasseur d'images a rude épreuve et l'absence de longues focales entrafnait une approche a trés courte distance. Sila photographie de la nature existe depuis ]’inver- tion de ce procédé, ou pres- que, puisque déja les pre- miéres images d’animaux il- lustrent un ouvrage de sciences naturelles datant de 1854, en fait, la chasse photo- eraphique au sens actuel est une activité relativement ré- cente, quelques dizaines d’'années seulement. Elle découle, cette activi- té, d'une nécessité, d’un besoin de pouvoir étudier la faune en mouvement. Il est’ alors indispensable de s’ins- taller avec son matériel sur les lieux mémes ow vivent les animaux dans leur pro- pre environnement et si nous conservons, pour prati- quer ce nouveau sport, tou- tes les qualités du naturalis- te, dans ce sens connais- sances de la nature, biolo- gie et cu comportement, de 14 nous abandonnons toute idée de seule représentation graphique de photographie “animaliére’; encore une précision qui permet de mieux définir cette forme de chasse (opposée souvent a la chasse a tir dont le but final est différent mais ot les méthodes et l'amour profond de la nature sont quelquefois comparables), c'est sa gra- tuité. On ne peut songer a vivre sérieusement de cette passion et le temps consacré 4 l'élaboration d’un seul cli- ché présentable ne permet- trait a personne d’en vivre décemment; cette activité doit rester pour les grands . amateurs passionnés de na- ture, pour lesquels elle est souvent la récompense de nombreuses heures d’ef- forts. Par les connaissances qu'elle demande, la chasse photo est aussi un sport “a raison du matériel et des deé- placements”, par l’enduran- e et la forme physique qu'elle exige. : Sans oublier le sens moral qu'il est indispensable de s‘imposer. Toujours. de avant, d'un pied sir. “Bonne chasse”, chasseur d'images. a TOUTE CHOSE A SON BON COTE: Grace a la gréve desemployés de la compagnie de Téléphone de la C.-B., quia empéché la télédiffusion du Forum de Vancouver, de la joute de hockey entre l’équipe locale des Canucks et celle de Chicago, la CBC et Radio-Canada ont pu télédiffuser la joute entre les Canadiens de Montréal et I’équipe de Détroit. Les partisans des Canadiens ont pu voir leur idole Guy Lafleur exécuter avec sa finesse coutumieé- re, deux buts rapides dans les derniéres minu- tes de la partie, assurant une autre victoire a son équipe. : QUI VEUT LA FIN TROUVE LES MOYENS: c’est ce qu’ont prouvé les quelques 70,000 spectateurs qui, malgré l'absence d’autobus et du Métro par suite de la gréve des transports de Montréal, se sont rendus, a pied, en trains, en autos, et autres moyens de transports, au stade Olympique pour la joute entre les équipes. de football les Eskimos d’Edmonton et les Alouettes de Montréal (les Alouettes gagnerent par 41 a 6). ; SI M. BILL BENNETT VEUT RESTER PREMIER ~ MINISTRE AUSSI LONGTEMPS QUE SON PERE, — il devrait encourager son parti 4 recruter des jeunes. La moyenne d’age des délégués au récent congrés se situait entre 45 et 50 ans, la jeunesse brillait par son absence. VIEUX POLITICIEN, PARLANT D’UN JEUNE collégue: “II pése si peu qu'il pourrait danser la gigue sur un chou a la créme.” | Vy TINS TIRE. ta “CANADA = SITIO Ww ~ Cl IIIA EIO NT SNS See ‘POSTAGE /POSTES LON INLD IN IN IN LNSININININE res émissions ont été consa- sculptures, de fer forgé et de bois ouvré. “Plus de 75% des Cana-- diens habitent la ville”, dé- clare M. Blais. “Nos dernié- erées a l'environnement _.na- turel, mais les rues sont pour bon nombre d’entre nous le seul environnement. Etes-vous a la recherche de suggestions pour vos cadeaux de Noel? Avez-vous pense a offrir des livres en francais? La librairie «Le Soleil» vient de recevoir 500 livres pour enfants et adultes. Venez faire votre choix parmi la variété de volumes. que nous vous offrons a des prix trés réduits. Librairie «Le Soleil» 3213 rue Cambie, Vancouver, C.-B. Ah, Geka aids ae a halal ss: si $ ie es aa 8 a Te