PRR Ae me. aes (porary Se a Radio-Canada aux Oscars 81 Onze minutes pour ’humanité La eréation du monde et Vhistoire de ’humanité ont duré onze minutes. Ce n’est pas un paradoxe du temps, mais un artifice de créateur: Frédérick Back réalise ce tour de force dans un' petit film d’animation, “Tout rien’. Un tour de force qui lui vaut de représenter Radio- Canada lors de la compétition annuelle des Oscars, dont la remise aura lieu lundi 30 mars. Pour la premiére fois dans l’histoire de la Société, le réseau francais de télévi- sion participe 4 la compéti- tion. Lourde tache. - Mais “Tout rien” a déja remporté un succes foudro- yant:. 8 premier prix du Festival International d’Ani- mation de Bulgarie en 79, la mention spéciale du Festival d’Ottawa en 80, et surtout lestime des meilleurs dessi- nateurs américains. Foudroyant. En quelques minutes et autant de cbups de crayons, Back dépeint Vhumanité “sublime, tou- chante et abjecte a la fois.” “Tout rien débouche sur une véritable philosophie. “La création entiére se contente de son sort, mais l’homme recherche toujours le bonheur total par la posses- sion de tout! Au lieu d’avoir-, ne voudrait-il pas mieux étre, regarder, et laisser vivre le monde merveilleux qui nous entoure?” Originaire de Sarrebriick, dans la Sarre, Frédérick Back vit 4 Montréal depuis 1948 et travaille pour Radio- Canada depuis les débuts de la télévision en 1952. Travailleur infatigable, il ne compte plus les trophées, médailles et décorations remportés au gré des festi- vals. Lundi 30 mars, il concourt une fois de plus. Ce sera tout ou rien pour “Tout rien”. Laurent DEBOISE Education en Francais Le défi fransaskois L’’Opération Vonda”’ devient le “défi fransaskois”. En février, les tribunaux ont rejeté le projet d’école secon- daire frangaise publique. En mars, l’Association culturelle Franco-canadienne riposte: elle apporte son soutien aux commissionnaires de langue francaise et aux parents francophones de Vonda. L’Association reléve une contradiction flagrante entre la décision des tribunaux et la législation en vigueur. La Cour d’Appel de la Saskatce- wan et la Cour Supréme du Canada ont rejeté le projet, alors que l’Acte Scolaire de la Province’ garantit aux Fransaskois le droit d’accés a une éducation en frangais. Déduction de l’ACFC: siles Fransaskois administraient leurs. propres écoles, leurs droits seraient sirement res- “ pectés. Mais ce n’est. pas le as, La encore,le pouvoir est anglophone. L'ACFC ‘récla- me donc des changements dans la législation: la recon- naissance du franeais comme langue officielle de la provin- ce, et concrétement la créa- tion d’une commission scolai- re francophone. Mais le gouvernement Blakeney, tout en accusant les tribunaux de ne pas” protéger les droits des mino- rités, refuse de modifier YActe Scolaire. “Trop com- pliqué” les commissaires francophones organiseront’ un Congrés avant |’été pour démontrer que la création d’une Commission Scolaire est non seulement souhaita- ble, mais possible. Quels que soient les résul- tats de cette lutte, TACFC établit déja unerelation2ntre la position du gouvernement provincial et le projet de constitution du gouverne- ment fédéral. ‘Pourquoi Pierre Trudeau nous donne- rait-il plus de garanties que Allan Blakeney?” Autrement dit: “Si les tribunaux ne respectent pas les droits qu’est censé nous conférer l’Acte Scolaire de la Saskat- chewan, pourquoi les respec- teraient-ils davantage avec une Charte qui restreint T’éducation en francais 4 une - question de nombre?” - Le raisonnement’ est logique. Pour rendez-vous appelez Mme. Lusia Chiromancienne & Cartomancienne Elle ale pouvoir d’enlever la malchance et les influences maléfiques que vous pourriez rencontrer. Mme Lusia a déja aidé plusieurs personnes et elle peut vous aider et vous conseiller. Deer eer pee RGA2O56: - 2804 Broadway Est _ (Une rue 4a louest de Renfrew) Le Fédéral et V’enseignement en Francais “Dix ans d’injustice” Les francophones Hors Québec sont décus: “Le bilan de dix années d’implication fédérale dans le domaine des langues officielles dans l’en- seignement est un échec.” c’est du moins ce qu’affirme Florent Bilodeau, vice- président de la Fédération. Principale accusation: la répartition des sommes ver- sées par le Fédéral aux provinces est’ injuste. “Cette ‘répartition né fait que reflé- ter l'inégalité existante entre les droits et les services dont dispose la minorité anglopho- ne du Québec et les minorités francophones hors Québec.” ~ C'est un fait. Durant la décennie 70-80, sur une somme totale de 961 millions de dollars, $264 millions seulement ont été attribués a Yenseignement de la langue maternelle de la minorité francophone hors Québec. Le reste a financé les programmes de la minorité anglophone du Québec ou Yenseignement de la langue seconde. “Aprés dix ans d’injustice, il est grand temps que le Fédéral révise sa politique sur les langues officielles dans l’enseignement.” La conclusion de la F.F.H.Q. est péremptoire. Laurent DEBOISE. Coopération Québec-FFHQ ! Oui a l’aide technique Un proverbe chinois dit: “Donne un poisson: 4 un homme, il mangera une fois. Apprends lui a pécher, il mangera toute sa vie.” Vendredi 13 mars, 4a Montréal, lors de la séance annuelle d’évaluation de la coopération entre la FFHQ et le gouvernement du Qué- bec, ce proverbe n’a pas été cité. Mais l’esprit y était. Florent Bilodeau, vice- président et porte-parole de la. FFHQ, s‘est déclaré satisfait de l'aide technique du gouvernement québécois. “Répétons-le:une subven- tion, ¢a- se dépense, une expertise ¢a se répand. L’ai- de technique assure le res- pect mutuel et fait~appel a notre capacité d’apprentis- sage et a notre droit 4 une plus grande autonomie.” “Le gouvernement du Qué- bec, a expliqué Florent Bilo- deau, accepte de collaborer avec la FFHQ en adoptant une politique de non ingéren- ce. Car le principal objectif de cette -collaboration est d’accritre le pouvoir d’initia- tive des communautés fran- cophones hors Québec.” Quand l’homme = saura pécher.... L.D. LAvis d’embauche a l’Assurance-chémage: un moyen efficace contre les abus. Le Programme d’avis d’embauche donne a En somme, le Programme d’avis d’embauche permet: e d’éviter le versement de prestations a des personnes qui ont trouvé un nouvel emploi et omis de déclarer leurs revenus; e d’incommoder le moins de prestataires possible; : a e d utiliser a leurs véritables et justes fins les sommes versées a la Caisse d’assurance-ch6mage par les employeurs et les employés. Le Programme d’avis d’embauche est efficace et avantageux pour tous. Qu’on se le dise! Tout le monde y gagne! Emploi et Immigration Canada la Commission de l’emploi et de l’immigra- tion du Canada un outil additionnel pour déceler les abus qui cofitent chaque année } des sommes importantes a I’ Assurance- | chémage, donc a tous les Canadiens. Il a aussi un r6le de dissuasion considérable. * Le fonctionnement du programme est sim- ple: il suffit, pour l’employeur, d’informer, chaque mois, la Commission a propos des : employés qu’il a embauchés. La Commis- 4 sion compare ensuite les numéros d’assu- fe rance sociale de ces employés a ceux de ses clients recevant des prestations d’assurance- chémage. ‘ Employment and Immigration Canada Lloyd Axworthy Ministre Lloyd Axworthy Minister ANG ix rr) idig A ph —— y = e si toscanitin