12 Le Soleil de-Colombie, Vendredi 30 Septembre 1977 Edward H.Shute Nominations a VIA RAIL CANADA < Réjean Béchamp M. J. Frank Roberts, président directeur général, annonce la nomination de M. Edward H. Shute, conseiller - haute direction aux Services de consultation du Canadien Pacifique et directeur pour PAlberta de CP Rail, au poste de vice-président de I’exploitation. M. Réjean Béchamp, ancien directeur général du transport ferroviaire a Transports Canada, est nommé. vice-président, développement et planning. M. Jean-Pierre Laroche, directeur du personnel du CN pour la région du Saint-Laurent, devient directeur trois auront leurs bureaux a Montréal. : général des ressources humaines. Tous Jean-Pierre Laroche SESS ESSEEESESEEESE SENT $ Lecondutaducer § bheeeeeseteerereeresest TECHNOLOGIE — TECHNIQUE 1) La TECHNOLOGIE, c’est I’étude des outils, des procédés et des méthodes employés dans les diverses branches de l'industrie. (Grand Larousse E:incvelonédique) ; : 2) La TECHNIQUE désigne l'ensemble des procédés d’un art, d’une Images de par Roger DUFRANE 3 Dernier jour a Los Angeles. Avant de nous rembarquer pour Vancouver, nous visitons Buena Park, situé non loin de Disney- land. Knott’s Berry Farm y agglomére ses cabanes de style Far-West. Aprés s’étre retrem- pé dans cette atmosphére west- ern chére a l’enfance, on va s’asseoir au village mexicain, sous les arcades d’une hacienda -aux toits de tuile: tacos dans les assiettes, jeunes serveuses volu- biles et piaillantes, chanteurs a sombreros s’accompagnant ‘sur . la guitare. Ces: Mexicains de Los Angeles, ces chicanos, jouent le jeu avec conviction et singent les mimiques de leurs fréres de race qui vivent au plus profond du Mexique. Aprés trois jours de visite, nous quittons Los Angeles vers onze heures du soir. Et dansent les lumiéres et s’entremélent les autoroutes! Nous parcourons une centaine de kilométres. Le systéme de ventilation de l’auto- car se détraque. Demi-tour. Du fond du véhicule s’élévent des réclamations. Le chauffeur s’é- gare. On proteste. Il se retrouve. Revoici le bas de Los Angeles. Un clochard danse la gigue sur le trottoir. On s’esclaffe, on change d’autocar et on repart. L’aube sur la Californie. Mon- tagnes fauves, irisées des nuan- ces de I'arc-en-ciel. On traverse des zones de brumes aux lueurs cuivrées: les incendies. Vienne le soir et on somnole. Parfois un choc vous réveille et vous sur- prenez le bolide bondissant, lévrier fantastique, dans la nuit bleue. Californie! I] semble que les mots “chaleur et or” se tapissent dans ce nom prestigieux. Des Francais sont venus autrefois ici, chercher I’or, ou encore cultiver la vigne. Et aujourd’hui San- Francisco comporte une colonie de Francais qui communiquent par leur journal “le Californien”. Leur groupe francophone s’ap- pelle “la Ligue Henri IV”. L’in- venteur de la poule au pot, le familier des coteaux de Sures- Californie nes, serait bien étonné d’enten- dre proclamer son nom au pied des montagnes de Californie. Quant aux Anglais, ils visitent les Etats-Unis comme on retour- - ne A une ancienne colonie ot on a implanté sa langue. Le sans-géne américain les choque. “Ils sont trop peuple!” me disait une Anglaise sémillante de l’autocar, accompagnée de son fils, un garcon joufflu. “Est-ce que vous © trouvez a Vancouver, me deman- dait le jeune homme, des pro- duits du United Kingdon?” — “Qui, répliquai-je, des bonbons, des biscuits, des tissus, des procelaines, et a Victoria votre fameux Roastbeef et Yorkshire Pudding!’ — “You are lucky!” me répondait-il, sans sourciller. J’ai jugé sympathiques ces deux voyageurs, la mére charmante, gatée par son fils qui lui mettait le coussin sous la téte et courait dans les gares lui chercher des rafrafchissements, pareil 4 un chevalier de la Table Ronde au service de sa dame. : Pour les Américains, je les ai trouvés sans facons et généreux, souvent brusques et. terre-a-ter- re. Mais je sais qu'il existe aux Etats-Unis une élite qui se tient bien, s’habille bien, et parle d’opéras, d’expositions de ta- bleaux et autres balancoires. Leur conception de la liberté individuelle me renverse. J'ai surpris dans une station d’auto- ear un Américain déambulant, une carabine sous le bras. Les agents l’ignoraient. Et j’ai vu d’autre part, 4 Los Angeles, d’innocents touristes qui s’é- taient acheté deux boftes de biére a un magasin de la gare se les faire confisquer sans vergo- gne par deux policiers bardés de revolvers. _ Que dire encore? On peut s’acheter du whisky dans les supermarchés, mais je n’ai pu - découvrir une seule terrasse ov déguster l’apéritif. Des métropo- les comme San-Francisco et Los Angeles, privilégiées par le cli- mat et ot se vendangent des * vins fameux, on s’y cache pour le 6G. ts a sie — boire et le manger! A Disney- land, au Blue Bayou Restaurant, je me suis régaléé de succulents grenadins de boeuf parfaitement invisibles. C’était sous une vofite nocturne, toute jacassante de cris de perroquets. On se croyait dans une forét de Ja Louisiane. Et sombre ce restaurant, comme la plupart des restaurants pour touristes d’un continent ot on se dissimule derriére une bougie pour jouer au gourmet. Trois jours sur les routes, trois 4 San-Francisco, trois 4 Los Angeles, voici l"heure de conclu- re. J'ai changé d’avis: les Améri- cains ne ressemblent pas a l'image de leurs films. Riches et pauvres, bourgeois et clochards, visages de toutes les couleurs, . en somme une portions de lhumanité comme on en décou- vre partout, sous des teintes différentes et avec des intensités diverses selon Jes climats. Terminons sur un éloge de Vancouver. Ici aussi le meilleur cétoie le pire. Mais on finit par accepter en bloc le lieu du monde ou on échoue. I] fait bon vivre a Vancouver. A San-Francisco et Los Angeles, les pierres trop hautes masquent trop souvent le paysage. Dés qu’on revoit, en descendant Cambie: Street, au long de Little Mountain, surgir la barriére bleue des montagnes, défiler en bord de route les sapins verts, reparaitre les mi- roirs d’eau, on se retrouve dans une atmosphére ot notre orga- nisme, notre esprit et notre coeur se sont accoutumés, et on passe sur les “have you got a quarter to spare!” de Hastings Street. Et dés qu’on rouvre; a la maison, prés de la fenétre qui donne sur le jardin, devant le | moutonnement des verdures et des cheminées, la radio francai- se, on se rend compte que “quelque chose nous manquait, l’élément francais. Sans lui, le Canada s’asservirait aux Etats- Unis. Voila pourquoi il faut que la nation subsiste en son intégri- téet que s’y entretienne avec tous les soins qu'elle mérite la culture qui constitue sa plus solide clef de vofite, la culture francaise. fa science et d’un métier. (Grand Larousse Encyclopédique) 3) La technologie est théorique; la technique, pratique. Le technologue est un théoricien; le technicien, un praticien. . .TECHNOLOGUE — TECHNOLOGISTE 1) Ces deux termes sont des synonymes que l’usage n’a pas distingués. Ie Grand Larousse Encyclopédique donne aux deux formes la méme signification. 2) La forme TECHNOLOGUE semble la plus fréquente. Observation: Ja snécialisation des suffixes -logue et -logiste pourrait constituer une ressource de différenciation importante en terminolo- gie. Pour l’instant. leur usage est purement arbitraire. TECHNOLOGY TECHNOLOGICAL Ces deux mots peuvent s’entendre ‘‘de l’application du savoir scientifique 4 la production de biens et de services.” En ce sens, ils se rendent en francais par TECHNIQUE (nom et adjectif). Ex.: Les réalisations de la technique américaine. OVEREXPOSED PICTURE Définition: Image trop claire du fait d'une trop grande ouverture de l’objectif ou d'un temps de pose trop long. Traduction: IMAGE SUREXPOSEE. F.J.C.: Automne 1977 L’été a été plus ou moins mouvementé. J] y a eu un camp d’été pour enfants de 8 4 13 ans qui a été une réussite sur plusieurs points. Un rapport a été rédigé ot: vous pouvez lire certains points d’évaluation. En juillet, le comité exécutif ainsi que deux animatrices se sont réunis 4 Field pour une réunion d’orientation et, de plani- fication pour l'année 77-78. Cette réunion fut des plus réussie, du fait que c’était la premiére fois qu'il était possible de vraiment discuter -- mettre au point certaines pratiques dans une atmosphere de détente. C’est la que nous avons décidé qu’il serait profitable que les membres du comité s'impliquent dans différents secteurs: — éducation — politique — coopérative — culturel ‘i.e. qu'un membre du comité jeunesse siégera dans chacun de ces comités afin de recueillir l'information et de Ja diffuser au sein du comité jeunesse. On entend par cette action impli- quer directement les jeunes et participer activement. aux diffé- rents secteurs. Les activités sont reprises pour l’année 77-78. Au niveau provincial, il y - aura: - Diffusion du livre ‘‘Derniére Jeunesse”. - Implication dans mouvements scouts & guides dans l’expansion de ce mouvement en Colombie- Britannique. - Stage de danses folkloriques les 4, 5 et 6 novembre. - contacts avec région Powell- River; Prince-George; Nanaimo. - Stage d’animateurs en décem- bre. - Nouvelle publicité pour la F.J.C. (pamphlet - poster) - Mise sur pied d’un comité de parents pour le camp d’été 78. - Concours de poémes et d’histoi- . res. - Rallye 78. - Stage de formation de leaders. Au niveau régional (Maillard-» ville - Victoria - Vancouver), différents cours sont. organisés: Maillardville: - “ - Photographie - technique audio- _ visuelle avec Ja T.V communau- taire.. - Théatre - Artisanat - Contact — avec différents groupes - Visite . dans les écoles. Victoria: ‘- Cours de théitre. tissage, marionnettes, guitare, hebdomadaires.. - Café - bofte 4 chansons. - Fin de semaine activités. - sports Vancouver: - Contact groupes. - Sensibilisation groupes-jeunes. - Formation club plein air. - Fin de semaine activités. L’accent des activités jeunes- se sera mis sur le recrutement - approche des jeunes. Deux caté- gories ont été formées. afin d’intégrer plus de jeunes au — ‘mouvement: Clubs dits associés: 10 4 15 ans: - droits aux activités. - observateurs A l’assemblée ’ générale. -recoit un journal “Le reflet” par club. - $25.00 membre. Clubs dits affiliés: 16 4-25 ans, min. 10: sp - droit aux activités ot il n’y a pas de limites. - un représentant an Rallye avec droit de vote. : * - un journal “le reflet”. - $1.00 membre. ¢ Notre situation est “plus que critique”. Mais “i] faut battre le fer pendant qu’i] est chaud”. Nous avons plus d’expérience — plus de personnel — c’est avec enthousiasme que nous repre- nons cette année. =.