notre ville Chronique jeunesse par Daniel Montroty Aprés t’avoir parlé des possibilités de te loger, de recevoir le bien-étre, de t’inscrire pour bénéficier des facilités médicales mi- ses 4 ta disposition, j’aime- rais te parler aujourd’hui des coopératives d’alimen- tation : ‘‘Food-Coop’’ si tu préféres, que tu peux trouver en Colombie-Britannique. L’avantage principal en est le prix modéré des diffé- rents produits. Ce prix de revient est trés compétitif, si tu le compares 4 celui des supermarchés, pour des raisons qui sont les sui- vantes : suppression de l’emballage, de la publicité coateuse et souvent trom- peuse, qui se répercutent A un niveau trés élevé pour le consommateur dans les grandes surfaces de vente. L’idée de base des ‘*‘Food Coop”’ est d’acheter les pro- duits soit chez le produc- teur, soit chez un grossiste, afin d’étre concurrentiel, qualitativement et pecuniai- rement parlant. On peut différencier deux sortes de ‘*Food Coop’’ - Ceux qui sont partisans d’une entreprise aux struc- tures bien établies, veu- lent avoir un magasin, un nombre important de mem- bres et un personnel sala- rié. - Ceux qui ne sont pas aussi sQrs de vouloir posséder un magasin, mais qui veu- lent que la nourriture ou les produits achetés coopé- rativement, soient l’expres- sion d’une communauté dont les membres sont unis et, 4 partir de cette interdépen- dance sociale, établir une sorte de centrale de distri- bution, dans le genre du Cool Aid Food Coop de Vancouver, qui dissémine les produits A un nombre impcrtant de points de vente (générale- .ment des maisons de par- ticuliers). Le succés de la deuxiéme dépendant principalement du temps que peuvent lui consa- crer les divers membres intéressés. Le meilleur exemple de Food-Coop se trouve 4 Vic- toria, la nourriture est com- mandée et délivrée une fois par semaine. Récemment, les organisateurs ont décidé d’en faire une société A but non lucratif. Dans leur cas, les prix sont beaucoup plus bas, car ils achétent directement aux fermiers de la région. Si tu es intéressé, autant monétairement qu’en ce qui concerne ta santé, car les produits qui te sont propo- sés sont frais, trés frais, si tu les compares 4 ceux que tu trouves en ville !..., voici les adresses de différents Food-Coop : - L’Amor de Cosmos, Coo- perative Consumer’s Asso- ciation, c/o Paul Phillips, 17 Boyd St, Victoria Tél. 384-6347. - CAS COOP, 4461 Lougheed Highway, Burnaby Tél. 299-0410. - Cool Aid Food Coop, 1318 W. 7éme av., Vancouver 1 Tél. 736-9030. Parlons francais Par J.C. Arluison Pour 1’étranger qui arrive au Canada, la Colombie-Bri- tannique passe pour étre une province uniquement anglo- phone, et il s’attend partout a devoir s’exprimer en an- glais... avec souvent plus ou moins de difficultés ! Or, s’il se déplace beau- coup et cherche non seule- ment 4 découvrir le pays, mais aussi A bien connaf- tre ses habitants, il peut | étre surpris de rencontrer en maints endroits des per- sonnes capables de conver- ser en frangais. C’est ainsi que dés mon arrivée de France, j’ai eu l’occasion d’entendre chez le coiffeur de bien bonnes histoires québécoises, qu’au hasard de visites dans les magasins, j’ai pu m’entre- tenir dans ma langue, et que visitant derniérement I’ abbaye de New Westminster, prés de Mission City, j’ai fait la connaissance de plu- sieurs Péres, s’exprimant, l’un surtout, dans un excel- lent frangais. D’autre part, il existe des familles de souche fran- gaise, obligées de manier l’anglais sur les lieux de leur travail et le parlant parfaitement, qui considé- rent comme un devoir de s’exprimer uniquement en francais, dés qu’elles se re- trouvent 4 la maison. Enfin, des anglophones, de plus en plus nombreux, dési- rent voir leurs enfants choi- sir, 4 l’école, le frangais comme langue étrangére et a leur contact, se familia- riser avec lui. Ils trouvent, en effet, que non seulement 1’étude du frangais présente un inté- rét utilitaire, mais encore qu’elle leur procure une sa- tisfaction esthétique. Afin de développer (pas seulement de sauvegarder) cette culture frangaise bé- néfique 4 notre pays, il faut souahiter que toutes les éco- les puissent adopter les mé- thodes modernes qui ont fait leurs preuves : le laboratoi- re audio-visuel, la pratique de la conversation sous tou- tes ses formes : discussions, petites piéces de théatre im- provisées, etc. Il faut souhaiter, d’autre part, que l’enseignement du fran¢ais au Canada garde une réserve prudente vis- a-vis des projets de réfor- me qui actuellement couler beaucoup d’encre enFrance, et qui pourraient consacrer la dégradation de la langue, a une époque oi ‘‘visiter l’Espagne’’? devient ‘‘faire l’Espagne”’, ‘‘faire ingé- nieur’’ signifie ‘‘faire des études d’ingénieur’’, et “présenter un examen’? remplace ‘‘se présenter A un examen’’, RENE E's _ livres, disques, © Ouvert du mardi Y au samedi, de mi- rama di & 7 p.m. CAFE 812 Brunette, Maillardville Le seul restaurant licensié 4 Maillardville “Nous faisons et vendons des tourtiéres”’ Nant i, . 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